Seul candidat en lice, il a été réélu le mercredi 12 août, pour un mandat de trois ans, après un Conseil d’administration extraordinaire de la Confédération patronale gabonaise (CPG).
Élu pour la première fois le 24 février 2017, Alain Bâ Oumar a donc entamé officiellement, le mercredi 12 août, son second mandat à la tête de la CPG. Son mandat a été prolongé de près de 5 mois supplémentaires à cause de la pandémie du coronavirus. Il est le dixième président de la CPG et le premier président de la CPG élu par suffrage.
Avant d’être élu président de la CPG pour la première fois, Alain Bâ Oumar était membre de la CPG depuis sept ans et membre du bureau exécutif depuis trois ans, en charge du pôle des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Il dirigeait également le syndicat des opérateurs de télécommunication.
Précurseur des TIC au Gabon
Né à Libreville le 12 mai 1963, Alain Bâ Oumar est le PDG de IG Télécom (anciennement appelée Internet Gabon), société qu’il a créée en 1996, après avoir travaillé pendant sept ans aux USA.
Diplômé en mathématiques appliquées aux sciences sociales d’Aix-Marseille (France) et en Mathématical Statistics de l’American University Washington DC (USA), Alain Bâ Oumar , indique le site de la CPG, a une solide expérience professionnelle trentenaire dans les systèmes d’Informations et les technologies de l’information et de la communication, secteur dont il est l’un des précurseurs au Gabon , avec l’introduction par sa société des premiers services d’accès internet dans le pays en 1996. IG Télécom SA est aujourd’hui le leader régional dans la fourniture de services de communication par satellite (VSAT).
Alain Bâ Oumar, fait on savoir, est aussi le président de la fédération des opérateurs de communications électroniques du Gabon (FOCEG), un des syndicats les plus jeunes mais aussi les plus puissants de la CPG en terme de contribution au PIB du pays, et qui regroupe les opérateurs de téléphonie mobile et IG télécom SA.
Alain Bâ Oumar, indique la CPG, a démontré ses qualités de leadership en négociant avec succès, et en moins de 3 ans d’existence, la résolution du problème le plus important auquel étaient confrontés les opérateurs de téléphonie mobile : « la contribution injuste et discriminatoire de ces seules sociétés au financement de l’assurance maladie des Gabonais économiquement faible (GEF), hauteur de 10% de leurs chiffres d’affaires ».
Créée le 4 septembre 1959 sous l’appellation d’Union interprofessionnelle du Gabon, la CPG se compose d’une assemblée générale regroupant 300 entreprises regroupées autour d’une trentaine de syndicats.