La société Plantations et Huileries du Congo a lancé le projet Bonobo

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La société Plantations et Huileries du Congo (PHC) a annoncé, le mercredi 16 octobre, le lancement du projet Bonobo, exécuté par la Fondation PHC, en partenariat avec le Centre de recherche en écologie et foresterie (CREF), soulignant son engagement à une croissance verte et inclusive. Dans ce cadre, PHC a signé, ce même jour, un protocole d’entente avec l’organisation SAVE TOMORROW, qui accompagnera l’entreprise dans l’évaluation de son bilan carbone et la formulation et la mise en œuvre d’une stratégie de croissance durable.

Ainsi, dans le cadre de ce projet, PHC s’associe avec deux partenaires de renom, reconnus pour leur expertise. Le CREF est un centre de recherche national créé depuis 1947 et ayant plus de 50 ans d’expérience dans l’étude scientifique du Bonobo et la préservation de la biodiversité dans le Bassin du Congo. SAVE TOMORROW est une organisation privée spécialisée dans la promotion de l’engagement des entreprises congolaises en faveur d’une économie durable.

Le Projet Bonobo : protéger une espèce en danger et soutenir les communautés

Le Bonobo, dont 95 % du patrimoine génétique est identique à celui de l’être humain, ne vit qu’en République Démocratique du Congo (RDC), dans une zone d’environ 500 000 km2 complètement circonscrite entre le fleuve Congo et la rivière Kasaï. Ce primate d’origine 100% congolaise représente à la fois un trésor mondial pour la biodiversité et un patrimoine scientifique majeur, contribuant à une meilleure compréhension de la biologie humaine.

Le directeur général de PHC, Monique Gieskes signant le protocole d’entente avec Junior Tshiteya, directeur exécutif de l’organisation Save Tomorrow

Cependant, l’espèce fait face à des menaces critiques. Classé comme « Espèce en danger » sur la Liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), le Bonobo est victime de braconnage et de la destruction de son habitat naturel par des pratiques telles que l’agriculture sur brûlis. Les scientifiques prédisent que, sans intervention immédiate, la population de Bonobos connaîtra un déclin irréversible, pouvant aller jusqu’à leur extinction dans les prochaines décennies.

Le projet de Protection du Bonobo contre la criminalité faunique est la contribution de PHC à la préservation de cette espèce emblématique. Il propose une approche inclusive qui encourage les communautés locales à abandonner le braconnage au profit d’activités génératrices de revenus durables et respectueuses de l’environnement.

Les communautés riveraines seront accompagnées dans la création d’activités économiques alternatives à la chasse au Bonobo, contribuant ainsi à une réduction des pressions sur les écosystèmes tout en améliorant leur qualité de vie.

« Le projet Bonobo est une étape importante dans notre engagement pour la protection de la biodiversité. Nous croyons fermement que le développement économique ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité. En protégeant les Bonobos, nous préservons une ressource essentielle pour la science et les générations futures, tout en construisant un avenir durable pour les communautés partageant leur habitat avec les Bonobos. Avec le projet Bonobo et notre stratégie de croissance verte et inclusive, nous montrons qu’il est possible de concilier progrès économique, bien-être des peuples et conservation de l’environnement », a déclaré Monique Gieskes, Directeur Général de PHC.

Le professeur Bokanga Mpoko, directeur exécutif de la Fondation PHC signe le protocole d’entente avec Monkengo Mo Mpenge, directeur général du CREF

De son côté, Monsieur Monkengo-Mo-Mpenge, Directeur Général du CREF, a salué cette collaboration : « Le soutien de PHC et de la Fondation PHC au projet Bonobo est une initiative louable, avec des retombées bénéfiques tant pour la protection de l’environnement que pour les communautés locales. Ces populations pourront découvrir des alternatives de développement respectueuses de la nature, réduisant ainsi la pression sur les forêts. »

Une stratégie de croissance verte et inclusive pour un développement durable

Depuis trois ans, PHC s’est résolument engagé à l’adoption de pratiques innovantes visant à accroître sa productivité et à réduire les vulnérabilités face au changement climatique afin de renforcer la résilience socioéconomique des communautés. Cette approche répond au double défi de satisfaire les besoins immédiats du développement national tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures. Par exemple, nos usines, bureaux et habitations fonctionnent à 80% avec de l’énergie renouvelable produite par nos usines à partir de la biomasse solide. PHC investit dans la production de biogaz à partir des effluents liquides des usines pour augmenter la proportion d’énergie renouvelable utilisée jusqu’à plus de 98% et éliminer l’utilisation des énergies fossiles.

« En formulant une stratégie de croissance verte, PHC entend définir son empreinte carbone et mettre en place des projets connexes tels que la gestion des effluents des usines et des déchets agricoles, la production des énergies renouvelables, et la reforestation afin de diminuer notre empreinte carbone et contribuer à l’objectif du Zéro Émission Nette, en conformité avec l’Accord de Paris de 2015, a commenté le Professeur Bokanga Mpoko, Directeur Exécutif de la Fondation PHC ».

« C’est à la fois une grande joie et un défi de collaborer avec PHC. Nous sommes convaincus que la prospérité devient un véritable levier de croissance lorsqu’elle est partagée et qu’elle protège la nature. Avec plus de 10 000 employés, PHC, un acteur clé de l’économie congolaise, peut incarner cette ambition et devenir une référence en matière de croissance durable. », a déclaré Junior Tchiteya, Directeur Exécutif de SAVE TOMORROW.

Cette stratégie reflète la vision de PHC de créer une prospérité partagée grâce à l’agrobusiness en établissant un équilibre harmonieux entre la prospérité pour les parties prenantes, la protection de la planète par la conservation des écosystèmes, et une gestion profitable pour garantir un développement économique pérenne.

À propos de PHC

Plantations et Huileries du Congo (PHC) est un pilier de l’économie nationale et le plus grand employeur privé en République Démocratique du Congo (RDC), avec plus de 10 000 employés sous contrat direct. La production d’huile de palme de PHC est répartie sur trois sites d’opération situés dans le Nord-Est de la RDC :  Boteka (Province de l’Équateur), Yaligimba (Province de la Mongala) et Lokutu (Province de la Tshopo).

Depuis 2021, avec le soutien de son actionnaire majoritaire, Kuramo Capital Management, et un nouveau leadership congolais, PHC s’est engagé sur une voie de croissance durable centrée sur la prospérité partagée et la responsabilité sociale, affichant une croissance annuelle moyenne de 20 %. PHC œuvre également pour améliorer les conditions de vie des communautés locales en investissant dans la santé, l’éducation et les infrastructures.

L’entreprise gère un réseau de quatre hôpitaux modernes avec une capacité de 460 lits de patients, ainsi que trois centres de santé et 18 dispensaires pour des soins offerts à plus de 150 000 personnes. Elle a également construit 25 écoles primaires pour plus de 7 000 enfants et elle a installé et entretient 71 forages pour fournir de l’eau potable aux communautés environnantes.

 À propos de la Fondation PHC

Lancée le 05 septembre 2023 à Lokutu, dans la province de la Tshopo, la Fondation PHC a comme vision de créer des communautés rurales prospères et durables. Son objectif principal est d’amplifier et d’étendre les actions de développement social initiées par PHC dans le cadre de sa responsabilité sociétale d’entreprise.

La Fondation PHC s’engage à apporter des projets de développement économique et social aux communautés rurales, en mettant l’accent notamment sur l’encadrement et le renforcement des capacités des producteurs agricoles, la production de semences améliorées pour contribuer à l’Agenda de transformation de l’agriculture nationale ATA-RDC), l’autonomisation des jeunes et des femmes à travers l’entreprenariat,  la promotion des logements abordables en milieu rural, la protection des espèces en danger, la promotion des énergies renouvelables, l’amélioration du bien-être vital (santé, hygiène, accès à l’eau, bonne nutrition) en milieu rural et l’appui à un enseignement de qualité.

 

Patrick Ndungidi
Journaliste et Storyteller
https://africanshapers.com

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