La Chambre de commerce internationale (CCI) a annoncé, le lundi 1er juillet, l’élection et la réellection des membres de sa Cour internationale d’arbitrage pour un second mandat de trois ans (2024-2027), à partir du 1er juillet 2024, jusqu’au 30 juin 2027. Cette Cour est composée de 191 membres représentants 119 juridictions.
La Cour internationale d’arbitrage de la CCI est une institution de règlement des différends commerciaux internationaux. Il opère sous les auspices de la Chambre de commerce internationale.
L’arbitrage consiste à confier la résolution d’un différend à un ou plusieurs arbitres indépendants et impartiaux choisis par les parties. Il permet de soustraire le litige aux tribunaux, évitant ainsi les délais et lourdeurs du contentieux étatique. Ce mode de résolution des litiges offre aux parties des gains considérables en termes de célérité, de souplesse et de coûts.
Claudia Salomon, la première femme à présider cette Cour en 100 ans d’histoire de l’institution, a été reconduite à la présidence de la Cour internationale d’arbitrage pour un second mandat de trois ans, à compter du 1er juillet 2024.
L’élection des membres de la Cour par le Conseil mondial de la CCIs’est tenue le 11 juin à Paris.
Pour le mandat allant du 1er juillet 2024 au 30 juin 2027, la nouvelle Cour est composée du président, de 19 vice-présidents et de 170 membres issus de 119 pays. Sept nouveaux vice-présidents et 121 nouveaux membres ont été nommés. Les nouveaux membres représentent 84 pays, dont 12 juridictions qui n’étaient pas représentées auparavant : Angola, Azerbaïdjan, Grenade, Guatemala, Guinée, Kirghizstan, Macao, Moldavie, Oman, Ouganda, Uruguay et Zambie.
Les membres de la Cour d’arbitrage de la CCI sont nommés par le Conseil mondial de la CCI, sur recommandation des bureaux locaux de la CCI, appelés comités et groupes nationaux, ou sur proposition du président de la Cour. Le Conseil comprend des représentants de la communauté économique mondiale (comités nationaux et membres directs) qui se réunissent chaque année.
Afin d’assurer la diversité des générations, des sexes et des zones géographiques, la Cour comprend 35 membres et vice-présidents originaires d’Afrique, 61 d’Asie-Pacifique, 22 du Moyen-Orient, 62 d’Europe, 26 d’Amérique latine et huit d’Amérique du Nord. Les femmes représentent environ 51 % de la Cour, avec 97 femmes et 94 hommes.
Une fois nommés, les membres de la Cour doivent rester indépendants des comités nationaux de la CCI dans l’exercice de leurs fonctions.
Ci-dessous, les biographies de 34 avocats élus à la Cour. La 35ème biographie est indisponible.
Vice-présidents
Isaiah Bozimo (Nigeria)
Isaiah Bozimo est associé chez Broderick Bozimo and Company, un cabinet d’avocats nigérian de premier, spécialisé dans l’arbitrage et le contentieux.
Ancien représentant du forum des jeunes arbitres de la CCI, Isaiah Bozimo a une connaissance et une expérience approfondies dans l’arbitrage commercial et la résolution des conflits. De juillet 2021 à mai 2023, il a occupé le poste de procureur général et de commissaire à la justice de l’État du Delta (Nigeria), contribuant de manière significative à des réformes juridiques clés, notamment la loi sur l’arbitrage de l’État du Delta de 2022 et la nouvelle loi sur l’arbitrage et la médiation du Nigéria.
Représentant une clientèle variée comprenant des gouvernements, des entreprises et des particuliers, Isaiah Bozimo s’est forgé une réputation pour sa capacité à résoudre efficacement des litiges commerciaux complexes, tant en matière de contentieux que d’arbitrage. Ses litiges marquants comprennent des affaires qui ont façonné le paysage juridique du Nigeria, telles que l’établissement de la doctrine de la responsabilité du prêteur et la création d’un précédent sur la qualité des débiteurs judiciaires dans les procédures de saisie-arrêt.
En matière d’arbitrage, il a notamment représenté avec succès le gouvernement de l’État du Delta dans le cadre d’une réclamation de 1 milliard d’euros, dirigé une équipe chargée de traiter des réclamations de plus de 2 milliards d’euros liées à un centre de commerce international et agi en tant que co-conseiller dans le cadre d’un important litige portant sur l’approvisionnement en gaz, d’une valeur de 300 millions de dollars.
Les contributions significatives d’Isaiah à l’arbitrage ont été reconnues par des institutions réputées telles que Who’s Who Legal et l’African Arbitration Academy. Il est membre de l’institut agréé des arbitres (CIArb) et fait partie des groupes d’arbitrage du Centre d’arbitrage international de Singapour, de la Fondation d’arbitrage d’Afrique australe et du Centre d’arbitrage international de Kigali.
Isaiah Bozimo est titulaire d’un Master en droit de l’université Queen Mary de Londres ; d’un diplôme d’avocat, de l’École de droit du Nigeria ; LL.M, London School of Economics & Political Science, 2005. Et LL.B (Hons), Université de Central Lancashire, 2003.
Samaa Haridi (Egypte/USA)
Avocate trilingue, formée au droit civil et à la common law, Samaa Haridi est partenaire chez King & Spalding, un cabinet d’avocats d’affaires multinational américain dont le siège est à Atlanta, en Géorgie, avec des bureaux situés en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie.
Samaa Haridi possède plus de 20 ans d’expérience dans la représentation de clients du monde entier en matière d’arbitrage commercial international et d’arbitrage d’investissement, conformément aux règles de toutes les principales institutions d’arbitrage.
Samaa Haridi, explique-t-on, a été reconnue par ses clients comme étant « spectaculaire », « exceptionnelle », « énergique et déterminée », « magnifique avocate » et « vraiment, vraiment phénoménale » (Chambers USA). En outre, indique-t-on, es sources reconnaissent également qu’elle est une « avocate de première classe en matière d’arbitrage, l’une des meilleures de la région » (Who’s Who Legal) et un « leader mondial » dont la « réputation monte en flèche » (Who’s Who Legal). Elle est l’un des quinze praticiens de l’arbitrage international en Amérique du Nord distingués par le Who’s Who Legal comme Global Elite Thought Leader – Arbitration.
Samaa Haridi intervient fréquemment en tant qu’arbitre dans des litiges internationaux en matière de commerce et d’investissement. Elle est actuellement membre du bureau de plusieurs autres organisations d’arbitrage, notamment en tant que membre du conseil d’administration de l’ICCA et ancienne coprésidente principale du comité d’arbitrage de l’Association internationale du barreau.
Samaa Haridi est membre des barreaux de New York, de Californie et d’Angleterre et du Pays de Galles. Elle parle couramment le français et l’arabe et a une bonne connaissance de l’espagnol.
Membres et suppléants (*Les membres suppléants sont ceux dont le nom est suivi d’un astérisque)
Sylvie Bebohi Ebongo (Cameroun)
Avocate aux barreaux de Paris (France) et du Cameroun, Maître Sylvie Bebohi Ebongo est la co-fondatrice de HBE Avocats, un cabinet d’affaires basé à Paris et qui se consacre, d’une part, au règlement des différends par l’arbitrage et d’autres modes de résolution des litiges et, d’autre part, au conseil et au contentieux dans les domaines du droit des affaires, du droit des investissements étrangers, du droit du commerce international, du droit maritime et des transports et du droit de l’Ohada. Maître Sylvie Bebohi Ebongo est aussi Managing partner chez HBE Avocats Cameroun.
Titulaire d’un doctorat (Ph.D) droit privé de l’université de Picardie Jules Verne, avec mention très honorable et les félicitations du jury à l’unanimité, Maître Sylvie Bebohi Ebongo est aussi diplômée de l’école de formation des barreaux de la Cour d’appel de Paris (CAPA).
Elle a reçu le titre de docteur en droit, après avoir soutenu une thèse consacrée aux questions spécifiques d’exécution des sentences arbitrales. Elle a obtenu le prix de la meilleure thèse en droit des affaires et communautaire ERSUMA-OHADA 2015.
Maître Sylvie Bebohi Ebongo est également titulaire d’un certificat en arbitrage des investissements (Georgetown University Law et International Law Institute – International Center for the Settlement of Investment Disputes) ; d’un certificat en médiation, négociation et gestion des litiges ( Singapore International Dispute Resolution Academy, Singapore Management University) ainsi que d’un certificat en droit du commerce international du centre de formation de l’Organisation internationale du travail, de l’université de Turin et de l’institut d’études européennes (IUSE).
En plus d’un cursus universitaire à mi-chemin entre droit privé fondamental et droit des affaires, elle possède une expérience professionnelle en tant que juriste en cabinet d’audit et conseils.
Maître Sylvie Bebohi Ebongo intervient pour une clientèle de particuliers, d’entreprises et d’institutionnels. Elle accompagne ses clients en matière de création d’entreprises, dans la phase précontractuelle ( négociation, rédaction contractuelle, stratégie en matière de règlement des différends) et d’exécution de leurs contrats. Elle apporte régulièrement son expertise dans la phase précontentieuse de gestion des litiges.
L’avocate camerounaise a une pratique récurrente de l’arbitrage où elle intervient notamment en qualité d’arbitre, de conseil ou secrétaire de tribunal arbitral, que ce soit en matière d’arbitrage commercial ou d’investissement. Elle fait partie du panel d’arbitres de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA-OHADA), du centre régional d’arbitrage commercial international du Caire (CRCICA), du centre d’arbitrage de médiation et de conciliation de Ouagadougou (CAMC-O). Elle développe également une forte pratique du contentieux post- arbitral, s’agissant particulièrement des procédures d’annulation ou d’exécution des sentences arbitrales dans et en dehors de l’espace OHADA.
Passionnée des modes alternatifs de résolution des différends (MARD), Maître Sylvie Bebohi Ebongo s’intéresse fortement à la médiation et aux autres modes de règlement des différends susceptibles de permettre une résolution amiable des litiges. Elle peut donc accompagner ou intervenir en matière de médiation commerciale ou d’investissement.
Spécialiste du droit de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), dans lequel elle travaille depuis de nombreuses années, elle accompagne juridique des investisseurs étrangers qui veulent s’établir dans l’espace OHADA.
Julius Nkafu* (Cameroun)
Médiateur et avocat inscrit aux barreaux d’Angleterre, du Pays de Galles et du Cameroun, Julius Nkafu est consultant fondateur de Nkafu Arbitration Services (NAS), dont les bureaux principaux se trouvent à Yaoundé et à Londres. Il conseille et assiste de nombreux clients devant les cours et les tribunaux dans une variété de litiges commerciaux et civils.
Spécialisé dans les modes alternatifs de résolution des conflits (ADR), Julius Nkafu a une grande expertise en matière d’arbitrage et de médiation, en particulier dans les contextes internationaux. Il représente des clients devant les cours et les tribunaux et a plus de 20 ans d’expérience juridiques
Expert reconnu en arbitrage international, membre du Chartered Institute of Arbitrators de Londres, sa pratique juridique couvre différents domaines, notamment l’énergie, le pétrole et le gaz, le maritime, le commerce international, les accords commerciaux, civils et d’entreprise.
Il est expert dans le traitement des litiges liés à la compromission des courriels d’affaires (BEC), offrant des conseils aux clients touchés par de telles activités frauduleuses. En outre, Julius Nkafu a une connaissance approfondie du droit administratif international et fournit des services de conseil aux particuliers et aux entités sur la conformité avec les réglementations des organisations internationales de développement.
Par ailleurs, Julius Nkafu donne des conférences et des évaluations sur l’arbitrage international. Il possède une connaissance approfondie des lois et des règles en matière d’arbitrage, que ce soit dans un cadre institutionnel ou ad hoc.
Julius Nkafu a obtenu son premier diplôme de droit à l’université de Yaoundé́ au Cameroun. Il a poursuivi sa formation juridique en obtenant un CPE et un LLM en droit international des affaires à Londres. En outre, il est titulaire de certificats d’études supérieures en pétrole et gaz transnationaux et en éducation délivrés par des institutions londoniennes.
Julius Nkafu est membre des panels d’arbitres auprès de la Cour d’arbitrage international de Londres (LCIA), de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’OHADA, du centre d’arbitrage international de Kigali (KIAC), du centre régional du Caire pour l’arbitrage commercial international (CRCICA) et de la Chambre de commerce internationale (CCI). Il est aussi membre du Conseil des sanctions et des appels du Groupe de la Banque africaine de développement.
Tsegaye Laurendeau (Ethiopie)
Tsegaye Laurendeau est associé spécialisé dans l’arbitrage international chez Signature Litigation, un cabinet d’avocats spécialisé dans les litiges commerciaux complexes et les enquêtes, basé à Gibraltar.
Avec plus de 14 ans d’expérience en matière d’arbitrage international en tant qu’avocat, Tsegaye Laurendeau a conseillé et représenté des entreprises, des États et des entités publiques dans des arbitrages menés conformément aux règles d’arbitrage de plusieurs des principales institutions d’arbitrage, notamment la Cour d’arbitrage international de Londres, la Chambre de commerce international, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, la le Centre régional du Caire pour l’arbitrage commercial international, le Centre d’arbitrage international de Hong Kong et la commission des Nations unies pour le droit commercial international, avec une attention particulière pour les litiges dans les secteurs du pétrole et du gaz, de l’énergie, de l’exploitation minière, de la construction et des télécoms.
Tsegaye Laurendeau a également développé une expertise dans les arbitrages impliquant des structures d’entreprise complexes, des produits financiers, des questions comptables et fiscales et des questions relatives au quantum.
Tsegaye Laurendeau a commencé sa carrière dans le groupe de financement de projets d’un cabinet du cercle magique (un terme informel décrivant les cinq plus prestigieux cabinets d’avocats multinationaux basés à Londres. NDLR)), agissant pour le compte d’institutions financières et de sociétés internationales dans le cadre du financement et du développement de grands projets d’énergie et d’infrastructure dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) ainsi qu’en Afrique sub-saharienne.
Tsegaye Laurendeau est reconnu dans The Legal 500 UK 2024 comme un avocat recommandé dans la catégorie Arbitrage international, et est décrit comme « une force du contentieux », qui est « commercial dans son approche de la résolution des problèmes » et « ouvert et honnête en ce qui concerne les perspectives de succès dans toute affaire ». Il figure également dans The Legal 500 International Arbitration Powerlist UK, qui présente les meilleurs praticiens de l’arbitrage au Royaume-Uni. En outre, Tsegaye Laurendeau est reconnu comme un « futur leader » dans le Who’s Who Legal Arbitration Guide. Ses pairs et ses clients disent de lui qu’il est « l’un des meilleurs avocats de sa génération dans le domaine de l’arbitrage ».
Tsegaye Laurendeau a également été nommé « Personnalité ADR » par le Centre d’arbitrage international de la Chambre de commerce de Lagos (LACIAC). Il est membre de la Cour et du comité d’arbitrage de la Cour d’arbitrage de Lagos et l’un des fondateurs d’AfricArb, une organisation regroupant des juristes ayant un intérêt commun pour l’arbitrage et l’Afrique et cherchant à participer au développement de l’arbitrage en Afrique.
Avant de rejoindre Signature Litigation, Tsegaye Laurendeau était associé au sein du cabinet d’arbitrage international Gaillard Banifatemi Shelbaya Disputes, et avant cela, il était membre du groupe d’arbitrage international de Shearman & Sterling où il a exercé pendant plus de dix ans, d’abord à Paris, puis à Londres à partir de 2015.
Tsegaye Laurendeau est admis comme solicitor à la Cour suprême d’Angleterre et du Pays de Galles et au barreau de Paris. Il parle couramment l’anglais ainsi que l’espagnol et a pour langue maternelle l’amharique et le français.
Salimatou Diallo (Guinée)
Salimatou Diallo est associée directrice et associée fondatrice d’ADNA, l’un des premiers cabinets indépendants et intégrés à proposer une expertise multisectorielle en Afrique francophone. Le cabinet a été fondé par 4 associés en 2021.
Membre du barreau de Conakry, du barreau de Paris et du barreau de New-York, sa pratique se concentre principalement sur le développement de projets complexes et le financement de projets, les fusions et acquisitions, les questions générales de droit des sociétés et de droit commercial et d’autres questions, principalement dans les secteurs de l’énergie et des mines en Afrique francophone, en conseillant à la fois les institutions nationales et internationales de financement du développement (IFD) et les sponsors.
Titulaire d’un doctorat en droit international de l’université de Paris I, Panthéon Sorbonne (2022) ; d’une Maîtrise en droit économique international de la même université ; et d’un Master of Laws (LLM) de l’université américaine de Washington DC, Salimatou Diallo a commencé sa carrière dans les bureaux parisiens du grand cabinet d’avocats britannique et international Hogan Lovells, puis Herbert Smith Freehills, où elle a été promue « Of Counsel », titre accordé à un avocat de la profession juridique des États-Unis qui a souvent une relation avec un cabinet d’avocats ou une organisation, mais qui n’est ni associé ni partenaire.
Après avoir travaillé pendant 10 ans sur des projets africains, en particulier sur des transactions transfrontalières dans tous les secteurs, la négociation de contrats et la structuration de partenariats avec des organismes gouvernementaux africains, Salimatou Diallo a décidé, en 2013, d’établir à Conakry « SD Avocats », son propre cabinet d’avocats indépendant .
Elle est classée parmi les meilleurs avocats par Chambers Global et IFLR1000.
Adama Soro (Côte d’Ivoire)
Membre du barreau de Côte d’Ivoire depuis Janvier 2001, Adama Soro est associé gérant du cabinet Soro, Bako & associés.
Spécialisé en droit des affaires droit des sociétés, contrats commerciaux nationaux et internationaux, droit social et droit bancaire, Adama Soro a également une bonne maîtrise du droit des infrastructures, des mines et de l’énergie.
Titulaire d’un Master 2 en droit des affaires et fiscalité,́ obtenu aux facultés universitaires privées d’Abidjan (FUPA), Adama Soro est également titulaire d’un DU-LLM en contentieux international des affaires approfondi de l’université́ Paris-Est Créteil, Val-de-Marne, (UPEC).
Arbitre inscrit sur la liste des arbitres de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Ohada et de la Cour d’arbitrage de la Côte d’Ivoire (CACI)I, Adama Soro a une solide formation en droit de l’arbitrage acquise auprès de la CACI, de la chambre de commerce international (CCI) et de l’université Paris-Est Créteil.
Pendant longtemps, il a été consultant local juridique de l’organisation des Nations Unies pour le développement industriel en Côte d’Ivoire (ONUDI), et a accompagné́ spécifiquement la création et la structuration au plan juridique de PME ivoiriennes du textile, de l’agro-alimentaire et de l’anacarde en consortiums d’exportation.
Yasmine Lahlou (Maroc)
Parlant couramment l’anglais, le français et l’italien, Yasmine Lahlou a plus de 20 ans d’expérience en arbitrage international et en contentieux. Depuis 2009, elle est associée chez Chaffetz Lindsey, un cabinet new-yorkais spécialisé dans les litiges internationaux qui se concentre principalement sur l’Amérique latine et couvre à la fois les systèmes de common law et de droit civil.
Yasmine Lahlou, qui a représenté plusieurs clients dans des procédures d’arbitrage, a exercé à Paris pendant plus de quatre ans au sein du cabinet Castaldi Mourre & Partners, avant de rejoindre Clifford Chance à New York en 2005.
Yasmine Lahlou est actuellement vice-présidente des comités des litiges internationaux et de l’arbitrage international de l’association du barreau américain. Elle est membre du comité de rédaction du bulletin sur la résolution des litiges de la Cour internationale d’arbitrage. Elle est également membre du comité d’examen par les pairs de la revue américaine d’arbitrage international de l’école de droit de l’université de Columbia.
Par ailleurs, Yasmine Lahlou est coprésidente du groupe de travail de la chambre internationale d’arbitrage sur les dispositions relatives à la procédure accélérée. Membre de la Commission de l’arbitrage et de l’ADR de la CCI, membre du Conseil consultatif d’Africa Arbitration et membre sortant du conseil d’administration d’ArbitralWomen, elle est également l’ancienne coprésidente du comité du Moyen-Orient de la section de droit international de l’association du barreau américain (ABA),
Dans le rapport « Who’s Who Legal 2024 Arbitration », Yasmine Lahlou a été nommée comme l’un des 23 « Global Elite Thought Leaders » en Amérique du Nord, un titre réservé aux 2,5 % de praticiens les mieux classés et considérés comme « les meilleurs par leurs pairs et leurs clients, obtenant le plus grand nombre de recommandations dans la recherche . En outre, Yasmine Lahlou a été nommée numéro un sur la liste Who’s Who Legal 2019 : Future Leaders – Arbitration pour les Amériques, et a été reconnue dans Chambers USA et Super Lawyers. « Yasmine Lahlou est une praticienne très appréciée, dotée d’une « capacité exceptionnelle à lire une situation et à comprendre les besoins de son client ». Elle est intelligente, compétente et à l’écoute de ses clients ». (The Who’s Who Legal 2018: Future Leaders – Arbitration).
Guled Yusuf (Somalie)
Guled Yusuf est associé au sein du groupe d’arbitrage international du cabinet international d’avocats « Allen & Overy ». Il possède une grande expertise en matière d’arbitrage commercial international et de traités d’investissement, ainsi qu’en droit international public.
Guled Yusuf a représenté des entreprises, des gouvernements et des organisations internationales dans des procédures arbitrales institutionnelles et ad hoc, en tant que conseil et avocat, y compris dans des arbitrages relevant des règles de la CCI, de la Cour d’arbitrage international de Londres, du centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements et de la commission des Nations unies pour le droit commercial international.
Guled Yusuf possède une expertise particulière dans les secteurs de l’énergie, des ressources naturelles et des infrastructures, ainsi que dans les litiges relatifs aux continents européen et africain. Il conseille régulièrement ses clients sur un large éventail de sujets de droit international, notamment les différends entre États, le droit international des investissements, le droit commercial international, l’interprétation des traités, la délimitation des frontières, le droit international des droits de l’homme et l’immunité souveraine.
Guled Yusuf a été nommé par la République fédérale de Somalie au panel de conciliateurs du centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements. En outre, il est le délégué principal de la Somalie auprès de la commission des Nations unies pour le droit commercial international, notamment au sein du groupe de travail III (Réforme du règlement des différends entre investisseurs et États).
Bien avant, Guled Yusuf a été président du comité du Conseil des utilisateurs du Centre d’arbitrage international de Singapour (SIAC) pour l’Afrique, membre du comité exécutif du Conseil des utilisateurs du SIAC et membre du comité des jeunes du SIAC. Il a également été membre du comité d’arbitrage de l’association du barreau de la ville de New York.
Guled Yusuf figure dans tous les principaux annuaires juridiques depuis plusieurs années. Il est actuellement désigné par Legal500 comme « Next Generation Partner » dans les domaines de l’arbitrage international et du droit international public.
Paula Duarte Rocha (Mozambique)
Associée chez MDR Advogados, un cabinet d’avocats basé au Mozambique, Paula Duarte Rocha est spécialisée dans un large éventail de domaines et conseille des entreprises privées, des investisseurs nationaux ou étrangers ainsi que des entreprises publiques. Elle possède également une grande expérience et un palmarès remarquable en matière de transactions bancaires et de financement de projets. Elle est reconnue pour sa pratique des transactions internationales et des questions réglementaires.
En outre, Paula Duarte Rocha conseille les opérateurs économiques et les pouvoirs adjudicateurs en matière de marchés publics et de partenariats public-privé.
Depuis 2002, Paula Duarte Rocha est inscrite en tant qu’arbitre au centre d’arbitrage, de conciliation et de médiation du Mozambique (CACM), avec un intérêt particulier pour l’arbitrage commercial, soit en tant qu’arbitre désigné par les parties, soit en tant que présidente du tribunal arbitral. Elle a également été la rapporteuse nationale pour les questions fiscales au Mozambique pour l’association internationale du barreau, entre 2012 et 2014.
Depuis janvier 2014, Paula Duarte Rocha est consultante, sur les questions relatives au Mozambique, du cabinet portugais « Morais Leitão, Galvão Teles, Soares da Silva & Associados ».
Elle est membre du comité d’internationalisation du Mozambique du centre d’arbitrage commercial.
Par ailleurs, inscrite au barreau du Mozambique, Paula Duarte a été présidente de la commission nationale de stage et d’examen d’entrée du barreau mozambicain (2014), puis membre du Conseil national du barreau mozambicain (2016).
Paula Duarte est titulaire d’une licence en droit, obtenu à l’université polytechnique du Mozambique en 2001. Elle a également suivi des cours d’arbitrage du centre d’arbitrage, de conciliation et de médiation, en 2002, ainsi que des cours sur le droit international du pétrole et du gaz, les contrats et les négociations (Association of International Petroleum Negotiators – AIPN, Institute for Energy Law of the Centre for American and International Law et Rocky Mountain Mineral Law Foundation – RMMLF).
Sami Houerbi (Tunisie)
Depuis 2008, Sami Houerbi est le fondateur du cabinet d’avocats Houerbi, Avocat spécialisé dans l’arbitrage avec plus de 25 ans d’expérience, il pratique l’arbitrage commercial international dans les domaines de l’énergie, de la distribution internationale, des joint-ventures, de la construction et des investissements étrangers et de la résolution des conflits internationaux.
De 2005 à 2021, Sami Houerbi a été directeur de l’arbitrage et de l’ADR à la Cour internationale d’arbitrage de la CCI pour la Méditerranée, le Moyen-Orient et l’Afrique. Il était chargé d’organiser des formations de renforcement des capacités et de créer des partenariats stratégiques avec tous les acteurs juridiques : représentants de l’État, juristes d’entreprise, avocats et les juges, etc.
De 1999 à 2005, Sami Houerbi a été conseiller juridique adjoint à la Cour internationale d’arbitrage de la CCI, où il était responsable de la gestion et de la supervision de centaines de procédures d’arbitrage international.
Depuis 2006, Sami Houerbi intervient régulièrement comme conseil et arbitre dans le cadre d’arbitrages internationaux ad hoc et institutionnels sous l’égide de la CCI, du centre d’arbitrage international de Dubaï (DIAC), du centre d’arbitrage de la Chambre de commerce de l’Iran, du centre régional du Caire pour l’arbitrage commercial international et des règles suisses, avec une expérience avérée dans les procédures de mise en œuvre des sentences internationales.
Par ailleurs, Sami Houerbi a contribué à plusieurs publications dans le domaine de l’arbitrage international. Ainsi, il est l’auteur du chapitre sur l’Afrique du Nord dans l’ouvrage « Wolters Kluwer – Arbitration in Africa : A Practitioner’s Guide »
Sami Houerbi a commencé sa carrière juridique en 1992 dans des cabinets d’avocats français et allemands à Munich (Allemagne) et à Paris (France). Il parle couramment le français, l’arabe, l’anglais et l’allemand.
Il est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en droit international de l’Université de Paris II et d’un LL.M en droit allemand de l’Université Ludwig-Maximilian de Munich.
Jean Chiazor Anishere (Nigeria)
Jean Chiazor Anishere est l’un des avocats les plus éminents du secteur maritime du Nigeria. Elle est titulaire d’une licence en droit (LL. B) de l’université d’Ife, Ile-Ife, 1985 (aujourd’hui université Obafemi Awolowo) ; d’une maîtrise en droit, LL. M de l’université de Lagos, Akoka, en 1994, et d’une maîtrise en gestion des transports de l’université Ladoke Akintola, 1995. Elle détient également un certificat de mérite en transport maritime (Anatomie du transport maritime) de la Cambridge Academy of Transport, Royaume-Uni, obtenu en 1996.
Admise au barreau nigérian en 1986, Jean Chiazor a prêté serment en tant que notaire public auprès de la Cour suprême du Nigeria en 1990.
Consultante juridique maritime auprès de la commission maritime de la Chambre des représentants du Nigeria, Jean Chiazor Anishere a formé la première série d’agents chargés de l’application de la législation sur le cabotage pour l’agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes.
Membre fondatrice du comité du Conseil des chargeurs nigérians, en collaboration avec l’institut national nigérian de la magistrature pour le séminaire maritime semestriel destiné aux juges, Jean Chiazor a également été coprésidente du comité de réforme du droit de l’amirauté et de la procédure nigériane, en 2020.
Elle est aussi actuellement coprésidente du comité de planification de la conférence centenaire ICC-Afrique, membre de l’association internationale du barreau ; présidente du comité de protection sociale de l’association du barreau nigérian ; membre de l’Institut agréé des arbitres du Royaume-Uni ; membre du conseil de la Chambre nigériane de la marine marchande; membre de l’Institute of Directors au Nigeria et au Royaume-Uni ; conseillère juridique/membre de Women in Energy, Nigeria (WIEN) ; conseillère juridique/membre de Women in Commonwealth Business Network, Nigeria (CBWN) ; Vice-présidente de l’association des arbitres maritimes du Nigeria (MAAN) ; membre du comité exécutif de l’association nigériane de droit maritime (NMLA).
Ancienne présidente de l’association des femmes dans le transport maritime et le commerce (WISTA-Nigeria), Jean Chiazor est également l’ancienne présidente de l’organisation des femmes africaines dans le secteur maritime (WIMA-Nigeria) ; ancienne présidente continentale, secrétaire financière du Conseil des avocats principaux du Nigeria (BOSAN) ; Femmes africaines dans le secteur maritime (WIMAFRICA) et représentante unique des Nations unies/de l’Union africaine pour les femmes africaines dans le secteur maritime (WIMAFRICA) ;
Auteure à succès, Jean Chiazor a déjà écrit cinq volumes d’essais en amirauté – une collection complète d’essais et de documents savants axés sur le droit maritime, publiés par l’un des principaux éditeurs britanniques d’ouvrages maritimes – Petrospot UK. Les livres de Jean Chiazor sont également disponibles dans les bibliothèques du British Council.
Par ailleurs, Jean Chiazor est aussi la rédactrice en chef de « Admiralty Law Reports of Nigeria », volumes 1 – 32 (un recueil de jugements sur les questions d’amirauté au Nigeria, de la Haute Cour fédérale à la Cour suprême du Nigeria) avec un index complet des affaires publiées jusqu’à présent.
Le centre biographique international de Cambridge lui a décerné le titre de femme internationale de l’année 1997-1998, en reconnaissance des services qu’elle a rendus au droit, ainsi que le titre de professionnelle internationale de l’année 2005, pour l’excellence de sa pratique dans le domaine du droit.
Lino Diamvutu (Angola)
Associé fondateur de LWD Advogado, en Angola, Lino Diamvutu est également, depuis janvier 2023, membre du panel d’arbitres du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Il a été nommé par la République d’Angola pour représenter le pays dans cette institution. Auparavant, Lino Diamvutu a été arbitre indépendant pendant 12 ans.
Professeur à la faculté de droit de l’université Agostinho Neto, en Angola, il a aussi été chef du service juridique de ENSA – Seguros de Angola, la principale compagnie d’assurance en Angola. Il a également été conseiller juridique à la direction nationale de l’aviation civile.
Lino Diamvutu est titulaire d’un doctorat en droit de l’université de Lisbonne, au Portugal ainsi que d’un Master 2 en droit de l’université libre de Bruxelles.
Tafadzwa Pasipanodya (Zimbabwe)
Tafadzwa Pasipanodya est associée au sein du département de contentieux et d’arbitrage international de Foley Hoag, un cabinet américain d’avocats rassemblant des avocats exerçant dans tous les domaines du droit des affaires.
Au sein du cabinet, Tafadzwa Pasipanodya préside le groupe de pratique Afrique. Depuis près de vingt ans, elle représente, devant les tribunaux d’arbitrage, des États souverains du monde entier dans des arbitrages investisseur-État concernant les ressources naturelles, l’exploitation minière, l’environnement, les infrastructures et la politique de santé.
Tafadzwa Pasipanodya travaille également au sein du département Global Business and Human Rights de Foley Hoag, qui conseille les entreprises, les États et les organisations intergouvernementales sur divers aspects des opérations commerciales, notamment les droits de l’homme, le développement durable, l’environnement et la négociation de partenariats public-privé.
Tafadzwa Pasipanodya a également conseillé des États dans des litiges contre d’autres États concernant le droit de la mer, les délimitations maritimes, les revendications territoriales, les droits de l’homme et les droits environnementaux devant la Cour internationale de justice (CIJ), les tribunaux de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) et d’autres instances. En outre, elle a représenté des États étrangers dans des procédures judiciaires fédérales américaines.
En tant que membre de la Cour d’arbitrage de la CCI, Tafadzwa Pasipanodya participe à la supervision judiciaire des procédures d’arbitrage de la CCI, notamment en examinant et en approuvant les sentences arbitrales et en décidant de la récusation des arbitres.
L’expertise de Tafadzwa Pasipanodya en matière de contentieux et d’arbitrage internationaux a été reconnue par Global Arbitration Review (GAR), qui l’a nommée dans son guide 2023 « 45 Under 45 » (45 de moins de 45 ans), par Latinvex, qui l’a classée parmi les 28 meilleures avocates en arbitrage travaillant sur des questions latino-américaines dans le monde, et par Africa Arbitration Academy, Africa Arbitration et l’Association of Young Arbitrators (AYA), qui l’ont classée parmi les 30 meilleurs praticiens de l’arbitrage d’Afrique. Elle a également été reconnue par Chambers & Partners, Who’s Who Legal : Arbitrage, Legal 500 : USA, Legal 500 : Latin America, et Lawyer Monthly.
Avant de rejoindre Foley Hoag, Tafadzwa Pasipanodya a travaillé avec plusieurs organisations intergouvernementales et non gouvernementales dans le cadre de la poursuite de génocidaires présumés au Rwanda, des ressources naturelles et des conflits en Angola, de la discrimination par les castes au Népal et en Inde, de la politique américano-africaine, de la santé des Roms et des prisonniers en Roumanie ainsi que de la reconstruction post-conflit au Sri Lanka.
Tafadzwa Pasipanodya est titulaire d’un Juris Doctor de la New York University School of Law, obtenu en 2008 et d’un Master en affaires publiques de la Princeton University School of International and Public Affairs, obtenu en 2004 ainsi que d’une licence en droit du Macalester College, magna cum laude, obtenu en 2001.
Atinoukê Amadou (Bénin)
Avocate au barreau de Paris, Atinoukê Kayeyemi AMADOU est la fondatrice du cabinet Ọya. Elle exerce principalement une activité de conseil en droit des affaires auprès du secteur public ainsi que pour des entreprises françaises, d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale dans les secteurs suivants : énergies et infrastructures, industries, nouvelles technologies et médias.
Atinoukê Kayeyemi a commencé sa carrière dans des cabinets d’avocats internationaux tels que CMS Francis Lefebvre, Ernst and Young, Herbert Smith Freehills LLP, LPA-CGR Avocats (anciennement Lefebvre Pelletier et Associés), mais aussi dans des entreprises telles que Deloitte SA Luxembourg, ou des organismes publics tels que le centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation de la chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CAMeC-CCIB).
Docteure en droit. Atinoukê Kayeyemi a été la première femme conseillère technique auprès du secrétaire permanent de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) et a également occupé le poste de conseillère spéciale auprès d’un ancien ministre béninois de la justice.
Sa fonction de conseillère technique au sein du secrétariat de l’OHADA lui a conféré une expertise en matière de compréhension institutionnelle de l’organisation et de son droit, ce qui lui permet de conseiller avec pertinence les gouvernements des Etats parties à l’OHADA, notamment dans la mise en conformité de leur droit national avec les dispositions de l’OHADA.
Bobson Coulibaly (Burkina Faso)
Membre des barreaux de Montréal et du Burkina Faso, Maître Bobson Coulibaly est associée au sein du cabinet SCP Yanogo Bobson, un cabinet d’avocats spécialisé en droit des affaires, situé à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Avocate spécialisée en droit minier, en droit de l’énergie et en droit commercial, elle a conseillé diverses multinationales en Afrique de l’Ouest, notamment au Burkina Faso, au Togo, au Niger et au Mali.
Dans ce cadre, elle a assisté des clients dans la négociation de contrats commerciaux, conformément au règlement OHADA.
En outre, Maître Bobson Coulibaly a été avocate-spécialisée pour diverses sociétés multinationales dans le cadre de nombreuses cessions et acquisitions. Elle conseille également ses clients en matière d’investissement en Afrique francophone.
Dans le secteur minier, Maître Bobson Coulibaly a participé à de nombreuses transactions impliquant la négociation de contrats, la création de nouvelles entreprises ainsi que la création de co-entreprises entre des sociétés minières internationales et des entreprises locales. A ce titre, elle est conseillère juridique de nombreuses sociétés minières opérant au Burkina Faso.
Maître Bobson COULIBALY intervient aussi dans le secteur de l’énergie et a été impliquée dans toutes les transactions récentes liées au financement des centrales solaires au Burkina Faso, où elle a également participé à l’élaboration des lois et des règlements.
Membre de l’équipe recrutée par la Banque mondiale pour assister le gouvernement burkinabè dans la révision de son Code minier et des décrets applicables depuis 2010, elle assiste régulièrement la Chambre des mines du Burkina Faso.
Maïtre Bobson Coulibaly est titulaire d’un diplôme en administration des affaires de l’université McGill, au Canada ; d’une licence en droit de l’université de Montréal ainsi que d’un master en droit et en économie des universités de Rotterdam (Pays-Bas), de Bologne (Italie) et de Vienne (Autriche).
Mamadou Diarra (Mali)
inscrit au tableau de l’Ordre des avocats du Mali depuis 1995, Maître Mamadou Gaoussou Diarra a une bonne connaissance de l’environnement juridique et institutionnel des affaires au Mali, et du monde diplomatique dans la sous-région et à l’international. Il a également une expérience pratique et théorique de l’arbitrage.
Expert en droit OHADA et dans le domaine minier, il conseille de nombreuses multinationales, et intervient dans la plupart des gros projets miniers au Mali pour les porteurs de titres et pour les sous-traitants).
En outre, Me Mamadou Diarra connaît l’environnement juridique dans le domaine des nouvelles technologies et des télécommunications au Mali et dans la sous-région, A ce titre, il a participé à toutes les phases clé de l’élaboration du cadre législatif et règlementaire en vigueur, à différents titres, et participé au processus de privatisation de l’opérateur historique de téléphonie au Mali, dont 51% de l’actionnariat a été vendu à Maroc Télécom. Il a aussi participé à la finalisation de la transaction sur la troisième licence.
Actuellement, Me Mamadou Diarra est consultant chargé de l’accompagnement de l’Etat malien dans la procédure d’octroi de la 4ème licence globale d’exploitation de réseaux de télécommunication au Mali.
Entre 2013 et 2016, Me Mamadou Diarra a aussi occupé des fonctions ministérielles au sein du gouvernement malien, dont la dernière en tant que ministre de l’investissements et du secteur privé. Ancien secrétaire général adjoint de l’Ordre des avocats du Mali, et ancien président de l’association des jeunes avocats du Mali, Maître Mamadou G. DIARRA a été décoré commandeur de l’Ordre National du Mérite Français, en 2016.
Amani Khalifa (Egypte)
Spécialiste de l’arbitrage, Amani Khalifa est associée au sein du cabinet international « Freshfields Bruckhaus Deringer », dans le département des litiges relatifs aux projets mondiaux. Basée à Riyadh, elle s’occupe de litiges de construction complexes et de grande envergure liés à des projets en Arabie saoudite et dans toute la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), en particulier dans les secteurs de l’énergie et de l’infrastructure.
Amani Khalifa est autorisée à pratiquer le droit en Égypte, en Angleterre et au Pays de Galles, ainsi que dans l’État de New York.
Désignée comme l’un des 45 meilleurs praticiens de l’arbitrage de moins de 45 ans par Global Arbitration Review, Amani Khalifa est juge de cassation au Royaume de Bahreïn, détachée auprès de la Chambre de règlement des différends de Bahreïn (Bahrain Chamber for Dispute Resolution). Elle est également vice-présidente du Conseil des utilisateurs arabes de la Cour d’arbitrage international de Londres. Elle est arbitre au sein du tribunal arbitral du basket-ball, un tribunal indépendant reconnu par la fédération international de basketball, et auditionne les cas de corruption au sein de l’agence internationale pour l’intégrité du tennis.
Bien plus, Amani Khalifa siège également fréquemment en tant qu’arbitre dans des litiges d’infrastructure dans toute la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
Victoria Barth* (Ghana)
Victoria Barth est Managing Partner de Sam Okudzeto & Associates, un cabinet juridique de premier plan au Ghana. Au sein de ce cabinet, elle dirige également l’équipe chargée des litiges et de la gestion des différends et supervise la conduite des litiges, qu’ils soient ou non de nature contentieuse, afin d’obtenir le meilleur résultat possible pour ses clients.
Elle a plus de 20 ans d’expérience dans la pratique juridique, avec une spécialisation dans les litiges civils et la résolution des conflits.
Victoria Barth a été à la tête de plusieurs procès historiques, effectuant les analyses requises et comparaissant devant les cours supérieures du Ghana pour représenter ses clients. Au cours de sa carrière, elle a représenté plusieurs clients locaux et internationaux, notamment la Millennium Development Authority (MiDA), Enterprise Group PLC, Enterprise Life Assurance Company Ltd et Enterprise Funeral Services Gh Ltd, Ghana Institute of Management and Public Administration (GIMPA) et Standard Chartered Bank Ghana.
Victoria Barth a été l’avocate principale du gouvernement ghanéen dans l’affaire BxC v MiDA, dans laquelle elle s’est opposée avec succès à une demande visant à restreindre l’exécution de la concession pour la gestion, l’exploitation et les investissements dans le secteur de la distribution de l’électricité au Ghana, d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Grâce à sa solide défense de la concession, elle a également dirigé l’exécution d’une garantie de plusieurs millions de dollars en faveur du client.
Victoria Barth est titulaire d’une licence en droit de l’université de Southampton (Royaume-Uni), d’un diplôme de troisième cycle du Legal Practitioners Course – College of Law, Guildford (Royaume-Uni) et d’un certificat de qualification de la Ghana School of Law.
Elle a commencé sa carrière en 2002 en tant que procureure adjointe au sein de la division civile du département du procureur général. Elle a rejoint le cabinet Sam Okudzeto en 2003 en tant que collaboratrice junior. Elle a été élue associée en 2013 et Managing Partner en 2018.
Victoria Barth enseigne la plaidoirie et l’éthique juridique à la Ghana School of Law et est membre du groupe de travail de la Chambre de commerce internationale CCI « Addressing Issues of Corruption in International Arbitration » (Traiter les questions de corruption dans l’arbitrage international) Actuellement, elle est aussi administratrice non exécutive de la Prudential Bank Ltd et de l’association SOS Children’s Villages au Ghana.
Funmi Roberts * (Nigeria)
Funmi Roberts est la fondatrice et l’associée principale de Funmi Roberts & Co., un cabinet d’avocats de premier plan. Décrite comme une dirigeante avisée, elle a été major de sa promotion lors de l’obtention de son premier diplôme de licence, de l’obtention de sa maîtrise en droit, ainsi qu’à l’école de droit du Nigeria.
Avocate spécialisée dans le droit commercial des entreprises et experte en règlement des litiges, Funmi Roberts est membre de l’association du barreau nigérian et a été membre du conseil exécutif national, l’organe décisionnel le plus élevé de cette organisation faîtière des avocats au Nigeria. Elle a également été membre du conseil de la section du droit des affaires de l’organisation.
Membre du conseil d’administration du palais de justice multi-porte de l’État d’Oyo et de la Cour d’arbitrage de Lagos, entre autres, Funmi Roberts est également présidente du comité national sur l’abrogation et la réadoption de la loi régissant l’arbitrage au Nigeria, à savoir la loi sur l’arbitrage et la conciliation.
En outre, Funmi Roberts est, entre autres, membre de l’association internationale du barreau, de l’Arbitral Women, une organisation internationale non gouvernementale qui rassemble des femmes pratiquant la résolution des litiges internationaux ; de l’association des arbitres maritimes du Nigeria ; de la Société pour la gouvernance d’entreprise au Nigeria du panel d’arbitres internationaux du Centre d’arbitrage international de Kigali (KIAC), de l’association internationale des professionnels de la restructuration, de l’insolvabilité et de la faillite.
Elle est membre de la commission de la Chambre de commerce internationale sur l’arbitrage et la résolution à l’amiable des conflits (Amicable dispute resolution) ; membre et tutrice de l’Institut agréé des arbitres (Royaume-Uni), formatrice, médiatrice accréditée et membre des médiateurs mondiaux du Centre pour le règlement efficace des différends (CEDR), basé au Royaume-Uni.
Sylvia Kasanga (Kenya)
Membre du Sénat kényan depuis 2017, Sylvia Mueni Kasanga a commencé sa carrière en tant qu’architecte il y a 19 ans. Depuis 2003, elle est la fondatrice et directrice générale de Sycum Solutions Company, un cabinet d’architecture et de gestion de la construction. Elle est également une arbitre respectée, membre du conseil du Chartered Institute of Arbitrators Kenya et membre du Chartered Institute of Arbitrators UK.
Ardente promotrice des mécanismes alternatifs de résolution des conflits, elle a notamment parrainé le projet de loi kényan sur les modes alternatifs de résolution des conflits .
Noella Lubano* (Kenya)
Associée chez Oraro & Company Advocates, Noella Lubano est décrite comme une experte reconnue en matière de résolution des litiges et d’arbitrage. Elle est spécialisée dans la recherche et le recouvrement d’actifs, les litiges commerciaux, les conflits du travail et les conflits entre actionnaires. Elle est également réputée pour son expertise en matière d’arbitrage international, d’insolvabilité et de restructuration.
Classée par Chambers Global dans la catégorie « Résolution des litiges », ses clients, explique-t-on, la louent pour son « extrême professionnalisme et son accessibilité », tandis que d’autres affirment que « son niveau de connaissance des sujets, en particulier des questions de droit des sociétés, est exceptionnel ». Legal 500 l’a également reconnue dans les classements 2021 et 2020 en tant qu’associée de la prochaine génération, des sources affirmant qu’elle est « réactive, qu’elle mène de très bonnes recherches bien pensées, et qu’elle est accessible et pleine d’esprit ».
Noella Lubano a récemment été reconnue par les Nairobi Legal Awards comme l’une des 10 meilleures avocates dans la catégorie « Praticiens du contentieux » et comme l’une des « 50 jeunes arbitres les plus prometteurs d’Afrique en 2020 » par l’Association of Young Arbitrators.
Noella Lubano, indique-t-on, est une oratrice éloquente qui s’est exprimée sur divers sujets relatifs à l’arbitrage international lors de la Conférence sur l’arbitrage international à Kigali (Rwanda) en 2017, à Addis-Abeba (Éthiopie) en 2018 et à Nairobi (Kenya) en 2019. Elle a également partagé ses connaissances juridiques dans le monde entier, notamment au Royaume-Uni et en Autriche.
Noella Lubano est titulaire d’une maîtrise (LLM) de l’université du Cap, d’une licence en droit de l’université de Nairobi (Kenya) et d’un diplôme en droit de la Kenya School of Law.
Fatma Amira Abdallah* (Tunisie)
Enseignante universitaire et avocate spécialisée en arbitrage et en résolution à l’amiable des conflits (ADR), Fatma Amira Abdallah exerce au sein du département arbitrage, médiation, négociation et contentieux du Cabinet ABDELLY & ASSOCIATES. Dans ce cadre, elle intervient comme conseil dans le cadre d’arbitrages commerciaux et d’investissement. Ainsi, elle a conseillé des Etats et des investisseurs dans plusieurs arbitrages complexes de la Cour internationale d’arbitrage, concernant notamment des différends dans les secteurs minier, pétrolier, gazier, de l’industrie, des infrastructures et du droit des sociétés. Ses domaines de compétence sont l’arbitrage, la médiation, le droit des contrats, le droit de l’investissement, le droit des sociétés, le droit du commerce international et le contentieux des affaires.
Fatma Amira Abdallah est également enseignante universitaire en droit de l’arbitrage, droit des sociétés commerciales et droit civil. Elle encadre également des mémoires de fin d’études à l’institut des hautes études commerciales de Carthage, à Tunis.
Fatma Amira Abdallah est titulaire d’un Master en droit des contrats et investissements de la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, où elle est sortie major de sa promotion.
Chloé de Jager* (Afrique du Sud)
Basée à Johannesburg et associée principale du Cabinet international britannique Pinsent Masons,
Chloé Jager est une représentante sortante du Young Arbitration and ADR Forum (YAAF) de la chambre internationale de commerce pour le chapitre Afrique. Elle est spécialisée dans le droit de la construction et conseille des clients dans les secteurs de l’énergie, des industries extractives et des infrastructures, en se concentrant sur les arbitrages internationaux et nationaux, ainsi que sur les modes alternatifs de résolution des conflits
Elle est titulaire d’un Master en droit de la construction et règlement des différends du Kings College de Londres, avec une expertise dans les grands projets d’infrastructure.
Mohamed Abdel Raouf* (Egypte)
Mohamed Abdel Raouf est associé et responsable du groupe d’arbitrage international au cabinet d’avocats ABDEL RAOUF, au Caire (Égypte).
Ancien directeur du centre régional du Caire pour l’arbitrage commercial international (CRCICA) et professeur associé à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Mohamed Abdel Raouf est spécialisé dans l’arbitrage international et le règlement extrajudiciaire des litiges ainsi que dans les contrats commerciaux, les accords d’investissement, la construction, l’immobilier et les litiges liés au sport.
Mohamed Abdel Raouf est titulaire d’un doctorat en droit privé de l’université de Montpellier I, France. Le sujet de sa thèse était « L’arbitre international et les contrats d’État » (publié).
Dr. Abdel Raouf est membre du conseil consultatif et ancien vice-président du Conseil international pour l’arbitrage commercial (CICA) ; vice-président du conseil d’administration et membre du comité consultatif du Centre régional du Caire pour l’arbitrage commercial international (CRCICA) ; membre de la Cour permanente d’arbitrage (CPA) ; arbitre inscrit sur la liste des arbitres du tribunal arbitral du sport (TAS) ; conciliateur désigné par le président du groupe de la Banque mondiale pour siéger sur la liste des conciliateurs tenue par le centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) ; médiateur accrédité par le Centre pour un règlement efficace des différends (CEDR) ; président de la branche égyptienne du Chartered College of Arbitration (CCA), médiateur accrédité par le CCA ; conciliateur désigné par le président du Groupe de la Banque mondiale pour faire partie du panel de conciliateurs du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements ; médiateur accrédité par le Centre pour le règlement efficace des différends ; président de la branche égyptienne du Chartered Institute of Arbitrators (CIArb) ; membre du comité d’arbitrage de la Cour d’arbitrage de Lagos (LCA) et membre du conseil d’administration du Saudi Center for Commercial Arbitration (SCCA).
Mohamed Abdel Raouf est classé par Chambers and Partners dans son Global Rankings parmi les « arbitres les plus demandés » et les meilleurs en Égypte.
Vincent Kizito Beyuo (Ghana)
Vincent Kizito Beyuo est l’associé directeur de Beyuo Jumu & Co, un cabinet d’avocats basé à Accra.
Avocat depuis près de 30 ans, Kizito Byuo se consacre principalement au droit des sociétés et au droit commercial, ainsi qu’au contentieux et à l’arbitrage. Il a conseillé un grand nombre de clients, tant nationaux qu’internationaux, allant de grandes multinationales à de petites entreprises en phase de démarrage, dans le cadre d’un large éventail de transactions. Il continue de représenter des agences d’aide internationale, des entreprises multinationales et nationales, des institutions financières, y compris des banques de premier plan, dans le cadre de plusieurs litiges très médiatisés devant les tribunaux de première instance et d’appel du Ghana, dans des domaines tels que la gouvernance d’entreprise, le droit des sociétés, l’emploi, l’immobilier et d’autres contrats commerciaux.
Avocat des avocats, il a représenté le General Legal Council, l’organisme responsable de la formation juridique et de l’octroi des licences aux avocats, dans toutes sortes d’actions en justice. Il a représenté une institution financière internationale en ce qui concerne son immunité à l’égard des procédures judiciaires des tribunaux du Ghana. Il s’est également engagé dans un litige devant les tribunaux ghanéens concernant l’immunité d’un État sud-américain et de ses actifs militaires au Ghana.
En ce qui concerne la pratique de l’arbitrage, Kizito Byuo est intervenu à la fois comme conseil et comme arbitre unique ou co-arbitre. Il a été impliqué en tant que co-conseil local dans un arbitrage CCI portant sur la résiliation abusive d’un contrat d’infrastructure et en tant que co-conseil dans d’autres affaires d’arbitrage international. Il a été nommé arbitre unique et co-arbitre dans plusieurs arbitrages nationaux concernant des litiges commerciaux au Ghana.
Kizito Byuo siège au Conseil du service des prisons du Ghana en tant que représentant de l’Association du barreau du Ghana et siège également au Conseil d’administration de l’Université d’études professionnelles d’Accra. Il est un ancien membre du Rules of Court Committee, un organe créé en vertu de la Constitution du Ghana pour établir des règles et des règlements concernant la pratique et la procédure de tous les tribunaux du Ghana et des tribunaux et organes spécifiés.
Après ses études à l’université du Ghana, Kizito Byuo s’est inscrit à la Ghana School of Law et a été admis au barreau en 1993. Il a d’abord travaillé chez Tetteh and Co. et y est resté jusqu’en 2008, date à laquelle il a créé son propre cabinet, Beyuo & Co. Un an plus tard, Beyuo & Co. a fusionné avec Fountain Chambers pour former Beyuo Jumu & Co, dont il est toujours l’associé directeur.
Charles Nairac (Maurice)
Titulaire de la nationalité de l’île Maurice, du Royaume-Uni et de la France, Charles Nairac est, depuis 2001, associé au sein du département d’arbitrage international du cabinet White & Case LLP. Basé à Paris, Charles Nairac fournit des conseils en matière d’arbitrage commercial et d’arbitrage entre investisseurs et États, en particulier dans les secteurs de la construction et de l’énergie.
A ce titre, explique-t-on, il a résolu des litiges transfrontaliers difficiles en Afrique et en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Europe centrale et orientale, en apportant son soutien à un large éventail de clients, des gouvernements aux propriétaires d’entreprises familiales.
En outre, indique-t-on, Charles Nairac accepte également les nominations en tant qu’arbitre et a récemment agi en tant qu’arbitre désigné par les parties dans un litige complexe en matière de construction concernant un projet en Asie centrale.
Avant de rejoindre White & Case LLP en 2001, Charles Nairac a commencé sa carrière dans le domaine des fusions et acquisitions et de la finance dans un cabinet spécialisé, puis a été conseiller juridique interne d’une banque française à Singapour.
Charles Nairac est reconnu dans des répertoires juridiques de premier plan tels que Chambers, The Legal 500, l’International Who’s Who of Construction Lawyers et le Global Arbitration Review 100. Il enseigne également l’arbitrage international à Sciences-Po Paris, à l’université de Paris I, à l’université de Paris II et à l’université de Nancy.
Il est membre d’un certain nombre d’organisations reconnues dans le monde entier, parmi lesquelles Africa International Legal Awareness (Advisory Board), Paris, le Home of International Arbitration, IBA (Recognition and Enforcement of Arbitral Awards Subcommittee), le groupe de travail de la CCI sur les « institutions financières et l’arbitrage international » et « Maximizing the Probative Value of Witness Evidence ».
Kamal Sefrioui (Maroc)
Associé, responsable de l’arbitrage international au cabinet d’avocats Sefrioui, à Paris, Kamal Sefrioui est avocat au barreau de Paris depuis 2001 et au barreau de Genève depuis 2012.
Il est spécialisé en droit arabe, contrats de construction, arbitrage international, contrats de gouvernement et droit international public. A ce titre il a représenté des États et des entités étatiques dans de nombreux arbitrages internationaux (CCI, CPA, ad hoc, IATA) portant sur la responsabilité de l’État, la force majeure, les sanctions internationales, les conflits armés, les contrats gouvernementaux et les projets d’infrastructure complexes, la construction et l’ingénierie, l’aviation, la défense, l’énergie, les investissements internationaux et les questions commerciales, la corruption. Ainsi, il a notamment été conseil dans un arbitrage de construction de 300 millions de dollars régi par le droit libyen (2015-2018) ; conseil dans un arbitrage de défense de 60 millions d’euros régi par le droit suisse (2013-2016)… ; conseil dans un arbitrage de construction navale de 100 millions de dollars régi par le droit anglais (2013-2015) ; conseil dans un arbitrage énergétique de 70 millions de dollars régi par le droit tchadien (2013-2017) ; conseil dans plusieurs arbitrages aéronautiques (acquisitions et financement d’aéronefs) et maritimes (accidents en mer, chartes-parties) ; conseil dans plusieurs arbitrages fondés sur des traités de 100-150 millions d’euros impliquant des expropriations ; conseil dans de nombreux arbitrages fondés sur des traités impliquant des destructions pendant les troubles militaires et les révolutions arabes.
Kamal Sefrioui est titulaire d’une Maîtrise en droit international de l’université Paris II Panthéon-Assas (2002) ; d’un Master en histoire des relations internationales de l’université Saint-Joseph, Beyrouth (2005) et d’un diplôme d’études stratégiques et géopolitiques du centre d’études et de recherches stratégiques de l’université Saint-Joseph, Beyrouth (2005). Il est également diplômé de l’institut des hautes études de défense nationale, en France, en 2006.
Thierry Ngoga Gakuba (Rwanda)
Réélu membre de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI), Thierry Ngoga est également président de la commission Afrique de la CCI.
Associé chez Legal Line Partners au Rwanda, il se spécialise dans l’arbitrage, le contentieux commercial, le risque et la conformité, en particulier dans les domaines de la construction et de l’ingénierie, de la finance et de la banque, des participations, de l’investissement, de la fabrication et des coentreprises. Au cours des 13 dernières années, il s’est concentré sur le droit commercial, l’arbitrage et le règlement extrajudiciaire des litiges, le développement des entreprises et la formulation de politiques (réforme juridique).
Depuis 2012, Thierry Ngoga est également greffier et directeur du projet du règlement extrajudiciaire des litiges (ADR- Alternative dispute resolution en anglais) du centre d’arbitrage international de Kigali (KIAC). Avant cela, il a été le greffier du centre pendant 4 ans.
Au cours des 19 dernières années de sa carrière, Thierry Ngoga a agi en tant que conseil et a notamment été nommé expert, co-arbitre, arbitre unique et président dans des arbitrages au Centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca et au Centre d’arbitrage international de Kigali et ad hoc en droit rwandais, anglais, nigérian, marocain, zambien et suisse avec des sièges à Kigali, Casablanca, nigérian, Londres et Paris.
Thierry Ngoga a co-administré les procédures d’arbitrage au Centre d’arbitrage international de Kigali (en nommant les tribunaux, en les conseillant et en partageant les meilleures pratiques avec les parties sur des questions juridiques complexes découlant des procédures d’arbitrage). Il a aussi participé activement à la stratégie de développement commercial de ce centre. En outre Thierry Ngoga a récemment agi en tant qu’arbitre dans un arbitrage international entre une société d’un État partenaire d’Afrique de l’Est et une société d’un État d’Afrique du Nord-Est, dans le cadre d’un accord dans le domaine de l’industrie pharmaceutique (droit suisse).
Formé au Rwanda et en Suisse, Thierry Ngoga y a obtenu respectivement une licence en droit, un diplôme de pratique juridique et un diplôme d’arbitrage international en tant que praticien de l’arbitrage (ArbP).
Ancien boursier de la commission du Commonwealth en 2010, il a été secrétaire exécutif (CEO) de l’association du barreau du Rwanda et avocat interne au ministère de la justice et au ministère des affaires intérieures du pays.
Il est actuellement membre du conseil d’administration de la Rwanda Society of Authors, membre du comité de l’association internationale du barreau sur le commerce international des services juridiques et a également été membre du conseil d’administration de Transparency International Rwanda.
Thierry Ngoga est membre du conseil consultatif de l’école d’arbitrage international de l’université Queen Mary de Londres. Auparavant, il a été respectivement premier greffier du KIAC, directeur général de l’association du barreau rwandais et conseiller juridique interne.
Priyesh Daya (Afrique du Sud)
Avocat admis à la Haute Cour d’Afrique du Sud et Partenaire chez Webber Wentzel, l’un des principaux cabinets d’avocats d’Afrique du Sud, Priyesh Daya est un expert dans tous les aspects de la résolution des litiges, avec un accent particulier sur les litiges commerciaux et d’entreprise. Il fournit également des conseils en matière d’arbitrage et de règlement alternatif des litiges. Il compte parmi ses clients des entreprises privées et des entités publiques parapubliques et a travaillé dans de nombreux secteurs, notamment l’exploitation minière, le pétrole et le gaz, ainsi que les services financiers.
Par ailleurs, Priyesh Daya possède une grande expertise dans les secteurs des télécommunications, de la construction et de l’ingénierie. Il a animé des ateliers, des séminaires et des présentations sur le règlement des litiges liés à la construction, la loi sur les sociétés et le code King sur la gouvernance d’entreprise (axé sur la conformité et la gestion des relations avec les parties prenantes, y compris le règlement extrajudiciaire des litiges).
Priyesh Daya est titulaire d’une licence en droit de l’université de Witwatersrand, en Afrique du Sud, obtenu en 1996 ; d’un diplôme en droit des sociétés (avec mention), de la Rand Afrikaans University, où il a également obtenu un diplôme supérieur en droit du travail et un diplôme supérieur en droit fiscal.
Priyesh Daya est également titulaire d’un certificat en droit du divertissement de l’université de Johannesburg (2006).
Membre de l’équipe de travail du comité King sur la gouvernance d’entreprise (King III) chargée des chapitres sur la conformité et la gestion des relations avec les parties prenantes, y compris la résolution alternative des litiges, il est également membre du comité du droit des sociétés de la Law Society of South Africa (Société juridique d’Afrique du Sud) et de la Law Society of the Northern Provinces (Barreau des provinces du Nord), depuis 2006.
Juvenalis Ngowi (Tanzanie)
Basé en Tanzanie, Juvenalis Ngowi a plus de 20 ans de carrière juridique. Il est un des associés fondateurs et chef du département des litiges et de la résolution des conflits chez East African Law Chambers, devenue Dentons EALC East African Law Chambers, filiale de Dentons, le plus grand cabinet d’avocats multinational. Ses compétences juridiques exceptionnelles lui ont valu d’être reconnu comme l’un des meilleurs avocats commerciaux de Tanzanie.
Avant de créer le cabinet en 2005, Juvenalis Ngowi a travaillé pendant cinq ans dans un cabinet d’avocats de premier plan.
Depuis 2013, il se consacre à la pratique de l’arbitrage et est membre d’organisations prestigieuses telles que l’Institut tanzanien d’arbitrage et le Chartered Institute of Arbitrators.
En tant qu’arbitre chevronné, indique-t-on, Juvenalis Ngowi a géré avec succès de nombreux litiges commerciaux complexes et de grande valeur dans les secteurs public et privé. Il est expert dans plusieurs domaines notamment le droit de la concurrence, la construction, les litiges miniers, les fusions et acquisitions, le droit foncier, l’immobilier, la banque et la finance, ainsi que les questions liées à l’emploi.
En outre, Juvenalis Ngowi possède une connaissance et une expérience approfondies du secteur de la construction, ayant traité des litiges découlant de diverses causes d’action. Son expertise s’étend à des questions telles que les variations de contrat, les résiliations, les demandes de paiement, les ruptures de contrat, les contrats de sous-traitance et la sécurité sur les chantiers de construction.
Reconnu pour son sens juridique, Juvenalis Ngowi siège, en tant qu’arbitre, dans de nombreux panels d’institutions d’arbitrage réputées. Il s’agit notamment du Conseil national de la construction (Tanzanie), du centre d’arbitrage international de Kigali (KIAC), de la commission d’arbitrage de Shanghai (SHAC), du centre d’arbitrage ADGM et de la commission chinoise d’arbitrage pour l’économie et le commerce international (CIETAC). En outre, il est membre accrédité de la fédération pour la gestion intégrée des conflits et membbre du panel d’arbitres commerciaux internationaux de la SADC.
En outre, Juvenalis Ngowi enseigne le droit de l’arbitrage international dans une université de Tanzanie.
Juvenalis est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Eastern and Southern African Management Institute (ESAMI) et d’une licence en droit (avec mention) de l’université de Dar es Salaam.
Patson Wilbroad Arinaitwe (Ouganda)
Patson Wilbroad Arinaitwe est associé principal chez Signum Advocates. un cabinet d’avocats jeune et dynamique basé en Ouganda. Avocat formé au Royaume-Uni et en Ouganda, il possède une expertise et une expérience dans les domaines des projets et de l’infrastructure, de la résolution des litiges commerciaux (en particulier les litiges commerciaux et d’entreprise et l’arbitrage), de l’emploi et des pensions.
A ce titre, Patson Wilbroad Arinaitwe a travaillé avec des leaders du marché pour structurer et conseiller certains des principaux projets d’infrastructure en Ouganda dans les secteurs de l’énergie, du pétrole et du gaz, de la santé et des transports.
Dans le cadre de mandats de résolution de litiges, Patson Wilbroad Arinaitwe a représenté un certain nombre d’entités locales et internationales devant toutes les juridictions sur un large éventail de litiges commerciaux dans différents secteurs, notamment l’énergie/pétrole et le gaz, l’exploitation minière, les transports, l’assurance, la banque et la finance, l’industrie manufacturière, l’agriculture et d’autres encore. Il a également participé à un certain nombre d’arbitrages nationaux et internationaux à la Cour d’arbitrage international de Londres et à la commission des Nations unies pour le droit commercial international (CNUDCI).
En 2022, Patson Wilbroad Arinaitwe a été reconnu comme l’un des 30 meilleurs praticiens de l’arbitrage en Afrique par l’académie d’arbitrage d’Afrique et L’association des jeunes arbitres d’Afrique. Il a également participé au programme de formation 2022 du programme phare de l’académie d’arbitrage de l’Afrique, organisé par des cabinets d’avocats et des institutions d’arbitrage internationaux de premier plan à Londres, au Royaume-Uni. Dans ce cadre, en 2015, il a été détaché auprès du cabinet d’avocats international Mayer Brown International LLP dans son bureau de Londres et à Blackstone Chambers à Londres dans le cadre du prestigieux programme International Lawyers for Africa (ILFA), avec un accent particulier sur le marché africain. Il y a travaillé sur des dossiers non contentieux et contentieux, sous la direction d’avocats et de juristes renommés.
Avant de rejoindre Signum en tant qu’associé, Patson Wilbroad Arinaitwe a été associé principal chez S&L Advocates (DLA Piper Africa). Il y a conseillé plusieurs clients nationaux et internationaux sur des questions liées aux projets et à l’infrastructure, à l’énergie, à la banque et à la finance, à l’emploi et aux pensions, aux litiges commerciaux, etc. Il a fourni des conseils sur plusieurs projets, notamment sur la conception, le financement et la construction d’un hôpital spécialisé de 400 millions de dollars en Ouganda, et a représenté une société énergétique régionale dans la structuration du financement, de la construction et de l’établissement d’une usine de carburants pour l’aviation de 5 millions de dollars dans le nord de l’Ouganda. Il a également été le principal consultant juridique, en association avec Castalia Advisory Group, pour la fourniture de services de conseil au gouvernement ougandais, représenté par le ministère de l’énergie et du développement minéral, en vue d’élaborer un cadre pour la participation du secteur privé dans le segment de la transmission d’électricité en Ouganda. Il a également conseillé plusieurs sociétés de projet et sponsors sur la structuration, le financement et l’octroi de licences pour plusieurs projets d’énergie renouvelable en Ouganda.
Patson Wilbroad Arinaitwe est membre de l’Uganda Law Society, de l’East African Law Society, de l’Energy Institute (Royaume-Uni), de Young ICCA, le réseau de connaissances sur l’arbitrage destiné aux jeunes praticiens et aux étudiants, fonctionnant sous les auspices du Conseil international pour l’arbitrage commercial (ICCA). Il est également membre du Young International Arbitration Group (YIAG), une association parrainée par la Cour d’arbitrage international de Londres qui s’adresse aux praticiens, aux étudiants et aux jeunes membres de la communauté de l’arbitrage.
Patson Wilbroad Arinaitwe est titulaire d’une Maîtrise en droit du pétrole et du gaz (distinction), de l’université Robert Gordon, à Aberdeen, en Écosse, ainsi que d’une licence en droit (avec mention), de l’’université chrétienne d’Ouganda, à Moukono, en Ouganda.
Mulopa Ndalameta (Zambie)
Mulopa Ndalameta est associé chez MAY and Company, un cabinet d’avocats basé en Zambie. Il est spécialisé en matière de résolution des litiges commerciaux et possède plus de 10 ans d’expérience en tant qu’avocat plaidant auprès de différents tribunaux. Il a représenté avec succès un large éventail de clients, tant locaux qu’internationaux, devant des tribunaux d’arbitrage et des cours supérieures en Zambie.
Mulopa Ndalameta est expert en arbitrage commercial, en particulier dans des secteurs tels que l’exploitation minière, les produits de grande consommation, l’agriculture et le commerce des matières premières. Ainsi, il a travaillé avec des clients estimés tels que Rio Tinto, Pick n Pay, IHS Towers et Standard Chartered Bank Plc, ce qui témoigne de sa réputation
Ancien étudiant de l’académie d’arbitrage d’Afrique, membre de l’ Institut agréé des arbitres (Chartered Institute of Arbitrators), Mulopa Ndalameta se spécialise dans le droit de la construction et est le représentant en Zambie de la plateforme africaine du droit de la construction (Africa Construction Law Platform), une initiative panafricaine mise en place par des praticiens du droit de la construction en Afrique et dans la diaspora afin de promouvoir la réflexion dans le domaine du droit et de la pratique de la construction en Afrique.
Khaled Abou El Houda (Sénégal )
Depuis 1999, Me Khaled Abou El Houda exerce en qualité d’avocat inscrit au barreau de l’ordre des avocats du Sénégal. Il exerce également en Côte d’Ivoire sur acceptation de demande d’autorisation d’ouverture d’un cabinet secondaire d’avocats délivrée par le barreau depuis le mois de février 2018.
Décrit comme un excellent praticien du droit des affaires, Me Houda a développé une expertise avérée et reconnue dans les domaines des banques, de la finance, des opérations de restructuration, fusion-acquisitions, financement de grands projets en infrastructures, en énergie et en mines.
Titulaire d’une Maitrise en droit des affaires de l’université d’Aix-Marseille et d’un Master en droit des affaires, Banque Finance, de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, il est inscrit comme arbitre à la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) d’Abidjan et au centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation (CAMC) de Dakar, ainsi que membre inscrit du centre international de médiation et d’arbitrage de Casablanca (CIMAC) .
Parlant le français, l’anglais et l’arabe, Me Khaled A Houda a accompagné des clients de divers pays d’Afrique ; Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Burkina Faso, Bénin, Niger, Togo) ; d’Europe : Royaume Uni, France, Espagne, Italie, Suisse, Pays bas ; d’Amérique : Canada, Etats-Unis ; d’Asie : Inde, Emirats Arabe Unis, Chine ainsi que et d’Océanie Australie.
Me Khaled A Houda est membre et secrétaire général de l’institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole Sénégal (ICM SENEGAL) ainsi que de la chambre américaine du commerce au Sénégal (AMCHAM SENEGAL).
Ses qualités d’avocat lui ont valu les reconnaissances de « Chambers Global, » « Who’s Who Legal, » et « International Financial Law.
Yamina Kebir (Algérie). Biographie non disponible.