Plantations et Huileries du Congo inaugure deux infrastructures majeures et rapproche les territoires de la Tshopo

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Dans une région où chaque kilomètre de route ouverte et chaque pont construit transforme le quotidien, Plantations et huileries du Congo (PHC) a marqué un tournant décisif dans la province de la Tshopo. En avril, la société a inauguré deux infrastructures majeures : la route Bokala-Wamba et le pont Loleka, symboles d’un engagement concret envers les communautés locales. Ces ouvrages ne font pas que relier des villages : ils ouvrent des voies nouvelles vers le développement, la cohésion sociale et l’espoir.

Les deux projets ont été réalisés dans le cadre des clauses sociales convenues avec les communautés locales, qui visent à désenclaver les territoires de Yahuma, Basoko et Isangi, tout en stimulant la cohésion sociale et les échanges économiques.

Bokala-Wamba : une route qui relance l’économie locale

S’étendant sur 38 kilomètres, la route Bokala-Wamba traverse les groupements de Bokala et Bogenda, en plein cœur du territoire de Basoko. Sa réhabilitation représente une véritable bouffée d’oxygène pour les populations locales, en permettant une meilleure circulation des personnes et des biens.

L’impact est immédiat et profondément ressenti sur le terrain, comme en témoigne Alphonse Bosuki Mbanga, chef de groupement de Bokala : « Nous remercions PHC pour avoir respecté ses engagements envers notre communauté. Cette route est une artère vitale pour notre développement. Elle permettra d’évacuer plus facilement nos produits agricoles, d’intensifier les échanges et de renforcer la cohésion entre les villages. »

Pour PHC, cet axe routier est bien plus qu’un simple projet d’infrastructure. Il reflète un engagement tenu et une volonté de bâtir avec les communautés un avenir plus prometteur. « La route Bokala-Wamba connecte les aspirations de toute une population à un avenir meilleur. Elle est un levier de croissance économique, sociale et humaine», souligne Darly Ifali, Area Social Manager de PHC Lokutu.

Pont Loleka : une nouvelle traversée pour l’unité territoriale

Entre Yahuma et Isangi, le pont Loleka s’impose comme un nouveau trait d’union. Long de 30 mètres et conçu pour supporter jusqu’à 20 tonnes, il met fin à des années d’isolement logistique et social pour les communautés riveraines. Ce qui était autrefois un obstacle quotidien devient désormais un vecteur d’intégration et de développement.

Le pont Loleka avant sa réhabilitation
The Lolelka Bridge after its renovation

La cérémonie d’inauguration, marquée par des rites coutumiers et une ferveur populaire, a mis en lumière l’importance stratégique de cet ouvrage. « Ce pont est un acquis précieux. J’invite toutes les populations riveraines à le protéger et à en faire bon usage. Il doit durer dans le temps et servir à nos enfants comme il nous sert aujourd’hui», a martelé Baudouin Likasakoy Likuku, chef de secteur de Bolinga.

L’impact est également économique, comme l’a rappelé Achille Mulandu, chef de site adjoint de PHC Lokutu : « Ce pont ne relie pas seulement deux rives : il connecte des vies, des territoires et des opportunités. Il jouera un rôle central dans le développement local en facilitant les échanges commerciaux entre les territoires de Yahuma et Isangi, et même avec la ville de Kisangani. »

PHC, moteur de progrès local et de transformation durable

En investissant là où les besoins sont les plus urgents, PHC confirme son positionnement d’acteur engagé pour le développement durable. La réhabilitation de la route Bokala-Wamba et la construction du pont Loleka ne sont pas de simples infrastructures : ce sont des catalyseurs de changement, des leviers d’espoir et des fondations pour un futur plus équitable.

PHC ne trace pas seulement des routes : elle trace un avenir.

Patrick Ndungidi
Journaliste et Storyteller
https://africanshapers.com

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