Médecins, avocat(e)s, artistes, sportives, entrepreneur(e)s, designers, etc. ces jumelles et jumeaux travaillent ensemble, pour la plupart, où évoluent dans un même domaine d’activité. A chaque fois, il s’agit d’une double success story, pour les concerné(e)s, leurs familles et leurs proches. Portraits.
Nokubonga et Nokwanda Khuzwayo,35 ans, actrices (Afrique du Sud)
Les deux sœurs sont les stars de la série sud-africaine à succès « Imbewu ». Dans le cadre de leurs activités, elles ont été membres de la tournée internationale du Roi Lion en 2007. Nokwanda était basée au Brésil et à Shanghai, tandis que Nokubonga était basée à Las Vegas, Hambourg, Londres et Taipei. Bien que les 2 jumelles soient identiques, elles ont de personnalités différentes, Nokubonga est extravertie et bavarde, tandis que Nokwanda est plus calme.
Anaïs et Canelle Mawasa, chanteuses Cameroun
Le duo féminin, basé en France, prévoit de sortir son album « OA » en 2021. Cet album fera suite au single éponyme, sortie en 2019. Les jumelles Mawasa ont fait leur premier pas dans la musique très jeunes en remportant, en 2002, le concours de jeunes talents organisé par l’Hôtel de ville de Paris. Par la suite, leur mère les a inscrites à l’agence des enfants du spectacle « Success » à Paris , où elles ont été choisies pour faire la publicité de la marque Erickson. En 2013, elles sortent leur premier album intitulé « Amina », dont le clip a été tourné à Mora au Nord Cameroun. En 2019, elles sont sorti le single « Oa ».
Liselle and Lisette So-oabes « Twinsfluencers », 24 ans, (Namibie)
Liselle et Lisette So-oabes mieux connues sous le nom de Twin_Zette ou Twin_Zelle ont été les ambassadrices de la marque Kauai Namibia (premier restaurant de santé de Namibie). Elles travaillent également comme agentes immobilières à temps partiel ainsi que comme maquilleuses et stylistes. Elles dirigent notamment Twin Tower Properties, une entreprise qui fournit une large gamme de services allant du crédit-bail au courtage.
Le parcours entrepreneurial des sœurs a débuté en 2013, alors qu’elles étaient en deuxième année à l’université des sciences et des technologies de la Namibie (NUST). Elles ont enregistré leur société, Twin Towers Investments CC (Twin Tower Properties) dont leur agence immobilière est issue. Elle ont pris leur décision après une session que le célèbre entrepreneur namibien, Lazarus Jacobs, a eue au NUST, où il a souligné : « Vous commencez par ce que vous savez faire». Les deux jumelles poursuivent toujours leurs études en gestion foncière et administration pour Twin_Zette et en études immobilières et évaluation pou Twin_Zelle, tout en étant agents immobiliers. Pendant leur première année d’études, elles ont travaillé, à temps partiel, dans l’activation (publicité sur le lieu de vente) pour le compte de Blueberry Marketing and Communications. C’est là que leur passion pour le branding s’est révélée.
Chanelle et Soleil Petit Cœur, chanteuses (Cameroun)
Les deux sœurs forment le groupe « Jumelle d’Afrique » depuis 5 ans, avec notamment déjà deux albums sur le marché. Le premier a été produit au Maroc et le deuxième au Tchad. Les jumelles, qui vivaient entre les deux pays, sont désormais basées au Sénégal. Entre 2018 et 2020, Jumelle d’Afrique a multiplié les productions et collaborations.
Justice et Innocent Mukheli, 34 ans, Photographes (Afrique du Sud)
Justice et Innocent Mukhel vivent à Soweto et font partie du trio « I see a different you », un collectif de photographes. Ils se sont faits connaître grâce à leur blog du même nom, sur lequel ils partagent leurs photos de l’Afrique du Sud, afin de proposer une autre image de ce pays, en particulier, et de l’Afrique en général. Repérés par Diesel, les jumeaux ont participé à la campagne publicitaire de lancement de la collection « Edun X Diesel » pour promouvoir une mode Made In Africa et des talents africains. Ils ont également exposé leurs travaux lors d’une expo à Tokyo.
Adama Tamba et Awa Tamba, 21 ans footballeuses, (Gambie)
Les sœurs jumelles, Adama Tamba et Awa Tamba, indique cafonline, ont réalisé leur rêve en 2012, lorsqu’elles ont fait leurs débuts avec la sélection U-17 de Gambie, à l’occasion d’un match de qualification à la coupe du monde féminine U-17 de la FIFA contre la Sierra Leone en 2012. Elles ont ainsi contribué à la qualification de l’équipe à la Coupe du monde féminine U-17 de la FIFA en Azerbaïdjan. Elles ont également joué pour l’équipe nationale lors du tournoi féminin UFOA A en Sierra Leone en mars 2020. Nées à Banjul, indique la Confédération africaine de football (CAF), les jumelles ont grandi au village d’enfants SOS à Bakoteh (périphérie de la capitale, Banjul), après avoir perdu leur mère à un jeune âge tandis que leur père, Lamin Tamba, un fermier, vit dans l’arrière-pays de la contrée ouest-africaine. C’est à l’école primaire qu’elles commencent par jouer avec leurs homologues masculins.
Actuellement, les sœurs Tamba jouent pour « Red Scorpions », l’une des meilleures équipes de première division féminine de la Gambie. Objectif : devenir professionnelles et jouer dans un championnat féminin majeur à l’étranger.
Bien qu’elles soient jumelles, il est facile de les différencier. Adama, mince et plus grande, est attaquante, tandis qu’Awa joue au poste de milieu de terrain défensif. Adama détient le record de son pays pour le plus grand nombre de buts en championnat et en équipe nationale. L’attaquante prolifique a marqué 165 buts en 114 matches de championnat, un nombre qui s’ajoute à ses 18 buts en 12 matchs avec l’équipe nationale. Les deux jumelles s’inspirent notamment des frères Nyassi (Sainey et Sanna), qu’elles ont accompagnés sur le terrain pendant les matchs de l’équipe nationale, en tant qu’Escort Kids.
En dehors du football, Adama et Awa gèrent désormais un restaurant après avoir suivi avec succès un programme de cours de formation professionnelle en gestion hôtelière avec le Gambia Girls Guide. Elles ont remporté plusieurs trophées avec Red Scorpions, notamment le championnat, la FA Cup et la Super Cup entre autres.
Feven et Helena Yohannes (Erythrée)
Feven et Helena Yohannes, jumelles érythréennes, qui se décrivent comme meilleures amies, sont les créatrices de la marque « 2 • 4 • 1 Cosmétiques ».« Née littéralement dans une hutte au Soudan, nous sommes devenues des réfugiés politiques et plus tard forcées (et chanceuses) de déménager à Rochester, New York avec notre famille »,expliquent les jumelles sur leur site. Helena est détentrice d’un double diplôme en gouvernement et sociologie du Skidmore College, tandis que Feven a étudié les médias et les communications, avec une mineure en anglais et en histoire de l’art, aux collèges Hobart et William Smith.
Danielle et Chantelle Dwomoh-Piper, mannequins, designer et blogueuses (Ghana/USA)
Danielle et Chantelle Dwomoh-Piper sont les créatrices de la marque de vêtements « Dpipertwins », dont les créations ont notamment été portées par des célébrités telles que Lupita Nyong’o, Ava Duvernay, Kelly Rowland, Jojo, Chrisette Michele, Angela Simmons, la Miss Univers 2011 Leila Lopes, Karen Civil et Towanda Braxton. Elles ont été publiées dans de prestigieux magazines comme WWD, Elle SA, Essence, HuffingtonPost, Lucky Magazine, Marie Claire, Buzzfeed et The New York Daily Newspaper,. Leurs créations ont également été exposées à des semaines de la mode du monde entier, notamment à la New York Fashion Week, à la Fashion Week Arise Magazine, à la Glitz Africa Fashion Week au Ghana, à la Caribbean International Fashion Week, à la Fashion week à Los Angeles.
Nées à New-York d’une mère caribéenne et d’un père ghanéen, les DPiperTwins sont fières de leurs racines et les affichent dans chaque collection avec de motifs imprimés africains colorés. Elles ont grandi au Ghana et sont ensuite retournées aux États-Unis pour poursuivre leurs rêves. Elles sont chacune détentrices d’une Licence de la High School of Fashion Industries ainsi que du prestigieux Fashion Institute of Technology avec leur licence. Après avoir obtenu son diplôme, Chantelle a effectué un stage chez Shwartz & Benjamin, qui est le showroom de la célèbre créatrice de mode Diane von Fürstenberg, et d’autres marques, où elle a travaillé aux côtés de l’équipe de conception et de marketing. Pour sa part, Danielle a effectué un stage chez Marchesa et Maggie Norris Couture, où elle a perfectionné ses compétences grâce à une expérience pratique.
Andréa et Géraldine Tshibuabua, 17 ans, championnes du monde junior de Hip Hop (République démocratique du Congo)
Les deux sœurs jumelles, qui évoluent sous le nom de scène « An et Ge» ont été sacrées championnes du monde de hip hop, le 20 octobre 2018, à Leyde aux Pays-Bas, lors du championnat international organisé par Hip-Hop Unite, l’une des deux grandes fédérations internationales dans monde de la danse. Nées d’un père congolais et d’une mère congolaise et libanaise, ont hérité cette passion pour la danse de leur grande sœur, qui était aussi une grande fan de danse, de culture urbaine ou encore de films de danse. Elles pratiquent donc l’art de la danse comme amatrices depuis l’enfance et évoluent comme professionnelles depuis septembre 2014.
Linda et Manuella Eloundou, 18 ans, joueuses de tennis (Cameroun)
Nées le 18 mars 2002 à Efok, au Cameroun, les jumelles ont débuté le tennis en juin 2010, à l’âge de 8 ans, grâce à leur père Gaspard Eloundou, fasciné par le fait que, lors d’un match à Roland-Garros, Serena Williams avait porté une tenue aux couleurs du Cameroun. Depuis lors, les jumelles ont été championnes du Cameroun dans presque toutes les catégories et figurent parmi les meilleures joueuses de tennis du Cameroun. Prochain objectif : devenir les meilleures sur le plan international.
Dr Jerusalem Getahun Tessema et Dr Kalkidan Getahun Tessema, médecins (Ethiopie)
Les deux sœurs médecins ont fondé et dirigent Twins Medium Clinic, une clinique moderne située au quartier Bole Bulbula à Addis-Abeba. Toutes deux médecins généralistes expérimentées, elles sont diplômées de l’université d’Hawassa, qui compte un hôpital de référence servant environ 12 millions de personnes. Elles sont également diplômées du Collège médical d’Addis-Abeba et du Collège médical Hayat, une école de médecine à Addis-Abeba. Leurs domaines d’intervention incluent l’obstétrique et la gynécologie, la pédiatrie, la médecine interne, la planification familiale et la chirurgie mineure.
Mawunya Etsa Kudu et Mawusi Eyi Audrey Kudu, avocates (Ghana)
Les deux sœurs sont membres du barreau du Ghana depuis juin 2019. Mawunya Etsa Kudu a obtenu son diplôme de droit à la Ghana School of Law, avec une spécialisation en relations internationales et en développement. En 2017, en tant que stagiaire à la Banque mondiale au Ghana, elle a effectué des recherches sur des aspects du droit de l’eau pour le ministère ghanéen de l’assainissement. En 2016, elle a également été greffière pour les juges des cours supérieures du Ghana.
Bilingue, Mawunya etsa Kudu a été étudiante ambassadrice du programme d’échange American Field Service en France en 2011. En 2016, elle a également été lauréate, pour son essai sur les réfugiés, d’un un concours organisé par Lawyers for Economic Advancement and Development
Pour sa part, Mawusi Eyi Audrey Kudu est, depuis juillet 2020, avocate chez Ashong Benjamin & Associates, un Cabinet d’avocats au Ghana.
Taiwo et Kehinde Adegoke, avocats, (Nigeria)
Les deux jumeaux identiques sont membres du barreau du Nigeria, le plus grand barreau d’Afrique, depuis le jeudi 28 novembre 2019. Il ont tous les deux obtenus un diplôme « First Class » en droit à l’université d’Ibadan au Nigeria. Les deux faisaient partie des 21 diplômés en droit qui ont terminé leurs études l’année dernière au sein de faculté de droit de cette université.
Tigist et Haimanot Damtew, 33 ans, entrepreneures (Ethiopie)
Les sœurs jumelles identiques sont les co-fondatrices de T&H Designs, entreprise basée à Addis-Abeba en Ethiopie. Elles créent des bijoux en perles de haute qualité qui allient un design moderne à leur héritage éthiopien. Elles conçoivent leurs bijoux avec des perles d’Ethiopie, du Ghana, d’Inde, d’Afrique du Sud et du Mexique, qu’elles acquièrent notamment via leur réseau, créé au fil de plus de 15 ans d’activités et aussi lors de leurs différents voyages d’affaires , par exemple au Mexique et en Inde, où elles se sont rendues pour des ateliers de perles et pour rencontrer et échanger avec des personnes créatives de leur domaine.
Nées en 1987 de parents qui avaient déjà plusieurs autres enfants et pas assez nantis, les deux sœurs ont pu effectuer leurs études grâce au Gemini Trust qui leur a permis de fréquenter l’école ensemble ainsi que de réaliser et de créer une entreprise florissante, contre toute attente.
En 2005, Tigist et Haimanot Damtew ont commencé à apprendre à fabriquer des bijoux et ont reçu un financement de démarrage via Gemini pour acheter des perles localement. Elles ont commencé à fabriquer des colliers et des bracelets et à vendre leurs créations. Avec l’argent gagné, elles ont acheté plus de perles et ont commencé à produire des boucles d’oreilles. Elles sont passés de l’utilisation de perles de rocaille à l’utilisation de perles traditionnelles mélangées avec de nouvelles perles et même des perles en papier. À ce jour, chaque pièce unique est fabriquée à la main et raconte sa propre histoire .
À l’âge de 25 ans, les jumelles ont pu ouvrir leur première boutique de bijoux à Adot Multiplex dans le vieil aéroport(Addis-Abeba). Une décennie plus tard, T&H Designs est une entreprise artisanale florissante et créative. Les jumelles sont toutes les deux mariées avec leur propre famille. Tigist vit en Allemagne et fréquente les marchés artisanaux en Allemagne et Haimanot vit aux États-Unis et fréquente également les marchés artisanaux. Les deux retournent souvent en Éthiopie, où leur boutique à Addis fait toujours partie intégrante de leur succès. En plus de l’Éthiopie, leurs créations sont vendues en Europe, aux États-Unis, en Australie et en ligne.
Chidinma et Chidiebere Aneke, 34 ans, Actrices (Nigeria)
Chidinma et Chidiebere Aneke sont des jumelles identiques nées dans l’État d’Enugu. Les sœurs jumelles sont populaires et très demandées à Nollywood, l’industrie cinématographique du Nigeria, où elles sont en activité depuis 2004 . Elles ont connu une enfance heureuse avec un père très riche, également philanthrope. Mais, après la mort de ce dernier, la vie était devenue difficile pour elles, car elles devaient subvenir à leurs besoins et vivre seules.
Elles ont effectué différents types de travail, avant de connaître le succès à Nollywood, où elles ont joué dans des films tels que « Desperate Twins », « Jealous Friends » et « Revenge of The Gods ». La carrière des sœurs a en fait commencé un peu plus tôt qu’en 2004, lorsqu’elles ont joué dans leur tout premier film en 1999. Cependant, ont-elles expliqué, elles ont été obligées de faire une pause, afin de pouvoir terminer leurs études et aussi parce que leur mère avait insisté. Une fois les études terminées, les deux sœurs sont retournées dans le secteur du cinéma en 2003 et ont conservé leurs places à Nollywood depuis lors.
Les jumelles Aneke sont parmi les actrices de nollywood les meix payées et les plus influentes avec, leurs revenus combinés estimés à 700 000 dollars Us.
Chidinma et Chidiebere Aneke ont fréquenté l’université du Nigeria à Nsukka, où elles ont respectivement obtenu une Licence en communication de masse et une Licence en banque et finance.
Idyl et Ayaan Mohallim, designers et entrepreneures, (Somalie/USA)
Elles sont les créatrices de la marque de vêtements de luxe « Mataano » ( qui signifie Jumeaux ou jumelles en langue Somali) et ont également fondé DittoAfrica, une plateforme digitale de ventes de marques africaines de mode. Nées aux États-Unis et élevées en Somalie, elles ont fui le pays à l’âge de neuf ans pour échapper à la guerre civile. C’est en 2008 que les sœurs Mohallim ont lancé leur marque, Mataano.
Ayaan et Idyl Mohallim ont respectivement étudié à l’université de Boston et à l’université du Michigan, avant de se retrouver ensemble à New York, dans la mode et le design. La première collection de Mataano a été lancée en 2009 à New York et a été remarquée dans l’industrie de la mode.
En octobre 2008, la célèbre présentatrice américaine Oprah Winfrey, les a invitées à intervenir via Skype dans son émission. Intitulée «Young Millionaire Moguls», l’émission mettait en vedette les célèbres jumelles Mary-Kate et Ashley Olsen, créatrices de la marque de mode The Row. Oprah Winfrey a félicité les sœurs Mohallim pour leur histoire inspirante et leur succès bien mérité, et les a présentées sur la scène nationale américaine en tant que marque émergente avec un riche héritage culturel. Depuis lors, Mataano a lancé plusieurs collections qui ont attiré l’attention de la presse, notamment The New York Times, Vogue Italia, Arise Magazine, Huffington Post et Essence Magazine.
Lebo et Tebo Ndala, 26 ans, entrepreneures (Afrique du Sud)
Les jumelles sud-africaines sont les fondatrices de « With Love From The Twins », une entreprise de restauration. Elles sont spécialisées dans la restauration privée et ont également un restaurant éphémère. Elles s’intéressent principalement aux questions sur la nutrition des enfants, la croissance mentale et physique et la bonne santé. « Notre instinct naturel est de nourrir les gens et parce que nous vivons sur un continent si gravement touché par la pauvreté, nous pensons qu’il est de notre responsabilité de faire quelque chose. Notre objectif ultime est d’apprendre à l’Afrique à se nourrir », expliquent-elles sur leur site web.
Nées et élevées à Pretoria, en Afrique du Sud, après avoir terminé le lycée à Pretoria, elles ont déménagé à Stellenbosch, en Afrique du Sud, pour étudier les arts culinaires au Hurst Campus, où elles ont obtenu leur diplôme fin 2014. Elle sont ensuite allées aux États-Unis pendant quelques mois et ont étudié à l’université de Californie Los Angeles (UCLA).
« Nous aimons cuisiner, nous adorons ce que nous faisons. Notre passion grandit avec chaque expérience que nous avons. Nous travaillons actuellement dans l’industrie alimentaire et des médias, nous préparons à être les meilleures rédactrices en chef et stylistes culinaires au monde !!! Nous ne sommes pas que des chefs, nous sommes des créatrices et des artistes », expliquent-elles sur leur site web.
Les deux sœurs ont publié le livre « Food Stories : ou favourite recipes, with love from the twins », dans lequel elles invitent à un voyage culinaire, partagent des recettes de repas rapides et faciles, avec beaucoup d’humour, et donnent une touche africaine à certaines recettes de différents pays du monde.
Wendy et Pamela Drew, «After Party Chiefs », (Afrique du Sud/USA)
Nées d’une mère blanche et d’un père noir, et élevées à Durban, en Afrique du Sud, mais basées actuellement à San Francisco, les jumelles sont, depuis 2012, les propriétaires du restaurant Amawele (jumeaux en zoulou), le seul restaurant sud-africain pour plats à emporter, et très demandés, dans le quartier financier de San Francisco. Elles aiment cuisiner des plats sud-africains et mélanger la cuisine sud-africaine avec d’autres cuisines du monde entier. « Créer des fusions est ce que nous faisons de mieux, et maintenant nous voulons partager nos recettes avec le reste du monde. L’idée est de créer des recettes sud-africaines faciles à suivre, afin que vous puissiez aussi cuisiner et impressionner vos amis comme un chef sud-africain », expliquent-elles sur leur site web.
Les deux sœurs sont arrivées aux États-Unis en 2004, via un programme d’études. Pamela était à Seattle et Wendy à New York. C’était la première fois qu’elles étaient séparées. Après une année, une extension du programme a pu les réunir à San Francisco . Pourtant, devenir propriétaire d’entreprise, et en plus d’un restaurant, ne faisait pas partie de leurs projets. Ce n’est que lorsqu’elles ont organisé une fête pour célébrer la tenue de la Coupe du monde de la FIFA 2010, organisée en Afrique du Sud, que l’idée de créer une entreprise de restauration leur est venue à l’esprit. Les clients ont adoré la nourriture et les sœurs ont vite vu une opportunité d’apporter quelque chose de frais et de nouveau qui manquait à la ville. Elles ont ainsi renoncé à étudier pour un autre diplôme, afin de se consacrer uniquement à leur entreprise et voir où cela les mènerait. La décision a été payante. Elles ont emménagé dans leur emplacement actuel en 2012 et cherchent maintenant à développer la marque Amawele avec des aliments et des boissons préemballés, à commencer par leur thé glacé rooibos, fabriqué à partir des feuilles de la plante rooibos qu’elles ont importée d’Afrique du Sud.
Christelle et Michele Nganhou, entrepreneures, (Cameroun/Angleterre)
Les deux sœurs sont, depuis 2013, les fondatrices de « Grass-Fields », une marque de vêtements en pagne wax. Grass Fields propose, selon ses fondatrices, une mode africaine de qualité supérieure, unique et faite à la main. Christelle est détentrice d’un MBA de l’université du pays de Galles et d’un diplôme en comptabilité de l’université de Buea au Cameroun. Passionnée de vêtements à base d’imprimés africains, elle organise des séances photo, supervise la conception, exécute des stratégies marketing et s’occupe de l’aspect financier de l’entreprise. D’où est venue cette idée ?
Christelle Nganhou explique ainsi sur leur site : « J’ai obtenu mon diplôme en 2012 et j’ai été ravie lorsqu’un prestigieux cabinet comptable londonien s’est intéressé à moi. Armé d’un MBA et d’une famille solidaire; Je pouvais sentir le succès. Le matin de mon entretien, j’ai cherché dans ma garde-robe la tenue parfaite. J’ai associé mon blazer à imprimé africain préféré à une jupe noire et des escarpins bas. En entrant à la réception du Cabinet, tout le monde a eu les yeux rivés sur moi; Je savais que j’avais choisi la tenue parfaite! Les gens autour de moi étaient vêtus avec des vestes ternes et professionnelles, mais cela ne me concernait pas. Je vais injecter de la couleur dans ces quatre murs, me dis-je en me dirigeant vers la salle d’interview. Eh bien, j’étais un peu naïve à l’époque … L’entrevue s’est parfaitement déroulée et je savais que j’aurai le job, mais l’ambiance a légèrement changé alors que j’étais sur le point de partir. «Christelle, si tu travaillais ici, te verrait-on toujours dans des couleurs aussi vives et des imprimés audacieux?», m’a demandé l’intervieweuse . « Oh oui bien sûr! J’adore porter des imprimés audacieux », ai-je répondu. J’étais ravie qu’elle semble apprécier mon sens du style. «Je crains que nous ayons un code vestimentaire très strict dans ce bureau; nous évitons les couleurs vives et les imprimés audacieux car ils n’ont pas l’air très professionnel », me dit-elle. Je me suis sentie tellement déçue. Le professionnalisme ne se définit pas par les vêtements que nous portons, me suis-je dit. Mon style est une grande partie de mon identité et je ne voulais pas prétendre être quelqu’un d’autre juste pour obtenir un emploi. Mais que pouvais-je faire? J’avais besoin d’un revenu. C’est là que j’ai eu l’idée.
J’ai appelé ma sœur jumelle Michelle et lui ai dit que je rentrais chez moi au Cameroun, afin que nous puissions démarrer une entreprise vendant des robes avec des imprimés africains à des femmes du monde entier. «Je me sens bien quand je porte ces robes et je veux que les autres femmes se sentent comme ça aussi», lui ai-je dit. Je suis arrivée à la maison avec 50 livres sterling en poche et aucune expérience de vente au détail, mais ce n’était pas grave parce que ma sœur et moi avions un fort désir de réussir. En mars 2013, Grass-Fields (anciennement connu sous le nom de The African Shop) est né ».
Pour sa part, Michele Nganhou livre un poignant témoignage sur leur site : « Lorsque Christelle étudiait au Royaume-Uni, notre famille a eu des difficultés financières. J’ai fait de mon mieux pour trouver un emploi, mais les temps étaient durs et les employeurs ont rarement répondu à mes candidatures. Je me sentais frustrée parce que je savais que j’avais beaucoup à offrir. J’espérais qu’un jour, je pourrais continuer mes études en médecine. On m’a même proposé une place pour étudier à l’université de Manchester, mais je n’ai pas pu participer au cours parce que nous n’avions tout simplement pas assez d’argent pour payer les frais académiques. Ma mère s’est tellement endettée en essayant de payer les études pour mes deux jeunes frères pour aller à l’université. Finalement, ils ont dû abandonner parce que les frais étaient ingérables. C’était un gâchis et j’espérais vraiment que les choses iraient mieux.
Christelle a eu trois emplois pour payer ses Masters, ce qui signifiait qu’elle était souvent trop occupée pour parler au téléphone. Être proche de ma sœur m’a vraiment manqué, mais j’ai compris qu’elle avait besoin de travailler dur. Nous avions tout planifié; elle travaillerait dur et récolterait assez d’argent pour que je vienne étudier au Royaume-Uni. Ensuite, nous trouverions toutes les deux des emplois lucratifs pour aider à sortir notre famille de ses difficultés financières. J’avais mes espoirs dans ce rêve, alors quand Christelle m’a dit qu’elle rentrait chez elle au Cameroun, j’ai été choquée. J’avais tellement peur parce que je savais que si elle revenait et que les affaires ne fonctionnaient pas, il faudrait des années pour économiser suffisamment d’argent pour que l’une d’entre nous puisse à nouveau voyager à l’étranger.
Le jour où elle a atterri, j’ai été submergée de bonheur et d’excitation. J’avais aussi peur mais Christelle m’a demandé de lui faire confiance, et je l’ai fait. Pour commencer, je ne savais rien de l’industrie de la mode, mais, au fil du temps, j’ai appris à trouver des tissus, à expédier des commandes et à établir des relations significatives avec nos précieux clients.
Au début, nous avons travaillé plusieurs jours de 20 heures pour faire décoller l’entreprise; en fait, nous le faisons encore souvent! C’était tellement gratifiant de voir notre entreprise se développer et je n’oublierai jamais où tout a commencé. Qu’est-ce que j’aime le plus dans mon travail? Je travaille avec les personnes qui me tiennent le plus à cœur. Ma mère est responsable de l’approvisionnement de tous nos excellents tissus et je supervise tous les aspects de la conception, du service à la clientèle et des opérations. Je travaille en étroite collaboration avec Christelle et je dois parfois la maîtriser parce qu’elle est une personne très créative. Nous nous soutenons les uns les autres et travaillons ensemble efficacement. En fait, nous sommes la combinaison parfaite, et je ne pourrais pas être plus heureuse! »
Layo et Lola Demuren, entrepreneures, (Nigeria)
À la tête de « Let’s Dress You Up », une entreprise de conseil en image et de style personnel, les Demuren Twins. Layo et Lola, comme elles sont affectueusement appelées par leur famille et leurs amis, sont des amoureuses de la mode qui offrent une «twintelligence» dans plusieurs domaines : consultation en image de marque, gestion de la garde-robe, du style de la mariée, shopping personnel, organisation d’évènements et analyse de la couleur qui sied à votre peau et analyse de la forme du corps.
Les Demuren Twins ont eu une carrière d’entreprise conventionnelle avant de se consacrer au conseil en image et en style personnel. «Notre intérêt pour la mode et le stylisme a commencé dès notre plus jeune âge, nous passions des heures à regarder notre mère s’habiller élégamment pour différentes occasions. Ces souvenirs de la petite enfance se sont transformés en un flair naturel pour le style et la mode qui a donné naissance plus tard à notre marque »