Le prix lui a été décerné le 20 septembre dernier au Ghana lors de la première édition des Africa Excellence Awards, organisée par The World Business Angel Investors forum, en partenariat avec UAE-Africa Mentoring Development Consortium.
Entrepreneure dynamique, Adelaide Ngalle-Miano, est à la tête de plusieurs entreprises au Cameroun dans les secteurs du BTP, de l’immobilier et de l’hôtellerie.
Depuis 2006, elle est la fondatrice et CEO de SCI-NK Real Estate qui gère des résidences de luxe à Douala au Cameroun notamment au sein de la résidence Adèle et à Bonapriso, quartier résidentiel de Douala. Depuis mars 2018, elle a également créé SCI-D4, Real Estate à Paris en France.
Depuis juillet 2018, Adélaïde Ngalle-Miano a été nommée membre du Conseil d’administration de la filiale camerounaise du groupe Bolloré Transport & Logistics en tant qu’ administratrice chargée du développement, de la stratégie et des relations institutionnelles de cette entreprise pour laquelle elle a travaillé de 2005 à 2010 .
En outre, depuis le 20 avril 2017, Adélaïde Ngalle-Miano a été nommée ambassadrice pour l’Afrique Francophone du Women’s Entrepreneurship Day, réseau mondial créé par les nations unies pour célébrer, soutenir et valoriser les femmes entrepreneurs. L’ organisation regroupe 144 pays à travers le monde.
Ancienne membre du comité exécutif du groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), entre 2014 et 2017, elle a également fondé et dirige, depuis mars 2017, l’association Cameroon Women Business Leaders Association (CWBLA). Mission :promouvoir les activités des femmes entrepreneures et contribuer à l’autonomisation des jeunes femmes à travers l’entrepreneuriat, afin de les rendre plus aptes à contribuer efficacement au développement du Cameroun.
De l’imprimerie à l’immobilier de luxe
Adélaïde Ngalle-Miano a débuté sa carrière en 1996 comme assistante de direction au port autonome de Douala. En 2003, elle demande une mise en disponibilité et se lance dans l’entrepreneuriat, en créant une première entreprise dans le secteur de l’imprimerie.
Parallèlement, elle exerce comme Consultante en Relations publiques auprès de plusieurs multinationales dont Nestlé, Guinness, BolloréAfrica Logistics, Camrail, Doual’Air, MRS/Corlay et Interaf Media.
C’est en 2006, qu’elle se lance dans le secteur de immobilier et l’hôtellerie, en créant la société SCI-NK-Real Estate, tout en étant actionnaire dans plusieurs sociétés du Cameroun. Sa motivation : créer toujours plus d’emplois et apporter chaque jour sa contribution à la réussite économique de son pays.
Réussir par la volonté
En tant que conseillère exécutive au sein du GICAM, elle souhaitait faire de la femme entrepreneure, une institution centrale en matière de leadership féminin, avec pour leitmotiv « Réussir par la volonté ».
C’est ainsi qu’en novembre 2016, elle organisé, pour la première fois au Cameroun, à l’université de Yaoundé 1, la célébration du Women Entrepreneurship Day (WED).
Devant près de 700 étudiantes, elle a raconté son parcours et incité les jeunes filles à oser se lancer dans l’entrepreneuriat. Le succès de cet événement , l’enthousiasme des jeunes et les espoirs suscités par cette action constituent l’un des fondements de son idée de créer la Cameroon Women Business Leaders Association (CWBLA).
L’ association a ainsi lancé ses activités le 10 mars 2017 à Douala, Cameroun, au cours d’un événement ponctué par la signature de conventions de partenariat entre la CWBLA et trois institutions : la Société Générale Cameroun, la Chambre de commerce italienne Ascoli Piceno et Afriboom (organisme de coopération germano-camerounais).
C’est vraiment triste de voir que ce sont des etrangers dont Bolloret qui créent des Structures ou nous encouragent à les créer et les FINANCENT en retrait.
Je ne suis pas du tout admiratif de CWBLA, ni de Mme Miano (mais je comprends qu’elle ait besoin de vivre donc je ne la blâme pas, mais il faut dire ce qui est… Quand je vois des Camerounais sur les photos dont les parents sont actionnaires de Boloret ou qui ont été placé dans des conseil d’administration de société parapubliques, je ne peux que sourire. Faites des articles justes, et non du griotisme. Nous savons tout…