Ci-dessous, une liste non exhaustive de 75 femmes spécialistes du droit. La position de chaque personnalité sur cette liste a été faite de manière aléatoire et n’est pas synonyme de l’importance d’une personnalité par rapport à une autre.
Me Marie-Thérèse Kenge Ngomba Tshilombayi
Me Marie-Thérèse Kenge Ngomba Tshilombayi est docteure en droit de l’université de Kinshasa. Professeure ordinaire, elle a été doyenne de la faculté de droit de la même université, de 2015 à 2020, la première femme à occuper ce poste. Elle dispense des cours à l’université de Kinshasa et à l’université protestante au Congo.
Avocate près la Cour de cassation et près le conseil d’Etat, Me Marie-Thérèse Kenge Ngomba Tshilombayi a prêté serment comme avocate à l’ex Cour suprême de justice (Aujourd’hui éclatée en Cour de cassation et en Cour constitutionnelle), le 06 Novembre 1999, après avoir presté en qualité d’avocate à la Cour d’appel de Kinshasa, depuis le 23 Mai 1984.
Me Marie-Thérèse Kenge Ngomba Tshilombayi est aussi membre de la commission nationale des droits de l’Homme et de la commission permanente de réforme du droit congolais.
Rose Mutombo Kiese
Née le 19 mars 1960, Rose Mutombo Kiesse est ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, depuis le 13 avril 2021. Juriste expérimentée, avec une carrière professionnelle qui lui a permis de se positionner au cœur de questions de justice et de défense des droits humains, elle était, avant sa nomination, avocate générale près le parquet général près le Conseil d’État. Elle était également présidente nationale du cadre permanent de concertation de la femme Congolaise « CAFCO », décrite comme la seule plateforme des organisations des femmes de la société civile et des partis politiques.
Au cours de sa carrière, Rose Mutombo a contribué à la formulation de plusieurs politiques et législations pour améliorer la sécurité juridique des femmes et des enfants. Elle a également participé à des réformes en matière de répression des réseaux de drogues, de l’intégration des femmes dans les stratégies de paix dans la région des Grands Lacs.
Rose Mutombo est l’une des rédactrices de la politique nationale du Genre en RDC, de la stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre et du plan d’action national de la résolution 1325 des Nations Unies en RDC. Elle a mis à contribution son expertise dans l’accompagnement des femmes politiques et de la société civile aux différentes négociations pour le retour à la paix en RDC et au renforcement de celle-ci. Elle a également été consultante et de facilitatrice pour le compte des agences des Nations Unies et d’autres Organisations internationales. Elle a produit des études stratégiques dont le rapport sur l’état de la population avec l’UNFPA, le Genre avec le PNUD, la situation des femmes et des enfants avec l’UNICEF.
Rose Mutombo est également le point focal national en République Démocratique du Congo de l’association internationale des femmes magistrats et point focal du Global Network Peacebuilders.
Me Rose Ntumba Kaja
Le 18 octobre 2014, après son élection, Maître Rose Ntumba Kaja est devenue la première femme bâtonnier en RDC, précisément à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. Elle est la 12ème personnalité à exercer la fonction de bâtonnier de Lubumbashi. Elle a été réélue bâtonnière en 2018.
Née en 1959, Maître Rose Ntumba Kaja est titulaire d’une Licence en droit économique et social de l’université de Lubumbashi, obtenue en 1993. Elle a près de 30 ans de carrière comme avocate et est notamment avocate à la Cour pénale internationale. Maître Rose Ntumba Kaja a presté au prétoire, a assumé des charges au conseil de l’ordre des avocats en RDC, et a assumé des charges de l’ordre des avocats sans même être au conseil de l’ordre. Elle a aussi été présidente de la caisse mutuelle de l’entraide des avocats.
Me Esther-Rose Lufuta Biduaya
Me Esther-Rose Lufuta Biduaya est associée co-fondatrice du cabinet Elite Law Firm, « société civile professionnelle d’avocats et de Mandataires en mines et carrières de droit congolais ». Le cabinet a son bureau principal à Kinshasa, ainsi que des bureaux secondaires à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga et à Kolwezi, dans la province du Lualaba.
Me Esther-Rose Lufuta Biduaya est avocate près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe depuis le 30 juillet 2002. Elle a près de vingt ans d’expérience dans la pratique du droit en RDC. Mandataire en mines et carrières en RDC depuis 2003 et mandataire agréé en propriété intellectuelle depuis 2011, elle totalise 18 ans de pratique du droit minier congolais.
Depuis près de 20 ans, Maître Esther-Rose Lufuta Biduaya intervient dans les domaines suivants : droit des investissements, droit des ressources naturelles, droit des sociétés, droit des biens, droit des obligations, droit des transports, droit de la construction, droit des nouvelles technologies de l’information, droit de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des Affaires « OHADA », droit du travail, évaluation juridique des projets, pratique du contentieux civil et commercial, droit fiscal, droit de l’environnement, droit de l’énergie et droit des contrats.
Avant de lancer « Elitre Law Firm », Me Esther-Rose Lufuta Biduaya a presté au sein du Cabinet d’avocats et de mandataires en mines et carrières « Emery Mukendi Wafwana & Associates, SCP » (« EMW&A, SCP »), où elle était associée senior. Au sein de EMW&A, SCP, elle a conseillé et assisté le gouvernement de la RDC dans les réformes des cadres légal, fiscal, douanier et de change du secteur minier, en collaboration avec les consultants internationaux, entre 2001 et 2003, lesquelles ont conduit à la promulgation du Code minier en 2002, du règlement minier, en 2003, et des décrets portant statuts, organisation et fonctionnement du cadastre minier et de la commission de validation des droits miniers et des carrières. Toujours avec EMW&A, SCP, elle a également conseillé et assisté le gouvernement de la RDC dans les réformes ainsi que dans les travaux de révision du Code minier (2002) qui ont abouti, en 2018, à la Loi modifiant et complétant le Code minier.
Me Esther-Rose Lufuta Biduaya a fait de nombreuses études comparatives au profit des compagnies minières ayant conclu des conventions minières avec l’Etat congolais sous l’ancienne loi minière, entre les avantages fiscaux et douaniers du nouveau code minier et ceux des conventions minières. Elle a assisté divers clients, personnes physiques ou morales, dans l’obtention des droits miniers auprès du Cadastre minier et dans la gestion de ceux-ci pour leur maintien en validité. Elle assiste ses clients à observer les obligations administratives, environnementales, etc. afférentes aux droits miniers et de carrières. Elle a conseillé et assisté ses clients dans les contentieux, devant les autorités administratives ainsi que les instances juridictionnelles et/ou arbitrales.
En outre, Me Esther-Rose Lufuta Biduaya a émis des avis juridiques au profit de ses clients qui ont résolu plusieurs questions de droit des affaires et publié des études dans les domaines du droit des affaires.
Angélique Sita Muila
Membre de la commission permanente de réforme du droit congolais, Angélique Sita Muila est professeure de droit à la faculté de droit de l’université de Kinshasa. Elle y enseigne le cours de droit pénal général, de droit et science pénitentiaire et de sociologie pénitentiaire.
En 2020, Angélique Sita Muila a publié l’ouvrage « Manuel général de droit pénal congolais » qui présente, de manière structurée et synthétique, l’ensemble des connaissances qu’un étudiant de premier cycle en droit doit savoir du droit pénal général : loi pénale, infractions, responsabilité pénale et sanction pénale… Mais, pour permettre aux étudiants d’avoir une vue d’ensemble du droit pénal et de sa situation dans le système juridique de son pays, l’auteure a ajouté une introduction sommaire au droit pénal, ainsi qu’un développement sur le système pénal. Elle a également réservé une place au raisonnement juridique vu son importance pour l’interprétation des dispositions pénales dans la compréhension et l’application du droit. »
Nicole Ntumba Bwatshia
Depuis avril 2021, Nicole Ntumba Bwatshia occupe le poste de directrice de cabinet adjointe du président de la RDC, chargée des questions politiques, juridiques et diplomatiques. Bien avant, elle était conseillère principale du président de la RDC, en matière juridique et administrative.
Nicole Ntumba Bwatshia est titulaire d’un doctorat en droit de l’université de Gand en Belgique, spécialement en droit international public et relations internationales. Elle est professeure de droit international public et des relations internationales à la faculté de droit de l’université de Kinshasa et dans d’autres universités de la RDC. Elle est également doyenne de la faculté de droit à l’université privée William Booth à Kinshasa.
Nicole Ntumba Bwatshia a été, pendant près de dix ans, substitut du procureur de la république près le parquet de grande instance de la Gombe, à Kinshasa. En tant que substitut du procureur de la République, sa tâche était de poursuivre les délinquants auteurs d’infractions prévues par le code pénal, d’instruire, c’est-à-dire de qualifier les faits infractionnels, puis de proposer au juge la peine adéquate. En matière civile, elle s’assurait qu’il n’y ait pas de troubles sociaux liés à des différends entre individus.
Me Gisèle Ngungua Sangua
Me Gisèle Ngungua Sangua est diplômée de l’université de Lubumbashi, option droit privé et judiciaire. Elle est avocate, au barreau de Lubumbashi et auprès de la Cour Pénale Internationale. Elle est aussi directrice de cabinet adjointe du gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula.
Gisèle Ngungua Sangua est la fondatrice de l’association sans but lucratif « Action large des Femmes Avocates », à Lubumbashi, en RDC, qui propose une assistance juridique aux victimes de violences et aux femmes détenues, qui permet la promotion des droits de la femme et mène plusieurs activités de sensibilisation sur les notions élémentaires de droit adressées aux femmes et jeunes filles. L’association travaille également à sensibiliser la communauté et les leaders communautaires au sujet de la question de la violence sexuelle.
Me Jocelyne Mupeka Kindundu
Me Jocelyne Mupeka Kindundu est avocate au barreau du Haut-Katanga (ex Barreau de Lubumbashi) depuis 2002 et licenciée en droit de l’université de Lubumbashi.
Avocate d’affaires ainsi que mandataire en mines et carrière, elle est associée fondatrice du Cabinet d’Avocats Jocelyne Mupeka Kindundu à Lubumbashi. Dans sa pratique professionnelle, elle conseille, assiste et représente les clients nationaux et internationaux, publics et privés dans les différentes procédures devant les cours et tribunaux de la RDC sur des questions relatives au droit minier, au droit commercial, au droit de la famille, aux successions, au droit foncier et immobilier, au droit du travail et de la sécurité sociale, au droit pénal ainsi qu’au contentieux constitutionnel et administratif.
Par ailleurs, activiste des droits humains, Me Jocelyne Mupeka Kindundu est la fondatrice et coordonnatrice de l’ONG « Association des Femmes Congolaises pour la Paix et le Développement » (AFECOPAD), où elle s’occupe de l’assistance juridique et judiciaire des femmes et enfants victimes de toutes sortes des violences, ce qui lui a notamment valu la médaille d’argent de la chancellerie des ordres nationaux.
Maître Jocelyne Mupeka Kindundu est actuellement députée nationale élue de la troisième législature de la circonscription électorale de Bulungu dans la Province du Kwilu, membre de la commission des droits de l’homme de l’Assemblée nationale, dans lequel elle dirige la sous-commission des droits économiques, sociaux et culturels.
Me Marie-Lydie Ngalula Makelele
Magistrate de carrière depuis 9 ans, Ngalula Makelele est la fondatrice et présidente de l’association des jeunes magistrats du Congo (AJMC). Elle a été recrutée en juin 2010 en qualité de substitut du procureur de la république du parquet près le tribunal de paix de Kinshasa/Ndjili. Fin 2013, elle est nommée, par ordonnance présidentielle, aux fonctions de juge de tribunal de paix, affectée, dans un premier temps, au tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole puis, en mai 2016, elle a été rattachée au tribunal de paix de Kinshasa/Gombe. Depuis novembre 2018, elle est affectée comme juge au tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe.
C’est en janvier 2015 que Me Ngalula Makelele a fondé l’association des jeunes magistrats du Congo, une structure corporative de magistrats engagés pour le changement et le renouveau de la justice congolaise. A ce jour, environ 130 magistrats sont membres effectifs de cette association, et plus de 500 en sont des membres sympathisants.
En 2016, AJMC a organisé, en collaboration avec le Conseil supérieur de la magistrature/CSM de la RDC, une série de 6 séminaires de perfectionnement ou de renforcement des capacités sur le droit des affaires OHADA, dont plus de 300 magistrats de Kinshasa ont été bénéficiaires.
Parallèlement à sa carrière de magistrate, Me Ngalula Makelele a travaillé, en tant qu’experte et en détachement, à la cellule nationale des renseignements financiers/CENAREF, de février 2010 à septembre 2014. A ce titre, elle a animé et participé à plusieurs séminaires et ateliers internationaux et locaux sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et la corruption.
De mai 2015 à juillet 2018, Me Naglula Makelele a travaillé au sein de la Cour constitutionnelle de la RDC, où elle assumait les fonctions de conseillère et membre du cabinet du juge constitutionnel Jean-Pierre Mavungu.
Me Pélagie Ebeka
Me Pélagie Ebeka est une avocate congolaise chevronnée qui a plus de 15 ans d’expérience en tant que conseillère juridique et experte en genre sur des projets de gouvernance du secteur public en RDC. De 2019 à 2020, elle a été directrice de Cabinet de la ministre des affaires étrangères de la RDC.
Me Pélagie Ebeka a également été conseillère juridique sur un projet de lutte contre la corruption pour un programme de développement du secteur privé financé par le DFID en RDC, y compris une initiative d’autonomisation économique des femmes.
Me Pélagie Ebeka a contribué aux évaluations des programmes de l’Union européenne sur le genre et la programmation de la société civile, ainsi qu’à des études sur la santé reproductive pour le DFID, Médecins du Monde et la Harvard Law School. Elle a joué un rôle de premier plan dans la rédaction et l’adoption de la loi congolaise de 2006 sur les violences sexuelles ainsi que dans les réformes de 2016 du code de la famille. Militante de premier plan pour l’égalité des genres dans la région des Grands Lacs, elle s’est exprimée devant le Conseil de sécurité des Nations unies pour parler des femmes et de la consolidation de la paix et a conseillé l’armée congolaise sur les réformes de la sécurité.
Me Claudine Tsongo
Me Claudine Tsongo Mbalamya a près de 20 ans d’expérience professionnelle dans la société civile et dans la gestion de projets. Elle est avocate depuis 2006 et occupe le poste de coordinatrice de la dynamique des femmes juristes (DFJ) à Goma depuis 2006. Créée le 11 septembre 2006,à Goma, par un groupe de sept jeunes femmes juristes, la DFJ est une association sans but lucratif féminine de droit congolais qui travaille pour la promotion et la protection des droits des groupes sociaux et des personnes les plus pauvres, les plus marginalisées et les plus vulnérables. Au premier rang de ces groupes se trouvent les femmes et les enfants.
Claudine Tsongo Mbalamya est également coordinatrice du réseau des associations de femmes juristes de l’Est de la RDC (RAFEJE),depuis 2009 ; coordinatrice du réseau des associations de femmes juristes de la région des Grands Lacs (ROFEJ-GL/Burundi, RDC et Rwanda),depuis mai 2016 et responsable des ateliers de l’université libre dans la région des Grands Lacs à Goma. Diplômée en droit, Claudine Tsongo est également titulaire d’un master en genre et consolidation de la paix.
Me Mireille Kahatwa
Avocate au barreau de Goma, en RDC, depuis novembre 2005, Maître Mireille Kahatwa Amani est licenciée en droit public interne et international de l’université de Goma, depuis 2004. Depuis 2008, elle est consultante au sein de l’association du barreau américain (ABA) en RDC, d’abord comme chargée de la clinique juridique, de Mars 2008 à Mars 2009, ensuite comme directrice de projet, ayant dirigé plusieurs projets depuis avril 2009, jusqu’à ce jour. Elle a également été plusieurs fois intérimaire du directeur- Pays. ABA est un programme de développement international qui promeut l’État de droit via collaborations avec des partenaires nationaux pour la mise en place d’institutions solides et de sociétés qui, à travers une bonne administration de la justice, favorisent le développement économique et le respect de la dignité humaine.
En tant que directrice de projet, Mireille Kahatwa gère les activités du projet qui lui est confié, gère le staff du projet (avocats, staff de support : logistique, finance), gère les partenaires du projet (police, parquet, juridictions, hautes autorités judiciaires au niveau national et dans les provinces, organisations de la société civile, …) et elle gère aussi le budget du projet. En tant qu’avocate, Maître Mireille Kahatwa donne des orientations aux avocats du projet sur les questions d’accompagnement juridique et judiciaire des victimes, sur les questions de redevabilité des acteurs judiciaires, des auteurs des crimes et assiste les victimes à tous les niveaux de la procédure en justice, de la police, jusqu’à l’exécution des décisions judiciaires.
Maître Mireille Kahatwa a pris part à plusieurs procès pour viol de masse et autres cas d’atrocités de masse, dont le procès «Minova» et le procès contre les seigneurs de guerre Habarugira et Sheka. En effet, en 2019,Mireille Kahatwa Amani, était parmi les avocats de la partie civile à avoir obtenu la condamnation de Marcel Habarugira Rangira, lieutenant-colonel des forces armées congolaises, pour crimes de guerre devant un tribunal militaire à Goma, dans l’est de la RDC. Une condamnation historique car c’était la première fois qu’un tribunal de la RDC condamnait un individu pour enrôlement et utilisation d’enfants soldats.
Mireille Kahatwa Amani figure dans le documentaire « The Prosecutors », pour son travail de lutte contre les violences sexuelles en République démocratique du Congo. Réalisé en 2018 par l’américaine Leslie Thomas, le documentaire raconte l’histoire de trois avocats situés en RDC, en Colombie et en Bosnie-Herzégovine, qui se battent pour garantir que le viol en temps de guerre ne reste pas impuni.
Me Nadine Amuli Feza
Maître Nadine Amuli Feza est avocate et titulaire d’une licence en droit public interne et international de l’université catholique de Bukavu, en RDC. Membre du Barreau de Bukavu, elle est chargée de programme en RDC chez International Bridges to Justice – IBJ, organisation international suisse spécialisée dans le changement des systèmes d’accès à la justice. A ce titre, elle joue un rôle de premier plan dans la fourniture d’une assistance juridique gratuite aux femmes vulnérables et détenues. Elle possède également une grande expérience en matière d’organisation de tables rondes et de campagnes de sensibilisation sur les droits fondamentaux des personnes vulnérables, de surveillance des centres de détention et de gestion de projets.
Maître Nadine Amuli Feza a reçu un certificat de mérite de l’université catholique de Bukavu pour avoir remporté le concours national de plaidoirie en droit international humanitaire organisé par le Comité international de la Croix-Rouge. Elle a également reçu un certificat intitulé “Jeune espoir de la RDC” pour ses efforts remarquables en faveur des femmes congolaises défavorisées. Elle a également travaillé comme agent de terrain pour le Programme des Nations unies pour le développement avec un projet de suivi judiciaire en partenariat avec la faculté de droit de l’université catholique de Bukavu.
Le 23 juin, International Bridges to Justice – IBJ a célébré le lancement officiel du réseau des femmes africaines pour l’accès à la justice (AA2J). A cette occasion, Maître Nadine Amuli Feza, a reçu un prix récompensant son projet « améliorer l’accès des femmes à la justice ». Ce projet se concentre sur la formation des avocates à la représentation juridique des femmes et des filles, afin de répondre aux principaux défis à l’accès à la justice en RDC qui sont la distance entre les juridictions et les lieux des crimes ainsi que le manque d’avocats acceptant les cas pro bono.
Godelive Elisabeth Lonji Bandekela
Juriste fiscaliste et experte en gouvernance, Elisabeth Lonji Bandekela est actuellement, coordinatrice de l’unité d’études fiscales de la direction générale des impôts, l’administration fiscale de la RDC. Elisabeth Lonji Bandekela a également occupé plusieurs autres fonctions notamment celle de négociatrice en chef de la convention fiscale République démocratique du Congo / République d’Afrique du Sud ainsi que de nombreuses conventions pour la promotion et la protection des investissements entre la RDC et plusieurs pays, en sa qualité de Conseillère juridique du Ministre du Plan en charge du renforcement des capacités et de la promotion des investissements.
Elle a également été membre de la commission chargée d’examiner les projets à admettre au régime du Code des investissements (incitations fiscales) et a été experte Doing Business pour la mise en œuvre des facilités fiscales des pays ; membre de la Task force pour la réforme et la modernisation de l’administration fiscale congolaise avec l’appui du Fonds monétaire international et du Groupe de la Banque mondiale ; membre de Task force pour la négociation de l’Accord de Partenariat Economique, APE avec l’Union européenne dans la configuration CEMAC-CEEC ; conseillère du ministre des finances en charge des relations ACP-UE et du renforcement des capacités des acteurs non étatiques ainsi que directrice honoraire du cabinet du ministre de la fonction publique, chargée de la mise en œuvre de la réforme de l’administration publique congolaise.
Écrivaine et chercheure, Elisabeth Lonji est aussi cheffe de la section fiscale de l’École nationale des finances, où elle est chargée de cours..
Elisabeth Lonji Bandekela est diplômée de l’école nationale d’administration (ENA), en France et également diplômée en négociation internationale de l’Institut CASIN à Genève, en Suisse. Elle est également titulaire d’un Master II en finances publiques de l’Université Paris Dauphine, d’un Master II en gestion des politiques publiques de l’Institut des Sciences Po, à Paris et d’un diplôme de droit privé, option droit des affaires, de l’université Marien Ngouabi, à Brazzaville.
Evelyne Ombeni
Avocate au Barreau de Kinshasa depuis 2013, Evelyne Ombeni est une juriste spécialisée dans les crimes internationaux, notamment le recrutement des enfants soldats et les violences sexuelles.
De 2010 à 2015, elle a travaillé à la Cour pénale Internationale (CPI) comme chargée des dossiers dans l’équipe des représentants légaux communs des victimes. Depuis 2015, elle est assistante juridique ou assistant Conseil dans la représentation légale des victimes et intervient donc dans la représentation légale des victimes devant la CPI.
Titulaire d’une Licence en droit de l’université protestante du Congo (UPC), Evelyne Ombeni est également détentrice d’un master II en droit Européen depuis 2016. Elle a intégré la CPI comme stagiaire, avant d’obtenir un poste de consultante puis celui de juriste dans l’équipe des représentants légaux des victimes dans l’affaire du procureur de la CPI contre le congolais Thomas Lubanga.
Nady Mayifuila
Basée à New-York, Nady Mayifuila est une avocate spécialisée dans le commerce international, principalement les transactions commerciales aux Etats-Unis et dans le monde entier. Elle est membre du barreau de New York, ainsi que dans les districts sud et est de New York. Elle offre un large éventail de services juridiques à ses clients et conseille des clients internationaux sur les investissements aux États-Unis et sur la structuration de leurs relations commerciales avec des partenaires américains.
Formée à la fois en common law et en droit civil, Nady Mayifuila est titulaire d’un Master en droit bancaire, corporatif et financier de la Fordham University, School of Law et d’un Master en droit des affaires européen, spécialisé en loi anti trust, fiscalité internationale ainsi qu’en Contrat américano-britannique. Elle également titulaire d’un Juris Doctor, obtenu à l’université protestante du Congo.
Depuis 2010, elle a travaillé pour le désormais ex Cabinet Emery Mukendi Wafwana, qui était un cabinet d’avocats basé en RDC, fournissant une assistance juridique et conseille les entreprises américaines et internationales ainsi que les particuliers qui font des affaires ou souhaitent investir en Afrique, en particulier en République démocratique du Congo et dans les 16 États membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA).
Me Sylvie Muanga Mbanga
Me Sylvie Maunga Mbanga travaille avec des organisations congolaises dans la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes dans l’Est de la RDC. En tant que coordinatrice du programme de lutte contre les violences sexuelles pour l’Organisation inter-églises de coopération au développement (ICCO) et l’Église en action, ainsi qu’en tant que responsable du programme de consolidation de la paix et de transformation des conflits à l’Institut pour la vie et la paix, Sylvie Mbanga est également consultante pour d’autres agences et groupes, offrant des services de conseil et des services juridiques aux victimes de viols et de violences sexuelles. Avec ICCO, elle développe des interventions stratégiques et holistiques pour aider les victimes, y compris la fourniture de conseils psychologiques et de soins médicaux, des services juridiques et l’accès au système judiciaire, et un soutien économique sous forme d’activités génératrices de revenus et de renforcement des compétences. Pour l’Institut pour la vie et la paix, Me Sylvie Mbanga est également chargée de mettre en œuvre des programmes sur la bonne gouvernance et de coordonner les activités de recherche. Elle travaille également sur les conflits ethniques au sein des communautés dans la province du Sud-Kivu et a facilité le dialogue entre la communauté Banyamulenge et d’autres groupes locaux tels que les Babembe et les Baviro. Les séances de dialogue et les échanges culturels ultérieurs entre les groupes ont conduit à la création d’une organisation ethniquement mixte qui sensibilise à la nécessité de renforcer la communication et la tolérance.
Me Sylvie Mbanga souhaite mettre en place des projets similaires au Nord-Kivu et a également été correspondante radio pour le service français/swahili de Voice of America, couvrant les initiatives locales de consolidation de la paix et les questions de leadership des femmes. Elle est membre de Synergy for Women Victims of Sexual Violence et d’Action by Christians Against Torture.
Me Sylvie Maunga Mbanga a été élue « Femme Meneuse de Paix » en 2008.
Me Joelle Mbamba Kona Matadiwamba
Diplômée en droit de l’université protestante au Congo (UPC), Me Joëlle Kona Matadiwamba est avocate depuis 2009 au sein du Cabinet Matadiwamba, de son célèbre père, le bâtonnier Matadiwanba.
Joëlle Kona Matadiwamba est aussi actuellement conseillère diplomatique du président de l’Assemblée nationale de la RDC. Elle est également présidente de la section RDC de l’Alliance internationale des femmes avocates (AIFA-RDC), élue par les autres femmes membres de cette communauté. L’AIFA-RDC est une association dont l’objectif est l’indépendance et l’épanouissement de la femme, son intégrité́ et son développement personnel.
Au sein du cabinet où elle travaille depuis 2009, elle a initié des nouvelles filières, telle que l’intégration des télécommunications.
Maître Belinda Luntadila
Me Belinda Luntadila Nzuzi est avocate depuis 2001. Elle a créé et dirige L’étude Luntadila, Cabinet qui, explique-t-on, a développé son savoir-faire au bénéfice des sociétés privées ainsi que des entreprises et collectivités publiques. L’étude, indique-t-on est constituée d’avocats, ouverts sur le plan national et international, avec une expérience élargie du droit congolais et droit comparé.
Me Belinda Lutandila est rapporteuse à la commission nationale des droits de l’Homme de la RDC. Elle est également présidente de «Réseau 2 Congo genre et développement » une ONG des droits des femmes. Elle est aussi présidente du Conseil d’administration de l’institut universitaire d’étude et de formation en développement.
Au cours de sa carrière, Me Belinda Lutandila a été conseillère dans plusieurs cabinets ministériels, notamment aux ministères de la condition féminine et famille; des affaires étrangères et coopération internationale; de l’agriculture et développement rural ainsi qu’à la vice-Primature des besoins sociaux de base et au ministère des hydrocarbures. Elle a également été conseillère au gouvernement provincial de la ville de Kinshasa.
Me Belinda Luntadila Nzuzi est actuellement doctorante en droit économique et social.
Linda J. Bauma
Basée à Goma, dans l’Est de la RDC, Linda J. Bauma est titulaire d’une Licence en droit de l’université libre des pays des Grands Lacs. Elle est actuellement coordinatrice de projet pays de ToGETHER (Towards Greater Effectiveness and Timeliness in Humanitarian Emergency Response), un programme de localisation implémenté dans 8 pays : RD Congo, Somalie, Ethiopie, Bangaldesh, Colombie, Indonésie, Pakistan et Myanmar. Porté par un consortium de quatre organisations non gouvernementales internationales allemandes (Caritas Allemagne, Deutsche Welthungerhilfe, Diakonie Katastrophenhilfe et Malteser International), ce programme vise le renforcement des capacités des acteurs locaux dans le domaine humanitaire, dans la prévention, la coordination et le plaidoyer.
Bien avant, de mai 2019 à avril 2021, Linda J. Bauma a été coordonnatrice genre et sécurité pour le Danish Refugee Council au Mali, au Niger et au Burkina Faso dans le cadre du programme de Leadership Féminin pour une gouvernance inclusive de la sécurité au Sahel. Ce projet visait à mettre en place un vivier d’expertise féminin au Mali, au Niger et au Burkina Faso, afin de répondre à la problématique de l’absence des femmes dans les instances décisionnaires sur la gouvernance de la sécurité.
Me Dignité Bwiza
Me Dignité Bwiza est avocate au barreau de Bruxelles (Belgique) et au barreau de l’Ituri, en RDC. Depuis 2017, elle est inscrite sur la liste des conseils admis à exercer devant la CPI depuis 2017. Dans ce cadre, elle a fait partie du collectif des avocats de la défense de l’homme politique ivoirien, Charles Blé Goudé Me Dignité Bwiza est aussi coordonnatrice pour l’Afrique au Barreau pénal international.
Me Bwiza dirige le Cabinet Bwiza Associates, spécialisé en droit des affaires et droit de l’environnement, avec une présence à La Haye (Pays-Bas), Bruxelles (Belgique), à Kolwezi, en Ituri et à Lubumbashi (RDC).
Me Bwiza est l’un des rares avocats congolais spécialisés dans le droit environnemental (par sa pratique et par sa formation). Depuis Février 2019, elle se consacre principalement au droit environnemental des affaires. A cet effet, elle conseille plusieurs sociétés de droits et capitaux étrangers qui ont des activités en RDC. Elle conseille également 4 ministères provinciaux de l’environnement.
Depuis 2019, Me Bwiza est aussi la fondatrice de Heshimia Mazingira; première chaine de bureaux d’études spécialisés en évaluation environnementale en RDC. Objectif : apporter un appui technique environnemental aux projets exécutés en RDC.
Depuis sa création, Heshimia Mazingira a implanté des bureaux en Ituri, à Lubumbashi, à Goma ainsi qu’à Kolwezi, en RDC. Un des objectifs de Heshimia Mazingira est de rendre accessibles les informations liées à la protection de l’environnement à toutes les couches sociales congolaises. L’équipe a donc traduit les termes environnementaux spécialisés en termes faciles à comprendre et à utiliser.
Me Bwiza est également formatrice sur le droit environnemental, le droit des affaires et le droit pénal international. Elle a enseigné le droit pénal international à l’université de Tarragone, en Espagne,
L’objectif de Me Dignité Bwiza est de traduire les termes techniques et complexes de la protection de l’environnement en français, lingala, kikongo et swahili simple pour que tout Congolais puisse participer à la protection de l’environnement chaque jour .
Juge Alphonsine Kalume Asengo Cheusi
Depuis le 17 juillet 2020, Alphonsine Kalume est l’une des 9 juges de la Cour constitutionnelle de la RDC, la première femme à occuper cette fonction dans l’histoire de la RDC. Magistrate de carrière, elle a été conseillère à la Cour suprême de justice et au Conseil d’Etat.
Alphonsine Kalume Asengo Cheusi est licenciée en droit économique de l’université de Kinshasa (UNIKIN) en 1987. Promue cheffe de division unique du département des droits et libertés du citoyen, le 24 Janvier 1989, elle est devenue magistrate à titre provisoire par arrêté d’organisation judiciaire. Par la suite, elle a été nommée premier substitut du procureur de la République, affectée au parquet de Kalamu. En 2013, elle a été nommée conseillère à la Cour suprême de justice, avant de devenir, en 2018, conseillère au Conseil d’Etat.
Marie-Jacqueline Mbuyi Tshiteya
Me Marie-Jacqueline Mbuyi Tshiteya est magistrate de carrière depuis 1990. De 2007 à 2018, elle était en disponibilité car période elle a siégé en qualité députée provinciale dans la ville de Kinshasa. Au sein de l’Assemblée provinciale, elle a été présidente de la commission politique, administrative et juridique.
Au cours de sa carrière, Marie-Jacqueline Mbuyi Tshiteya a été conseillère au cabinet du ministre des droits humains, conseillère de trois gouverneurs de la ville de Kinshasa et bourgmestre de la commune de Matete. Dans les mouvements associatifs, elle est Présidente de l’Asbl « Raising Woman » qui s’occupe de l’épanouissement de la femme et de l’enfant sur tous les plans. Elle est aussi membre de l’association des femmes magistrats du Congo (AFEMAC).
Me Maguy Banthi
Me Maguy Banthi est actuellement associée au sein du Cabinet Sia-Avocats en Belgique.
Titulaire d’un master en droit de l’université Paris 2 Panthéon-Assas et d’un diplôme d’étude spécialisée en droit fiscal de l’université de Louvain-Mons, elle est avocate au barreau de Bruxelles depuis 2011.
Maguy Banthi est spécialisée en droit fiscal belge et international dans son ensemble, en droit des affaires au sens large et, notamment, le droit des affaires en Afrique francophone (droit OHADA). Elle a également développé une très large expérience en droit fiscal congolais.
Maguy Banthi a été chargée des cours de droit et législation (Création d’entreprise) au sein de l’institut wallon de formation en alternance et des indépendants et petites et moyennes entreprises (IFAPME), en Belgique, un organisme de formations à des métiers dans une multitude de secteurs professionnels. Depuis 2014, elle est également rédactrice de contenus pour le cabinet d’avocats américain Baker Mckenzie. A ce titre, elle est l’auteure du sujet « Banque privée » pour la RDC.
Actuellement membre active du centre d’aide pour entreprises en difficultés (CEd), Me Maguy Banthi apporte une assistance juridique aux entrepreneurs bruxellois qui se trouvent en difficultés dans le cadre de leurs activités.
Maguy Banthi parle le français et parle couramment l’anglais, le néerlandais et le lingala (RDC).
Me Brigitte Lembwadio
Basée en Suisse, Me Brigitte Lembwadio Kanyama a été admise au barreau suisse en 2000, après avoir obtenu sa licence en droit à l’université de Neuchâtel en 1998. Elle exerce en qualité d’avocate indépendante depuis 2001, associée dans un premier temps et depuis 2007 dans sa propre structure.
Après ses études, Me Brigitte Lembwadio Kanyama a travaillé un court moment dans la fonction publique fédérale suisse et au sein d’une organisation caritative, avant de se lancer comme avocate indépendante dès la fin de l’année 2001. Parallèlement à son activité au barreau, elle a assumé plusieurs postes ad intérim en qualité notamment de responsable du service juridique du Rectorat de l’université de Neuchâtel, de secrétaire syndicale ou encore au sein du service juridique de la Ville de Neuchâtel.
Me Brigitte Lembwadio Kanyama est membre du Conseil de fondation du Centre pédagogique de Malviliers ; vice-présidente de la communauté cantonale pour l’intégration et la cohésion multiculturelle ; présidente, co-fondatrice, de l’association JeSuisRDCongolaise ! ainsi que membre d’Amnesty International et de Femmes Juristes suisses.
Me Brigitte Lembwadio Kanyama est de langue maternelle française et, dans le cadre professionnel, utilise couramment l’anglais, l’espagnol et le lingala. Elle possède également de bonnes connaissances d’allemand.
Me Cherine Luzaisu
Avocate au barreau de Matadi depuis 2000, Me Cherine Luzaisu est également, depuis 2014, avocate conseil auprès de la Cour pénale internationale. A ce titre, elle a notamment été avocate des victimes lors du procès du seigneur de guerre Bosco Ntanganda à la CPI.
Me Cherine Luzaisu est la première femme avocate membre du conseil de l’ordre du Barreau du Kongo Central. Depuis 2000, elle a fondé et dirige cabinet Luzaisu. Elle justifie d’une expérience avérée en droit maritime international, en droit pénal international et en droit humanitaire, en arbitrage ainsi qu’en accompagnement judiciaire des victimes de violences sexuelles.
Me Cherine Luzaisu est titulaire d’une Licence en droit public international de l’université Kongo (Ex Unibaz). En outre, depuis 2016, elle effectue un master II en cyberespace africain à l’université Gaston Berger du Sénégal.
Maître Nadine Sayiba Mbila
Basée à Goma, Me Nadine Sayiba a fondé et dirige le Cabinet Nadine Sayiba (CNSA), spécialisé en en droit civil, droit pénal, droit international pénal, investigation des entreprises, droit des affaires et des sociétés, droit des assurances et droits humains.
Me Nadine Sayiba a collaboré avec plusieurs organisations internationales en tant que consultante sur la prévention et la répression des crimes sexuels. Elle a une expérience significative dans la conduite d’enquêtes liées à la prévention du harcèlement sur le lieu de travail, ainsi que dans la mise en œuvre de plans d’enquête et de mesures de protection des victimes et des témoins. Elle a contribué au renforcement des capacités de la société civile et des acteurs juridiques et à la mise en œuvre de mécanismes de protection des victimes et des témoins de violences sexuelles.
Par ailleurs, Me Nadine Sayiba a une expérience dans le domaine humanitaire, où elle a longtemps œuvré dans les camps des déplacés internes du Nord-Kivu, en qualité de « Protection Officer ».
Depuis juin 2011, Me Nadine Sayiba est également directrice de Projet INL (financé par le département d’Etat Américain) et opérationnel dans les villes de Goma ,Bukavu ,Maniema et Mbujimayi.
Elle a également créé la Fondation Nadine Sayiba Mbila (FONASAM), dont la mission est de contribuer à l’avènement d’un état de droit en RDC, en dotant en capacité les enfants orphelins, marginalisés, vulnérables délaissés et vivant avec handicap ou en renforçant leur capacité en créant un établissement ou des établissements pour leur hébergement ; en leur accordant la chance de faire l’apprentissage de différents métiers (la coupe couture, la menuiserie, le tressage, ajustage et soudure) ; en leur donnant de l’assistance dans la scolarisation, en soin médical, pour contribuer à la baisse de l’analphabétisme et au vagabondage et surtout au respect des droits de l’homme en RDC.
Me Nadine Sayiba est titulaire d’une Licence en droit privé et judiciaire de l’université de Kinshasa.
Me Joséphine Mbela
Me Joséphine Mbela est avocate au barreau de Matete et responsable du plaidoyer et de l’administration de l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), une organisation non gouvernementale qui travaille pour la promotion et la défense des droits de l’Homme. Elle s’implique depuis de nombreuses années pour aider les femmes congolaises à défendre leurs droits.
Me Joséphine Mbela est une lobbyiste bien connue pour l’amélioration de l’espace politique, des élections transparentes et de la situation de la population, avec un accent sur les femmes. Dans sa fonction, elle a suivi les « mesures de décrispation » des accords de Saint Sylvestre en RDC.
Nathalie Vumilia Nakabanda
Avocate au Barreau du Sud Kivu, Nathalie Vumilia Nakabanda est professeure de droit privé, directrice du Centre de droit de la famille et de son patrimoine, cheffe du département de droit privé au sein de la faculté de droit de l’université catholique de Bukavu (UCB) et cheffe de département genre et développement rural au sein de l’Institut supérieur de développement rural de Bukavu (ISDR).
Nathalie Vumilia Nakabanda est docteure en droit de l’université catholique de Louvain; titulaire d’un Master complémentaire en droits de l’homme de l’Académie Louvain et d’une Licence en droit de l’université catholique de Bukavu . Ses recherches se focalisent sur le droit privé, le genre, les droits de la femme et de l’enfant, la médiation familiale et les questions coutumières. À ce jour, elle est auteure d’un livre, de deux chapitres et de quelques articles scientifiques.
Nathalie Vumilia Nakabanda est professeure invitée à l’université évangélique en Afrique, à l’université officielle de Bukavu, à l’université Notre-Dame du Tanganyika à Uvira, à l’université de Goma et à l’institut supérieur d’informatique et de gestion de Goma.
Depuis 2015, elle est membre du conseil d’administration de la commission diocésaine « Justice et Paix » de l’archidiocèse de Bukavu. Elle est aussi conseillère au comité institutionnel de bioéthique de l’UCB depuis novembre 2012 ; consultante au PNUD en 2012 et à l’UNESCO, à Transition international, à NRC-Justice & Démocratie, et a participé à quelques conférences internationales sur les migrants.
Ikabu Bebia Mujinga
Ikabu Bebia Mujinga, surnomée « IBM », au regard des initiales de son nom, est substitut du procureur général du parquet de Kinshasa-Matete, où elle travaille depuis plus de 20 ans. « IBM » travaille comme magistrate depuis depuis le 01 Juillet 1996.
Irène Wabiwa Betoko
Me Irène Wabiwa Betoko est cheffe de projet international pour la forêt du Bassin du Congo chez Greenpeace Afrique. Elle est l’une des rares femmes à avoir, pendant longtemps, défendu les habitants de milieux reculés dont le milieu de vie était menacé de famine par la déforestation. En 2008, l’avocate a participé à la création du Codelt, l’une des premières associations congolaises de défense des droits des communautés affectées par l’exploitation forestière.
Me Irène Wabiwa Betoko a rejoint Greenpeace en 2010, où elle mène la lutte contre la déforestation du bassin du Congo, deuxième poumon de la planète après l’Amazonie, dont les tourbières renfermeraient à elles seules 30 milliards de tonnes de CO2.
Me Nancy Katambala
Me Nancy Katambala est actuellement à la tête du département de la famille chez Atlantic Solicitors Limited, un cabinet d’avocats au Royaume-Uni, qui fournit un large éventail de services juridiques à ses clients, qu’il s’agisse d’entreprises ou de particuliers. Me Nancy Katambala est également conseillère juridique de la Chambre de commerce congolaise de Grande-Bretagne (CCCGB), une société anonyme à responsabilité limitée basée à Londres, au Royaume-Uni.
Me Nancy Katambala est une avocate multilingue d’Angleterre et du Pays de Galles avec plus de 10 ans d’expérience post-qualification. Elle est spécialisée dans les questions liées à l’immigration, à l’Union européenne, aux droits de l’homme, au droit du contentieux civil, aux contestations judiciaires et à la famille. Nancy Katambala a une expérience multi-juridictionnelle dans les systèmes juridiques de Common Law anglais et d’Europe continentale. Son expérience multiculturelle et linguistique, explique-t-on, lui permet de fournir des services axés sur le client à des personnes issues de divers milieux ethniques et linguistiques. Elle parle couramment l’anglais, le français, le lingala et a des notions de néerlandais.
Me Nancy Katambala est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en droit du Queen Mary university of London et d’une Licence en droit de l’University of Central Lancashire, en Angleterre.
Me Natacha Latere
Me Natacha Latere est l’associée fondatrice et directrice du cabinet BTM Lawyers s.c.a, à Kinshasa.
Avocate au barreau de Kinshasa/Matete et agent des mines et carrières agréé, Me Natacha Latere est diplômée de l’université de Liège, en Belgique, et a obtenu un diplôme de l’université de Californie à Los Angeles. Elle a travaillé dans des cabinets d’avocats à Los Angeles, avant de retourner en RDC en 2005, où elle a exercé d’abord comme juriste interne à Katanga Mining, puis à Tenke Furungurume Mining en tant que Compliance Officer et conseillère juridique principale, en charge de la fiscalité.
En 2010, Me Natacha Latere a commencé à exercer exclusivement au sein de cabinets d’avocats et, explique-t-on, a résolu avec succès plusieurs litiges fiscaux pour des sociétés internationales opérant en RDC, y compris des litiges fiscaux de plusieurs millions de dollars pour la clientèle sud-africaine de BTM, en relation avec l’accord de double imposition signé entre la République d’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo.
La pratique de Me Natacha Latere, indique-t-on, couvre toutes les taxes de la RDC relatives aux entreprises, au financement et aux transactions minières réelles. Ses domaines d’intérêt particuliers sont l’exploitation minière, l’énergie et le secteur pétrolier et gazier. Elle a également une grande expérience des fusions et acquisitions, des scissions et autres structurations d’entreprises, du capital-investissement, du financement de la dette et des fonds propres et du contentieux fiscal.
Depuis 2010, Me Natacha Latere est classée parmi les meilleurs avocats d’affaires de la République démocratique du Congo par Chambers and Partners : Chambers Global – République démocratique du Congo.
Me Dorothée Madiya
Fondatrice du cabinet Dorothée Madiya depuis février 2007,Me Dorothée Madiya a 19 ans d’expérience comme avocate et est mandataire et conseil en droit minier et des carrières, domaines dans lesquels elle a une connaissance approfondie des rouages de l’administration nationale congolaise. En plus de ces domaines principaux, Me Dorothée Madiya intervient en droit du pétrole et du gaz, droit de l’électricité, droit bancaire, droit des sociétés, droit commercial, droit fiscal et droit du travail.
Avocate au barreau de Kinshasa-Gombe depuis mai 1996, Me Dorothée Madiya est également membre de l’union internationale des avocats depuis 1996. Elle justifie d’une grande expérience en suivi et obtention des autorisations des constructions de centrales hydroélectriques. Elle est l’auteure de nombreux avis juridiques sur les activités minières et énergétiques.
Me Dorothée Madiya est titulaire d’une Licence en droit des affaires de l’université de Kinshasa et d’un Master en droit des affaires de l’université Panthéon Assas, Paris II.
Me Liliane Mubanga
Me Liliane Mubanga est avocate senior au Cabinet Thambwe-Mwamba & Associés, où elle s’occupe de la gestion courante, de la ligne à tenir pour la réputation du Cabinet, de la distribution des rôles ou encore du recrutement.
Avocate au barreau de Kinshasa-Gombe, Me Liliane Mubanga a débuté sa carrière en 1998. Elle est spécialisée en conseils juridiques des entreprises commerciales et / ou personnes physiques dans les affaires ou vie privée, investissements, rédaction des actes tels que statuts, procès- verbaux, lettres, avis ou opinions juridiques ainsi que dans l’assistance devant les juridictions et administrations.
Me Liliane Mubanga a notamment occupé le poste de vice-présidente chargée de la commission sociale, puis trésorière au sein du Conseil de l’Ordre des avocats.
Me Liliane Mubanga est titulaire d’un Master en droit commercial international du Robert Kennedy College, à Zurich, en Suisse, et d’une Licence en droit de l’université de Lubumbashi. Elle détient également un certificat en droit des hydrocarbures de l’institut supérieur des hautes études juridiques. Elle a également suivi des formations dans les domaines de l’OHADA, des hydrocarbures, des marchés publics et des assurances, entre autres.
Eugénie Elanga Monkango
Eugénie Elanga Monkango est inscrite au barreau de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe depuis le 28 octobre 1997. Elle a été directrice du cabinet d’avocats Emery Mukendi Wafwana & Associés SCP, l’un des cabinets les plus en vue en RDC et à l’étranger, avant sa dissolution, à la suite du décès de son fondateur, Emery Mukendi Wafwana .
Eugénie Elanga Monkango est agente agréée des mines et carrières et agente agréée en propriété intellectuelle. Elle a une pratique professionnelle qui se concentre sur le droit des ressources naturelles, les investissements, le commerce et l’industrie ainsi que le droit des personnes et de la famille. À cet égard, elle conseille et représente des clients nationaux, internationaux, publics et privés dans des projets liés aux domaines du droit susmentionnés. Elle a également une excellente pratique de l’enquête et de l’analyse de la conformité des documents d’état civil pour les ambassades et les missions diplomatiques basées en République démocratique du Congo.
Dans le domaine du contentieux, elle conseille, assiste et représente les clients devant les cours et tribunaux en matière de droit civil, commercial, du travail et autres dans les procédures devant le Conseil d’Etat. Elle plaide également devant la Cour de cassation et la Cour commune de justice et d’Arbitrage (CCJA) de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) dans les affaires liées aux actes et règlements uniques de l’OHADA.
Eugénie Elanga Monkango est titulaire d’une licence en droit économique et social de la faculté de droit de l’université de Kinshasa. Elle est l’auteure de plusieurs études scientifiques parues dans des revues techniques et autres sites web. Membre de l’union internationale des Avocats (UIA), elle parle et travaille en français.
Me Emmanuelle Kapita-Mba Mipu
Titulaire d’une licence en droit de l’université de Kinshasa, Me Emmanuelle Kapita-Mba Mipu possède une solide expérience dans les questions de droit social, de droit des sociétés et de droit des ressources naturelles. Elle est avocate au sein de l’Étude Kabinda, où elle fait partie de l’équipe qui accompagne les services des ressources humaines des entreprises. Elle intervient également dans l’équipe qui gère les contentieux en droit des ressources naturelles et de l’énergie, ainsi que dans les missions de due diligence et dans la résolution des questions relatives aux droits de la personne
Me Emmanuelle Kapita-Mba Mipu est avocate aux barreaux de Kinshasa-Matete depuis 2007, de Lubumbashi depuis 2016 et du Tanganyika depuis 2018. Elle est également membre du conseil d’administration du Centre de recherche sur la démocratie et le développement du droit en Afrique(Credda).
Me Emmanuelle Kapita-Mba Mipu a comme langues de travail le français (parlé et écrit) ; l’anglais (parlé et écrit) et l’espagnol (parlé et écrit).
Me Dolores Kimpwene Sonia
Titulaire d’une licence en droit de l’université de Kinshasa, Me Dolores Kimpwene Sonia est avocate au sein de l’Étude Kabinda. Elle possède une riche expérience de la pratique des questions portant sur le droit foncier et immobilier, le droit social, le droit de la propriété intellectuelle et le droit des affaires. Elle est avocate aux barreaux de Kinshasa-Gombe depuis 2008 et du Tanganyika depuis 2018.
Au sein de l’Étude Kabinda, explique le Cabinet, Me Dolorès Kimpwene Sonia anime le département qui accompagne les entreprises clientes dans plusieurs phases (rédaction d’accords d’entreprises conjointes (joint-venture), constitution, fonctionnement, tenue des réunions d’assemblées générales et de conseils d’administration). Elle intervient également dans les questions liées aux finances et aux banques, ainsi que dans les importantes opérations des entreprises de grande taille dans les secteurs des ressources naturelles et de l’énergie, du droit des marchés publics, du droit des sûretés, de la fiscalité et des télécommunications, ainsi que dans les missions de dues diligences complexes impliquant les fusions-acquisitions d’actifs et les liquidations des sociétés commerciales
Me Dolores Kimpwene Sonia est mandataire en propriété industrielle ; membre de l’équipe rédactionnelle des Codes Larcier de la République démocratique du Congo, en ligne ; contributrice pour la RDC au rapport Doing Business de la Banque Mondiale ; membre du conseil d’administration et trésorière du Centre de recherche sur la démocratie et le développement en Afrique (Credda).
Par ailleurs, Me Dolores Kimpwene Sonia a développé une expertise déterminante dans la gouvernance des entreprises, grâce à sa connaissance du droit des sociétés émanant de l’OHADA. A cet effet, elle met à disposition des clients d’Étude Kabinda, sa connaissance des litiges civils, commerciaux et fiscaux, devant les tribunaux congolais dans lesquels ils sont impliqués.
Ses langues de travail sont le français (parlé et écrit) ainsi que l’anglais (parlé et écrit).
Me Salvatrice Bahindwa Bahati
Me Salvatrice Bahindwa Bahati est avocate au sein de de l’Étude Kabinda, où elle intervient dans l’équipe du droit des ressources naturelles et de l’énergie, dans des missions de due diligence ainsi que dans les contentieux dans lesquels sont impliqués les clients d’Étude Kabinda, dans le cadre du droit social au sein du département de droit judiciaire.
Me Salvatrice Bahindwa Bahati est titulaire d’une licence en droit de l’université protestante du Congo et d’un executive Master en gestion et de droit de l’entreprise de la Haute école de commerce de l’université de Liège, en Belgique.
Avocate aux barreaux de Kinshasa-Matete depuis 2014 et du Tanganyika depuis 2018, Me Salvatrice Bahindwa Bahati dispose d’une expérience sur les questions du droit foncier et immobilier, du droit social, du droit des affaires, du droit de la responsabilité civile et du droit des contrats.
Elle est contributrice pour la RDC au rapport Doing Business de la banque Mondiale ; membre de l’équipe rédactionnelle des Codes Larcier, en ligne, de la RDC et membre du conseil d’administration et secrétaire du Centre de recherche sur la démocratie et le développement du droit en Afrique (Credda).
Mae Bahindwa Bahati, indique-t-on, a acquis une vaste connaissance du cadre normatif congolais du fait de son travail en qualité de conseillère législative adjointe au sein du PBG (Programme de Bonne Gouvernance) financé par l’agence américaine de coopération USAID (United States Agency for International Development) et exécuté par la société DAI (Development Alternatives Inc.).
Ses langues de travail sont le français (parlé et écrit) ainsi que l’anglais (parlé et écrit).
Me Lisette Bewa Mpola
Me Lisette Bewa Mpola est la fondatrice de Bewa et associés. Elle est une avocate d’affaires expérimentée dans l’accompagnement des clients en vue de la préparation, de la mise en œuvre et de la conduite de leurs projets en sécurisant tous les aspects juridiques de leurs affaires et de leurs sociétés. Elle est spécialisée dans les contrats et le droit des affaires.
Avocate principale et mandataire minier, Me Lisette Bewa Mpola travaille dans l’encadrement et le secrétariat juridique des clients dans divers domaines : mines, travaux publics, mines, banques, alimentaire, sécurisation des documents officiels et transport routier.
Avant de créer son cabinet en 2014, Me Lisette Bewa Mpola a été juriste/ avocate au sein du Cabinet Yoka & Associés, de 2003 à 2014, et a été responsable du Cabinet à partir de 2009.
Me Lisette Bewa est titulaire d’une Licence en droit des affaires de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; d’une Maîtrise en carrières judiciaires de la même université et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées, banques et finances, de l’université de Paris.
Me Marie-Madeleine Kalala
Marie-Madeleine Kalala est avocate et militante des droits humains. Membre du barreau de Kinshasa depuis 1998, elle a été ministre des droits humains en RDC.
Titulaire d’une licence en droit, option droit économique et social de l’université nationale du Zaïre (UNAZA/CUK), Me Marie-Madeleine Kalala a été conseillère juridique à l’Officie zaïrois du café (OZACAF), de 1977 à 1990 ,et dans plusieurs cabinets politiques, de 1990 à 1997.
De 2003 à 2007, Me Marie-Madeleine Kalala a exercé la fonction de ministre des droits humains. Durant sa carrière, elle a participé à de nombreuses conférences nationales et internationales relatives aux droits humains. De 2001 à 2003, elle a participé au dialogue inter-Congolais pour le processus de paix en RDC. En octobre 2009, elle a été auditrice au synode spécial des évêques pour l’Afrique qui s’est tenu à Rome, en Italie.
En juillet 2010, la conférence des chefs d’Etats de l’Union africaine, tenue à Kampala, a nommé Marie-Madeleine Kalala comme membre du panel des sages de l’Union Africaine. Le 29 septembre 2012, le Pape Benoît XVI l’a nommée membre du Conseil Pontifical « Justice et Paix ».
Me Marie-Madeleine est co-auteure de la publication « La législation congolaise en matière de nationalité depuis 1987 à nos jours.»
Par ailleurs, elle est la coordonnatrice nationale de la plateforme féminine « Cause commune » et a été vice-présidente du cadre de concertation de la société civile de la RDC.
Major Lily Muzila
Magistrate militaire, la Major Lily Muzila est substitut de l’auditeur supérieur de la province du Haut-Katanga. Après sa licence, obtenue en 2000, elle a débuté sa carrière, à la suite de sa formation de militaire avec le grade de lieutenant. Elle a alors le grade judiciaire de substitut de l’auditeur de garnison. Par la suite, elle est promue premier substitut de l’auditeur de garnison avec comme grade militaire capitaine.
Bien après, Major Lily Muzila est à nouveau promue auditeur de garnison, fonction qu’elle a exercé durant sept ans. Elle gère alors des hommes, en majorité, et quelques femmes jusqu’à ce jour. « Être magistrate militaire est vraiment un destin que je ne pouvais rater »,a-t-elle déclaré au site Habarirdc.net.
Maître Lilas Sansa
Née en 1978 à Kinshasa, Me Lilas Sansa Umba est la présidente et la fondatrice de la ligue Internationale de défense des droits de la femme congolaise (LIDDFC), organisation non gouvernementale qui, explique-t-on, rassemble des femmes de croyances politiques et philosophiques différentes, unies dans leur détermination à abolir les causes et légitimations des guerres en République démocratique du Congo (RDC).
Titulaire d’un Master en droit des affaires spécialisée en banque/finance, obtenu à l’université de Poitiers, en France, Me Lilas Sansa Umba a complété sa formation bancaire et financière à l’université d’Orléans, en France, par un Master en Gestion de Patrimoine. Après avoir exercé dans le domaine bancaire et financier auprès des plus grandes banques européennes (BNP, Société Générale…), elle apporte au sein de la LIDDFC son expertise dans les problématiques que rencontrent le peuple congolais.
Juge Cécile Ntumba Muanza
La juge Cécile Ntumba Muanza est la première femme à diriger le tribunal de grande instance de Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo Central. Elle a été nommée à ce poste sur décision du Conseil supérieur de la magistrature et a pris ses fonctions de présidente du tribunal de grande instance de Mbanza-Ngungu le samedi 3 octobre 2020, lors de la cérémonie de prestation de serment, devant plusieurs animateurs des instances judiciaires du Kongo central.
Cécile Ntumba Muanza s’est donné pour objectif de combattre les violences sexuelles dans le territoire de Mbanza-Ngungu.
Avant d’être nommée à son poste actuelle, Cécile Ntumba Muanza était juge au tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe.
Me Edwine Nimi
Licenciée en droit de l’université Kongo, ex université du Bas Zaïre, Me Edwine Nimy est avocate au barreau du Kongo Central depuis décembre 2010. Fervente défenseure des droits des femmes et des enfants, elle adhère à l’association des femmes juristes congolaises (AFEJUCO) et en devient coordonnatrice en février 2014. C’est au sein de cette structure qu’elle aide les femmes à connaître leurs droits.
Me Edwine Nimi se bat quotidiennement afin d’obtenir justice pour les veuves déshéritées, les victimes de viol, les femmes qui rencontrent des difficultés dans leur processus de divorce mais aussi les enfants en conflit avec la loi.
Me Ghislaine Bisimwa
Depuis avril 2017, Ghislaine Bisimwa est conseillère juridique au bureau de Bukavu (RDC) de Trial International, une ONG suisse dont l’objectif est de lutter contre l’impunité des auteurs des crimes les plus graves : génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, torture, disparitions forcées. Avocate qualifiée au barreau de Bukavu, depuis mai 2010, Ghislaine Bisimwa a travaillé en tant que chargée de programme pour l’association des femmes juristes congolaises du Sud. Elle a également été avocate référente à la clinique juridique de Luvungi (RDC), dans le cadre d’un projet conjoint avec le PNUD.
Me Ghislaine Bisimwa est titulaire d’une licence en droit de l’université de Bukavu (RDC) et a également effectué une spécialisation sur la saisie des mécanismes régionaux et internationaux de protection des droits humains.
Me Anne-Marie Mbungani
Me Anne-Marie Mbungani est une juriste avec 28 ans d’expérience et spécialiste en droit international privé, droit des étrangers et en droit commercial. Avocate au barreau de Namur (Belgique) pendant 10 ans (1990-2000), Me Anne-Marie Mbungani a effectué 11 ans et demi de barreau et 4 ans de magistrature, au sein de la commission permanente de recours des réfugiés. Elle justifie de 19 ans d’expérience dans l’administration publique et dans l’expertise particulière en gestion de projet. Au cours de sa carrière, Me Anne-Marie Mbungani a été assistante en droit aux faculté universitaires notre dame de la paix à Namur, conseillère juridique pendant 6 ans et présidente d ‘un centre de planning familial pendant 2 ans.
Me Anne-Marie Mbungani est la présidente de l’association « Assistance juridique, information, formation et consultance » (AJIFC) dont les activités ont été lancées le 10 décembre 2020.
Me Anne-Marie Mbungani est diplômée en droit de l’université catholique de Louvain et diplômée en droit maritime et aérien de l’université libre de Bruxelles. Elle est également titulaire d’un diplôme en commerce international de la haute école Francisco Ferrer de la ville de Bruxelles.
Maître Nicole Bondo Mwaka
Licenciée en droit de l’université de Kinshasa, en 1995, Me Nicole Bondo Mwaka est également titulaire d’un diplôme de Juris Doctor de l’université d’Ottawa au Canada. Après ses études, elle a choisi de devenir avocate au barreau de Kinshasa/Gombe abandonnant la magistrature comme ministère public au parquet de Kalamu.
Me Nicole Bondo Mwaka est l’une des fondatrices du Carrefour des femmes et familles, un organisme à but non lucratif dont la mission est de contribuer au bien- être des femmes et des enfants ainsi qu’à la stabilité des familles en RDC. Elle est aussi la représentante du collectif des organisations pour la marche mondiale des femmes.
Me Jacqueline Masanga Phoba Mvioki
Jacqueline Masanga Phoba Mvioki est maître en droit social de l’université libre de Bruxelles (ULB) et docteure en droit de l’Universitair Instelling Antwerpen (UIA), à Anvers. Elle est professeure à la faculté de droit de l’université de Kinshasa (UNIKIN), et à l’université protestante du Congo (UPC). Elle fut chef de département de droit économique et social à la faculté de droit et consultante auprès de certains organismes tant nationaux qu’internationaux. Enfin, elle est à ce jour membre de la commission permanente de réforme du droit Congolais.
En 2015, Me Jacqueline Masanga Phoba Mvioki a publié le livre « Droit congolais du travail », qui expose l’état de la législation et de la réglementation, de la doctrine et de la jurisprudence en matière du travail en RDC. Le regard porte sur les rapports individuels (la conclusion, l’exécution, la cessation du contrat de travail, le règlement des litiges individuels de travail) et sur les rapports collectifs (les organisations professionnelles des travailleurs et d’employeurs, les conventions collectives, le règlement des litiges collectifs de travail.
Me Cécile Rébeca Meta Kasanda
Juriste de formation et titulaire d’un Master en droit de l’université du Burundi, obtenu en 1980, Cécile Meta a été avocate pendant 21 ans et a également été coordinatrice des programmes et projets de justice et sécurité, droits de l’homme, genre et violences sexuelles, justice de transition et appui aux institutions démocratiques locales. Elle a été avocate près la Cour d’appel de Kinshasa Gombe, de 1982 à 2003.
Depuis 2017, Cécile Meta est consultante juridique indépendante et aussi coordonnatrice de l’agence congolaise pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes. Avant cela, de 2015 à 2017, elle était coordinatrice, à Kinshasa, du projet appui aux institutions démocratiques et aux organisations de la société civile, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Bien avant, de 2011 à 2013, Cécile Meta a travaillé pour le PNUD en Centrafrique, comme experte technique Etat de droit et conseillère technique du ministre de la justice centrafricain. En 2009, elle a été consultante internationale cheffe de mission du PNUD au Burundi, où elle a notamment supervisé une étude pour la mise en place des mécanismes de justice de transition au Burundi.
De 2006 à 2009, Cécile Meta a été coordinatrice des programmes aide juridique et assistance judiciaire d’Avocats sans frontières au Burundi. Elle a également travaillé à dans la ville de Bunia comme chargée de projet formation et justice pour l’organisation RCN Justice & Démocratie, dont la mission est de « Promouvoir et appuyer une Justice de Proximité et une Justice Transitionnelle, ainsi que des pratiques démocratiques dans des sociétés et des Etats en transition ou en développement et sensibiliser le public européen à la prévention des conflits. »
Mathilde Mihigo Ntakobajira
Mathilde Mihigo est spécialiste des droits de l’homme au sein du bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC, où elle est la coordinatrice du Projet WOSH, visant la réinsertion socio-économique des femmes travaillant autour des carrés miniers dans le territoire de Shabunda, au Sud-Kivu.
Titulaire d’une Licence en droit public de l’université catholique de Bukavu, Mathilde Mihigo travaille depuis 2010 dans le domaine humanitaire, volet protection et promotion des droits humains et libertés fondamentales. Elle consacre son travail à la défense et à la promotion des droits des femmes au Sud-Kivu. Elle a d’abord travaillé au sein des organisations de la société civile de Bukavu, avant d’intégrer Caritas développement Bukavu, où elle a été responsable du projet d’appui aux organisations de la société civile du Sud-Kivu dans les actions de protection des droits de l’Homme et médiation. Ce travail consistait en des activités de protection et de promotion des droits humains, de gestion pacifique des conflits, d’interaction avec les autorités locales et de lutte contre la torture.
Bien avant, toujours au sein de Caritas, Mathilde Mihigo a été chargée transversale de genre dans le projet protection et médiation communautaire. Objectif : réduire la vulnérabilité des populations civiles pour mieux faire face aux risques liés à la présence de forces et groupes armés au Sud Kivu ; renforcer les capacités des communautés pour consolider leurs mécanismes d’adaptation, d’auto protection et de résilience et améliorer leurs compétences pour résister aux menaces et l’accès à la prise en charge des victimes des incidents de protection dans le Sud-Kivu.
Avant d’intégrer Caritas, Mathilde Mihigo a travaillé chez Catholic Relief Service, où elle était assistante au projet d’appui aux victimes des violences sexuelles, à travers une prise en charge holistique, en partenariat avec l’hôpital de Panzi du docteur Mukwege. Basée dans le territoire de Shabunda, le projet a aussi doté les communautés isolées de radios haute fréquence pour faciliter les alertes sur les cas de violences sexuelles et autres violations de droits humains.
Par ailleurs, Mathilde Mihigo est membre du corps des défenseurs judiciaires près le tribunal de grande instance de Bukavu et a été membre du Conseil éthique au sein de la société civile du Sud-Kivu, en tant que représentante de la Caritas.
Me Adèle Kalambay Ndaya
Me Adèle Kalambya Ndaya est avocate au barreau de la Gombe, à Kinshasa, et au barreau des Hauts de Seine, en France. Elle dirige un cabinet généraliste avec la réparation du dommage corporel et le droit de la santé comme activité dominante. Ce cabinet est situé en région Ile de France, département Hauts de Seine, dans la ville de Puteaux, en France. Me Adèle Kalambya Ndaya a prêté serment le Lundi 17 Décembre 2012. Elle est la présidente du groupe règles justes, bonne application, État de droit en RDC. Elle est également représentante en Europe du centre d’arbitrage ,de médiation et de conciliation créé par le fédération des entreprises du Congo ( FEC) en RDC.
Par ailleurs, depuis février 2010, Me Adèle Kalambya Ndaya est la présidente de l’association pour le développement et la pratique de l’arbitrage en RDC ( ADPARDC ). Elle a également été, de 2005 à 2008, administratrice vice-présidente de la commission juridique de la FEC.
Maître Adèle Kalambay a débuté sa carrière en 1991 comme substitut du procureur au parquet près le tribunal de grande instance de Matete, à Kinshasa, fonction qu’elle a exercée jusqu’en 1995.
Elle est titulaire d’un Master 2 en droit des obligations civiles et commerciales de l’université de Paris et d’une Licence en droit de l’université de Kinshasa.
Lucie Tshiyoyi Muteba
Avocate de profession, Me Lucie Tshiyoyi Muteba a créé et dirige le cabinet Empire of Law. Elle est aussi chargée des programmes au sein de l’union pour la défense des droits des consommateurs au Congo (Udecom), une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui milite pour le respect des droits des consommateurs congolais.
Me Lucie Muteba anime également et participe à des ateliers portant notamment sur les droits de la femme, l’éducation financière, la lutte contre la corruption, le droit privé et la protection des données personnelles.
Me Lucie Muteba est titulaire d’une Licence en droit privé et judiciaire de l’université libre de Kinshasa (ULK). Après son cursus académique, elle a prêté serment comme avocate en 2010, avant d’être inscrite au tableau de l’ordre des avocats près la Cour d’appel de Kinshasa Matete, en 2014. Avant de lancer son propre cabinet, elle a travaillé dans deux précédents cabinets.
Par ailleurs, Me Lucie Muteba est première conseillère du club FCF AMANI, une équipe sportive de football féminine de la première division.
Me Flora Mbuyu
Avocate au barreau de Lubumbashi depuis 1996, Me Flora Mbuyu est titulaire d’une Licence en droit de l’université de Kinshasa et d’un diplôme d’études spécialisées (DES) en droits de l’homme, obtenu à l’université catholique de Louvain en Belgique. Elle est aussi actuellement conseillère spéciale juridique du gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula.
Me Anne Marie Nsaka Kabunda
Me Anne Marie Nsaka Kabunda est membre du cabinet Kalamba & Associés. Elle est titulaire d’un doctorat en droit international de l’université d’économie et de droit de Zhongnan, à Wuhan, en Chine, d’un Master en droit international de l’université des sciences politiques et du droit de Chine (2016) et d’une licence en droit économique de l’université de Kinshasa, RDC (2005).
Me Anne Marie Nsaka Kabunda est professeure associée à la faculté de droit de l’université de Kinshasa, depuis 2019 et avocate inscrite au barreau de Kinshasa/Matete, avec une vaste expérience en droit international des affaires. Elle a une expérience avérée dans le secteur de la finance, des transactions de fonds en private equity, et de l’immobilier.
Me Anne Marie Nsaka Kabunda a conseillé des clients tels que Lloyd’s Commodities Sarl dans l’acquisition de fonds. En outre, elle a représenté la Banque de Chine (branche SA) dans le cadre de procédures de recouvrement de créances. Elle est très active dans le secteur immobilier, où elle a obtenu la mainlevée d’hypothèques et conclu diverses transactions pour des clients.
Par ailleurs, depuis 2009, Me Anne Marie Nsaka Kabunda est chargée du programme Genre de l’institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement en Afrique (IDGPA). Elle est aussi secrétaire générale de la dynamique des femmes de Luiza (DFL), Asbl-ONG féminine, depuis 2009 ainsi que chercheuse et membre du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), depuis 2005.
Chantal Bashizi
Chantal Bashizi a été directrice administrative, juridique et technique du cadastre minier de la RDC, établissement public chargé de la régulation et de l’administration du domaine minier concédé en RDC.
Titulaire d’une licence en droit et d’une licence spéciale en notariat de l’université catholique de Louvain en Belgique, elle a presté pendant plusieurs années comme avocate au Barreau de Bruxelles, où elle est inscrite au tableau de l’ordre francophone. C’est en 2005 qu’elle a été nommée par décret présidentiel comme directrice administrative du cadastre minier de la RDC, avant de cumuler cette fonction avec celle directrice technique ad intérim. De 2012 à 2018, elle a assumé également, au sein du ministère des mines, la fonction de vice-présidente de la commission gouvernementale chargée de la révision du Code minier congolais.
Par ailleurs, Chantal Bashizi a dispensé le cours d’introduction au droit des sociétés à l’université Libre Internationale à Bruxelles. Elle a aussi été administratrice puis directrice des programmes du Réseau des Citoyens « RCN » Justice et démocratie, basé en Belgique et actif en RDC et d’autres pays africains.
Chantal Bashizi est Lauréate de plusieurs prix.
Me Magalie Masamba
Me Magalie Masamba est titulaire d’un doctorat en droit de l’université de Pretoria. Son doctorat en droit portait sur la restructuration de la dette souveraine, les droits de l’homme et le développement en Afrique. Elle est également titulaire d’un master en droit du commerce international et de l’investissement de l’université de Pretoria (avec un semestre d’échange à l’université d’Amsterdam) et d’une licence en droit de l’université Walter Sisulu en Afrique du Sud.
Me Magalie Masamba est conseillère politique et chercheuse juridique travaillant dans les domaines du développement international et du droit économique international. Elle a travaillé avec des gouvernements africains, des organisations multilatérales, des établissements d’enseignement supérieur, des ONG et le secteur privé. Ses activités de conseil ont porté sur le développement du secteur privé, le commerce international et le droit des investissements, le développement des infrastructures, la gestion de la dette souveraine et la restructuration de la dette, ainsi que la formulation de stratégies et de politiques de redressement post-pandémie.
Me Magalie Masamba est actuellement chercheuse post-doctorale au Centre des droits de l’homme de l’université de Pretoria (Afrique du Sud) et au Global Development Policy Center de l’université de Boston (États-Unis). Ses recherches portent sur la dette souveraine et son impact sur le développement.
Dr Magalie Masamba a soutenu les gouvernements africains en tant que spécialiste juridique (consultante) dans le cadre du programme de soutien aux PPP de la Banque mondiale. Avant d’occuper ce poste, elle a été l’une des premières boursières d’Oxford et, dans le cadre de cette bourse, a été conseillère juridique intégrée au ministère des finances et de la planification de Zanzibar pendant deux ans et a été admise comme avocate à la Haute Cour de Zanzibar.
Dr Masamba continue de prendre part aux débats régionaux sur différents domaines du droit économique international en participant aux réunions des groupes d’experts de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et à son rôle de Senior Fellow du Réseau africain pour la justice de la dette souveraine et de conférencière invitée dans différentes universités aux niveaux régional et mondial.
Me Magalie Massamba est membre non exécutif du conseil d’administration du Cubango-Okavango River Basin (CORB) Fund, un fonds fonctionnant comme une entreprise totalement indépendante pour renforcer les moyens de subsistance, améliorer la résilience des écosystèmes et fournir des avantages équitables aux parties prenantes du bassin fluvial partagé par les États d’Angola, du Botswana et de Namibie. Elle a également été récemment nominée pour les Strategic African Women in Leadership (SAWIL) Top 30 Trailblazers Awards 2021.
Priscillia Kounkou Hoveyda
Née en France, d’un père congolais et d’une mère iranienne, Priscillia Kounkou Hoveyda est une juriste spécialisée dans les droits de l’homme qui a une dizaine d’années d’expérience de travail avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), d’autres agences des Nations unies et des organisations non gouvernementales aux États-Unis, en France, en République démocratique du Congo, en République islamique de Mauritanie, en République centrafricaine, en République fédérale du Nigeria et dans bien d’autres pays. Son travail est axé sur l’élaboration de politiques internationales et nationales en faveur des populations les plus vulnérables dans le monde. Elle a dirigé la libération et la réintégration d’enfants associés à des groupes/forces armés, d’enfants incarcérés ainsi que de survivants de violences sexuelles. En outre, elle a dirigé la conception et la mise en œuvre de systèmes de protection de l’enfance, principalement dans des pays d’Afrique de l’Ouest, de l’Est et centrale.
Par ailleurs, Priscillia Kounkou Hoveyda est écrivaine, réalisatrice de documentaires et fondatrice du Collectif des Iraniens Noirs, une initiative proposant une culture iranienne qui se situe à ses intersections noires et africaines.
Priscillia Kounkou Hoveyda est titulaire d’un double diplôme de droit international et de commerce de la Sorbonne, de l’école supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), en France et de l’université de New-York. Elle a été sélectionnée comme l’une des 100 personnes d’ascendance africaine les plus influentes des Nations unies en 2020 (MIPAD 100).
Me Nelly Godelive Mbangu Madieka
Me Nelly Mbangu est coordonnatrice de la plateforme des organisations féminines Sauti Ya Mama Mukongomani, SMM en sigle. Avocate et activiste engagée pour la promotion des droits humains depuis plus de 15 ans, elle est co-fondatrice de l’association dynamique des femmes juristes, une association qui milite pour la promotion, la protection et la défense des droits de la femme et de l’enfant, où elle exerce la fonction de présidente. Experte en genre et résolution des conflits, elle renforce les capacités des femmes rurales souvent victimes des violences sexuelles et basées sur le genre.
Gisèle Mudiay
Diplômée en droit de l’université de la Kassapa (Lubumbashi) en 1991, et titulaire d’un Master of Business Administration (M.B.A.), droit et finances, de l’université de Liège, en Belgique, Gisèle Mudiay exerce comme avocate en RDC, après avoir été avocate en Afrique du Sud et aux USA, où elle a également fait du lobbying entre Johannesburg, New York et Washington DC. A son retour en RDC en 2008, après 18 ans à l’étranger, Gisèle Mudiay a été nommée conseillère du ministre de l’énergie, poste qu’elle a occupé jusqu’en 2012. Elle était la seule femme dans le cabinet et la seule femme membre du comité de pilotage du grand projet hydro-électrique Inga 3. Dans le cadre de ce projet, Gisèle Mudiay était membre du conseil juridique, en collaboration avec le cabinet français Orrick Rambaud Martel.
Par la suite Gisèle Mudiay a travaillé pour l’un des plus vieux cabinets de la RDC, avec une solide réputation, le « Cabinet Lukunku » qui a l’avantage d’avoir parmi ses clients, les plus gros employeurs tels que les brasseurs et les compagnies de télécommunications. Cela a permis à Gisèle Mudiay de s’accoutumer aux cours et tribunaux, au système judiciaire, aux conflits dans le droit du travail, aux contentieux administratifs, au droit des affaires et aux dossiers de succession.
De 2013 à 2016, Gisèle Mudiay a été présidente du Conseil d’administration de la banque UBA/RDC, la seule femme présidente de Conseil d’administration sur les 16 banques en RDC à l’époque.
Gisèle Mudiay a également été conseillère à la présidence de la république de la RDC.
Charline Massay
Avocate au barreau de Kinshasa/Gombe depuis 2008, exerçant au sein du cabinet MASSAY & Associés, Me Charline Massay possède 13 ans d’expérience dans l’assistance et la représentation des personnes physiques et morales devant les instances judiciaires, administratives et en dehors de celles-ci. Elle est également spécialisée dans le conseil juridique, dans les stratégies de gestion des litiges et contentieux; dans la négociation et la conciliation des parties; dans la gestion des marques et dans la rédaction des contrats et autres actes sous seing privé.
Depuis octobre 2020, Me Charline Massay est rapporteur national pour la RDC du Conseil international pour l’arbitrage commercial (ICCA), dans le cadre du projet « Audience ». Elle a aussi été consultante juridique au ministère des finances de la province du Kwilu, en RDC et consultante juridique chez British American Tobacco (BAT) Congo pendant un an.
Me Charline Massay est titulaire d’une Licence en droit économique et social de l’université de Kinshasa et possède plusieurs certificats de formation notamment en droit de la propriété intellectuelle, décerné par l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et le ministère de l’industrie de la RDC.
Wivine Mumba Matipa
Ancienne ministre de la Justice et ministre du portefeuille de la RDC, Me Wivine Mumba Matipa exerce comme avocate en RDC depuis le 16 novembre 1988 au barreau de Kinshasa devenu par la suite Barreau de Kinshasa/Gombe. Elle est spécialiste en droit des affaires spécialement en droit bancaires et droit financier. Elle est membre du corps académique de l’université de Kinshasa. Me Wivine Mumba Matipa a été directrice générale de l’agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI) en RDC et aussi coordinatrice du comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires en RDC.
Leslie M. Moswa
Basée au Québec (Canada) Me Leslie Moswa est avocate chez Bérard Avocats, cabinet spécialisé dans en litige civil et commercial. Bien avant de s’installer au Canada, Me Leslie Moswa a été assistante d’enseignement en droit à l’université de Kinshasa, de 2011 à 2016. Avocate au barreau de Kinshasa/Gombe, de 2010 à 2016, période au cours de laquelle elle a travaillé pour le cabinet Mpunga en RDC, Me Leslie Moswa a également été, de 2008 à 2010, consultante/chercheuse en démocratie et participation politique pour le compte de l’Initiative pour une société ouverte en Afrique australe (OSISA). Dans ce cadre, en collaboration avec deux professeurs d’université, elle a mené des recherches sur la politique de la RDC et a préparé une étude sur « La République Démocratique du Congo. Démocratie et participation à la vie politique : une évaluation des premiers pas de la troisième République ».
Par ailleurs, de 2006 à 2007, Me Leslie Moswa a été responsable des aspects juridiques et institutionnels d’ Innovative Resources Management (IRM) / USAID en RDC, où elle était chargée de la surveillance des violations des droits de l’homme ; de faciliter la création d’une interface entre les parlementaires, le gouvernement, le public, les opérateurs économiques, la société civile pour lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance au niveau local ; de promouvoir la participation des citoyens et la mobilisation des communautés locales ; d’encourager les femmes à participer à la lutte contre la corruption, les violences sexuelles et les aider à s’impliquer dans le processus de développement ; de renforcer les capacités des membres des comités de lutte contre la corruption en matière de plaidoyer, de négociation et de relations publiques ; de servir de point de contact avec les partenaires et de résoudre toute question juridique.
Me Leslie Moswa est diplômée de l’école du barreau du Québec ; titulaire d’une équivalence de licence en droit de l’université de Montréal ; titulaire d’un diplôme de l’université de Nantes, et possède également une licence en droit international public de l’université de Kinshasa.
Esther Coco Muyulu
Titulaire d’une licence en droit privé judiciaire de l’université de Kinshasa, Me Esther Coco Muyulu est avocate au barreau de Kinshasa/Matete et avocate près la Cour d’appel de Kinshasa depuis 2014. Avocate en droit des affaires, elle a été secrétaire particulière du président du Sénat de la RDC, Alexis Thambwe Mwamba et a également occupé le même poste quand ce dernier était ministre de la justice de janvier 2015 à juillet 2019.
Me Esther Coco Muyulu est actuellement avocate au sein du Cabinet d’Avocats Valentin Makidi Kombe.
Sœur Nathalie Kangaji
Sœur Nathalie Kangaji est religieuse chez les sœurs de Notre Dame, chanoinesse de Saint Augustin, juriste de formation, avocate et secrétaire exécutive adjointe de la commission épiscopale justice et paix. Elle est la coordinatrice du Centre d’aide juridico-judiciaire (CAJJ) de Kolwezi, au sud de la RDC, où elle sa bat pour les droits des plus démunis face aux multinationales minières. Elle a créé le CAJJ en 2008 avec un groupe d’amis. Outre les affaires de droit commun, les collaborateurs du centre traitent les doléances des communautés lésées par les activités minières aux alentours de Kolwezi.
Gloria Tuluka Nzuzi
Depuis mars 2022, Gloria Tuluka Nzunzi, 32 ans, est la directrice générale de l’organisation pour l’équipement de Banana-Kinshasa (OEBK). Créée en 1972, l’OEBK a pour mission de diriger, coordonner et surveiller l’exécution des études de travaux de construction et d’aménagement du port en eaux profondes de Banana (RDC), de la zone portuaire de Boma- Moanda (RDC) ainsi que des liaisons ferroviaires et fluviales Banana-Moanda et Kinshasa. L’OEBK est aussi chargée d’assurer le suivi et le maintien du seul projet qu’elle assure, le pont Maréchal.
Titulaire d’une licence en droit économique et social de l’université protestante du Congo, Gloria Tuluka Nzuzi est avocate près la Cour d’Appel de Matadi/Kongo, depuis 2014. Elle a débuté sa carrière à l’OEBK en tant que cheffe de section administrative, sociale et juridique à l’OEBK, avant d’être promue experte administrative au bureau d’études de l’OEBK Kinshasa. Depuis Novembre 2019, elle était cheffe du personnel, cheffe de section administrative, sociale et juridique à l’OEBK, Kinshasa.
Depuis 2016, Gloria Tukuka TULUKA est le point focal adjointe du réseau des femmes des entreprises du Congo, REFEC/OEBK Kinshasa et Wima Africa RDC (WOMEN IN MARITIME).
Me Nefertiti Ngudianza Bayokisa
Actuellement sénatrice et ancienne ministre du commerce extérieur de la RDC, Me Nefertiti Ngudianza Bayokisa est une avocate d’affaires, membre de l’association des femmes juristes congolaises (AFEJUCO). Elle a été conseillère juridique dans plusieurs entreprises en RDC.
Me Nefertiti Ngudianza Bayokisa est licenciée en droit de l’université de Kinshasa, depuis 1997.
Me Annie Balayi Kapjika
Me Annie Balayi Kapajika est avocate au Barreau de Kinshasa/Matete, fondatrice et associée principale du cabinet Balayi et Associés, B&A, depuis 2005. Le Cabinet B&A est composé d’une dizaine d’avocats expérimentés dans diverses branches de droit.
Me Balayi est titulaire d’une Licence en droit économique et sociel de l’université de Kinshasa.
Odette Babandoa
Avocate au barreau de Kinshasa et présidente du parti politique « Union des Patriotes Républicains », Odette Babandoa est détentrice d’une licence en droit public de l’université de Kinshasa. Magistrate pendant plusieurs années, elle a été conseillère aux ministères des sports et loisirs, de la fonction publique et du plan ainsi que conseillère juridique au cabinet de l’ancien Premier ministre, Kengo Wa Dondo. Nommée déléguée générale adjointe puis présidente déléguée générale à l’Office des Chemins de fer des Uele (CFU), elle a été la première femme PDG d’une entreprise publique, sous le régime de l’ancien président congolais Mobutu, nommée pour relever cette entreprise de transport qui était complètement en arrêt de services.
Odette Babandoa est la présidente du forum des femmes juristes pour la République et consultante dans le secteur des infrastructures et projets.
Par ailleurs, Odette Babandoa a été consultante à la Banque mondiale, présidente du Conseil d’administration de la société internationale d’électricité « Sinelac » et administratrice à la société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC).
Aline Buhendwa Ntakwindja
Depuis octobre 2020, Aline Buhendwa est responsable du service juridique d’Equity Bank RDC. Auparavant, elle a été, pendant 8 ans, secrétaire générale et directrice juridique d’Ecobank RDC.
Aline Buhendwa est titulaire d’une Licence en droit, obtenue en 1998 à l’université catholique de Louvain, en Belgique. Avocate au Barreau Francophone de Bruxelles, en Belgique, entre 1999 et 2005, ses domaines de compétences sont la gouvernance d’entreprise et la gestion des risques juridiques.
Aline Buhendwa est secrétaire générale adjointe de l’association des administrateurs du Congo (ADAC).
Christine Meta Mpinda
Christine Meta Mpinda est avocate de profession avec une grande expérience sur les questions des droits de l’homme. Depuis août 2017, elle travaille pour le PNUD à Bangui, en République centrafricaine, comme spécialiste des violences sexuelles et basées sur le Genre, après avoir été experte en violences sexuelles liées au conflit.
Bien avant, Christine Meta Mpinda a travaillé pour le PNUD à Conakry, en Guinée, comme spécialiste Genre et violences basées dur le Genre, dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité.
Christine Meta Mpinda a rejoint le PNUD en 2009, à Goma, en RDC, comme experte dans le programme de lutte contre l’impunité.
Avocate au barreau de Bukavu de 2006 à 2009, Christine Meta Mpinda a travaillé à Goma comme chargée d’accompagnement judicaire des victimes pour le compte de la dynamique des femmes juristes (DFJ), en RDC.
Christine Meta Mpinda est titulaire d’un Master en gestion de projets de développement et d’investissements publics de l’université de Laval – Institut IDEA International, Session de Praia, Cap vert. Elle est aussi diplômée en droit pénal international de l’université de Leiden- Grotius Center for International Legal Studies, aux Pays Bas.
Christine Meta Mpinda a obtenu sa Licence en droit privé et judiciaire, avec distinction, à l’université libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL).
Me Évelyne Mulemangabo N’Ebintu
Avocate au barreau de Kinshasa/Matete, Me Evelyne Mulemangabo N’Enbintu est juriste de formation, présidente de l’association à but non lucratif « Femme, élection et développement » et coordinatrice nationale du réseau Dynamique des réseaux des femmes qui opère dans les 26 provinces de la RDC.
Christel Kayibi
Depuis janvier 2019, Christel Kayibi est responsable des affaires juridiques et commerciales ainsi que responsable A&R (Artistes et répertoire. découverte de nouveaux artistes ou de groupes à qui proposer un contrat. NDLR) chez Columbia Records UK, qui est une division de Sony Music Entertainment. Ce poste consiste à travailler dans différents dommaines, notamment les finances, les ventes et le marketing. Christel Kayibi est également responsable des affaires juridiques et commerciales pour 5K Records et Dream Life Records, afin d’assurer le succès des opérations quotidiennes de tous ces labels appartenant à Sony Music. Ainsi, Christel Kayibi est responsable de toutes les affaires juridiques et commerciales, mais elle est également A&R et recherche activement des talents dans l’espoir de les trouver. Il s’agit donc de deux emplois distincts.
Christel Kayibi a débuté dans l’industrie musicale en 2017, en tant que conseillère juridique et stratège commerciale pour Banku Music, le label de musique du célèbre chanteur nigérian Mr Eazi.
En tant que conseillère juridique mondiale de M. Eazi, Christel Kayibi a négocié divers accords commerciaux, d’édition et de licence avec des labels et des sociétés de distribution en Afrique, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Elle a également représenté et conseillé d’autres artistes et personnalités notables tels que YCEE, R2bees, Legendary Beatz et Eddie Kadi.
Parmi ses autres réalisations clés, on peut citer la gestion de tous les aspects juridiques et stratégiques du label Banku Music, qui est passé d’un label avec un seul artiste en 2017 à un label avec 4 artistes clés, dont Mr Eazi, Joeboy, J.Derobi et GuiltyBeatz. Elle a également géré tous les aspects juridiques et stratégiques de l’incubateur musical emPawa Africa depuis sa création jusqu’à une entreprise distribuant actuellement du contenu audio et vidéo pour 100 artistes à travers le continent africain, qui a atteint plus de 2 milliards de flux audio et vidéo à travers tous les DSP (Digital signal processor) et canaux vidéo.
Avant de rejoindre l’industrie musicale, Christel Kayibi a travaillé pour plusieurs cabinets d’avocats et entreprises. En 2012, elle a commencé sa carrière juridique en tant qu’avocate stagiaire au sein du prestigieux cabinet d’avocats londonien, Slaughter and May. Deux ans plus tard, elle a été admise en tant que solicitor et a commencé à exercer en tant qu’avocate spécialisée dans les finances des entreprises. Au cours de sa carrière d’avocate spécialisée dans les finances, elle a conseillé des multinationales telles que BA, Unilever, World Duty Free, Ahli United Bank, Santander, et a représenté l’African Export-Import Bank (une institution multilatérale panafricaine de financement du commerce) dans diverses transactions financières en Afrique.
Au cours de ces quatre années de carrière en tant qu’avocate spécialisée dans les finances, Christel Kayibi a travaillé chez Slaughter and May, Hunton & Williams LLP (États-Unis) ; Kimathi & Partners, Corporate Attorneys (Accra, Ghana) ; White & Case LLP (États-Unis), en tant qu’associée et a également été consultante juridique pour Bedfont Scientific Ltd (Royaume-Uni), une société spécialisée dans la conception et la fabrication d’instruments de contrôle de l’haleine et des gaz depuis 1976.
Christel Kayibi est titulaire d’une licence en droit du Kings College de Londres et a suivi un cours de pratique juridique (droit) à la faculté de droit de l’université BPP (Londres).
Marie Lerycke
Marie Lerycke est issue d’une famille belgo-congolaise et a vécu à la fois à Bruxelles et à Kinshasa. Actuellement basée à Paris, elle travaille pour Advisory 99, une société de conseil, en tant que Senior Manager sur les questions de conformité réglementaire et éthique.
Marie Lerycke est titulaire d’un Master en droit maritime et aérien de l’université libre de Bruxelles et a suivi une formation en droit américain à la Fordham university school of law, à New-York, aux USA. Elle possède également un certificat de spécialiste certifié en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux .
Après ses études Marie Lerycke a travaillé dans différents pays tels que la Belgique, la Grèce, les États-Unis et la France. Elle a notamment été responsable juridique et conformité à l’agence française anticorruption ; conseillère juridique, responsable de l’éthique et de la conformité, responsable du contrôle des exportations chez Arianespace, société française chargée de la commercialisation et de l’exploitation des systèmes de lancement spatiaux développés par ArianeGroup, à savoir les familles de lanceurs Ariane et Vega ; responsable du département des sinistres du groupe Eyssautier, à Paris ; et gestionnaire des réclamations au sein de l’ association d’assurance mutuelle Ocean Marine, P&I Club, à Bruxelles en Belgique.
Marie Lerycke est membre du conseil d’administration de l’organisation Atlantic Pacific International Rescue qui fournit des bateaux de sauvetage sur mesure, des stations de sauvetage mobiles et des équipages bénévoles hautement qualifiés à des endroits qui ne disposent pas de moyens de sauvetage aquatique.
Gracia Tshoma Numbe
Avocate au barreau de Lubumbashi, Me Tshoma Numbe, 36 ans, est cheffe des travaux à la faculté de droit de l’ université de Lubumbashi. Ses domaines d’intérêt sont le droit public et le droit international. Elle est aussi cheffe du programme provinciale du Centre d’étude stratégique pour le développement et la bonne gouvernance.
Depuis octobre 2008, elle est licenciée en droit, option de droit privé et judiciaire, diplôme obtenu à l’université de Lubumbashi. En avril 2015, elle a obtenu son Master en droit international à l’université de Pretoria, en Afrique du Sud. Elle est également titulaire d’une licence spéciale en droit, option droit public.
Me Tshoma Numbe fait partie de l’Ordre national des avocats/Barreau du Haut-Katanga à Lubumbashi.
Me Tshoma Numbe a plusieurs publications dans le domaine des investissements miniers et des droits humains, du droit pénal et du droit public.
Par ailleurs, elle a initié et géré la première édition du concours interuniversitaire d’éloquence dénommé « Les Talents RDC » .
Debora Kayembe
Depuis février 2021, Debora Kayembe est rectrice de l’université d’Edimbourg en Ecosse, la première femme noire à occuper ce poste. Elle a a été admise au barreau congolais en 2000, et a été membre de l’institut écossais de traduction et d’interprétation de 2010 à 2020. En 2016, elle a rejoint les services linguistiques du bureau du procureur de la Cour pénale internationale et de l’Association du barreau de la Cour pénale internationale (ICCBA).
De 2013 à 2016, Debora Kayembe a été membre du conseil d’administration du Scottish Refugee Council. Elle a également rejoint la Royal Society of Edinburgh/Young Academy of Scotland, représentant les minorités de réfugiés, et dispose d’un siège d’avocat expert auprès du groupe de travail de la RSE pour l’Afrique. En 2017, Debora Kayembe a fondé l’association caritative « Full Options ».
En août 2019, Debora Kayembe est devenue la première Africaine à voir son portrait érigé sur le mur de la Royal Society of Edinburgh, en l’honneur de ses réalisations et de ses contributions dans la société écossaise.
En juillet 2020, Debora Kayembe a lancé la campagne Freedom Walk – un mouvement de défense des droits civiques qui vise à faire pression et à faire campagne au nom des citoyens en promouvant les réformes sociales, la justice raciale et l’harmonie communautaire. Elle a également lancé une pétition auprès du Parlement écossais en faveur d’une éducation antiraciste en Écosse.