Spécialiste de l’histoire coloniale et postcoloniale, elle a été nommée, le lundi 22 octobre, professeure par l’université britannique Bath Spa qui lui a confie la présidence d’une chaire d’histoire.
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Elle espère que sa nomination « ouvrira la porte à de nombreuses femmes qui travaillent dur, et plus particulièrement aux femmes noires dans le monde universitaire ».Selon le magazine History Today, elle est la première professeure d’histoire noire au Royaume-Uni. Sa plus grande influence : l’historien congolais Elikia M’Bokolo. Olivette Otel parle entre autre le français, l’anglais, un peu d’allemand et trois langues camerounaises : Ewondo, Eton et Bulu.
Titulaire d’un doctorat en histoire de l’université de la Sorbonne, en France, obtenu en 2005. Son domaine de spécialisation en doctorat était l’histoire coloniale et post-coloniale européenne, incluant les questions liées à la traite négrière transatlantique, aux sociétés esclavagistes, aux identités et aux sociétés postcoloniales du monde atlantique. Ses formations de BA et de MA avaient trait à la littérature et à l’histoire britannique et américaine.
Avant d’occuper l’université de Bath, Olivette Otele était professeure associée à l’université Paris XIII.
Ses recherches actuelles portent sur l’histoire transnationale et en particulier sur le lien entre l’histoire, la mémoire collective et la géopolitique en relation avec le passé colonial britannique et français. Elle présente et analyse la manière dont la Grande-Bretagne et la France ont abordé les questions de citoyenneté, de race et d’identité à travers la politique de la mémoire. Elle s’interroge également sur la valeur des gestes publics, la signification de l’histoire publique et l’impact de la mémoire culturelle.
Plus largement, elle travaille sur l’histoire des personnes d’ascendance africaine, leur identité, leur race et la cohésion sociale en Grande-Bretagne et en France.
Elle est auteure de plusieurs articles et publications.
