L’économiste tanzanienne a été nommée le mardi 17 août par la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu.
De nationalité tanzanienne, Elsie Knza est née et a été élevée au Kenya. Elle a été conseillère spéciale du président du Forum économique mondial (WEF), directrice Afrique du WEF et membre du comité exécutif du WEF. Depuis août 2011, elle a supervisé les sommets annuels du Forum économique mondial sur l’Afrique, de 2012 à 2019, ainsi qu’un portefeuille d’initiatives multipartites en Afrique subsaharienne liées aux plateformes du Forum qui cherchent à accélérer les progrès sur les objectifs de développement durable 2030 des Nations unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Au WEF, l’équipe Afrique est responsable de la stratégie pour l’Afrique et promeut des initiatives régionales à multiples parties prenantes, telles que l’initiative de partenariat « Grow Africa », ainsi que les initiatives « African Strategic Infrastructure Initiative », « Water Resources Group Partnership » et « Responsible Mineral Development Initiative », en collaboration avec des organisations régionales.
De 2006 à 2011, Elsie Kanza a été conseillère économique auprès de l’ancien président de la Tanzanie, Jakaya Mrisho Kikwete. Entre 1997 et 2006, elle a travaillé au ministère des finances et à la banque centrale de Tanzanie.
En 2015, Elsie Kanza a obtenu un doctorat honorifique en administration des affaires (honors causa) de l’université de Strathclyde (Royaume-Uni) pour son travail dans la transformation de l’Afrique. Elle est également titulaire d’une Maîtrise en économie du développement du Center for Development Economics – Williams College (USA), d’une Maîtrise en finance de l’université de Strathclyde (Royaume-Uni) et d’une Licence (avec mention) en administration des affaires internationales de la United States International University-Africa, à Nairobi, au Kenya.
Actuellement boursière Richard von Weizsacker, Elsie Kanza est membre d’un certain nombre de conseils d’administration et de conseils consultatifs à but non lucratif, notamment l’Institut UONGOZI de leadership africain pour le développement durable et The Nature Conservancy.
Elle a été reconnue pour ses réalisations en faveur du développement économique. Ainsi, en 2008, elle a été nommée « Archbishop Tutu Leadership Fellow » et, en 2011, « Young Global Leader » du Forum économique mondial. En 2020, le magazine Forbes Africa l’a classée parmi les 50 femmes les plus puissantes d’Afrique. Elle a siégé à divers conseils d’administration, notamment ceux de l’African Leadership Institute – Afrique du Sud, de Mercy Corps Europe, du Conseil africain de The Nature Conservancy et de l’Institut Uongozi.
