Originaire de l’Ethiopie, elle sera en charge du partenariat public-privé au sein de MasterCard dans les domaines de l’humanitaire ainsi que du développement et sera basée à Washington.
Les agences humanitaires et les organisations internationales de développement, indique MasterCard, cherchent de plus en plus à fournir de l’aide par voie numérique.Pour faciliter cette transition, MasterCard, explique-t-on, a développé une suite de solutions puissantes et flexibles qui sont plus rapides, plus efficaces et plus sûres que les chèques en espèces et papier. Ces produits, fait-on savoir, soutiennent les importantes agences d’aide au travail en profitant aux communautés, en stimulant les marchés locaux et en offrant aux bénéficiaires la dignité par le choix.
Avant de rejoindre MasterCard, Mimi Alemayehou était directrice générale et membre du conseil d’administration de Black Rhino Group, une plateforme d’investissement axée sur le développement et l’acquisition d’actifs énergétiques et d’infrastructure à travers l’Afrique.
Née en Éthiopie, Mimi Alemayehou a grandi au Kenya, avant de s’installer aux USA. Elle est détentrice d’un Master en commerce international, droit international et développement de la Fletcher School of Law and Diplomacy de la Tufts University.
Avant Black Rhino, Mimi Alemayehou était vice-présidente de la Société de promotion des investissements privés à l’étranger ( Overseas Private Investment Corporation-OPIC), l’agence de financement du développement du gouvernement des États-Unis, qui offre prêts, garanties et assurances afin de stimuler les investissements directs à l’étranger et le capital-investissement sur les marchés émergents. Elle a été nommée à ce poste par le président Obama, et a été confirmé à l’unanimité par le Sénat américain .
Pendant son mandat, soit de 2010 à 2014, l’OPIC a vu son portefeuille global atteindre 18 milliards de dollars, soit une augmentation de 24 %; son portefeuille africain, lui, a triplé, pour atteindre près de 4 milliards de dollars. Pendant cette période, l’agence s’est associée à l’initiative Power Africa du président Obama, un projet visant à améliorer l’accès à l’électricité en Afrique.
Auparavant, George W. Bush l’avait nommée administratrice au conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD). À ce titre, elle était donc la haute fonctionnaire du département du Trésor des États-Unis chargée de représenter le pays lors de discussions au sujet de problématiques en lien avec les politiques et le développement sur le continent.
Au cours de sa carrière à la Banque africaine de développement, elle était la seule femme travaillant dans une équipe avec 17 hommes Henry Paulson, alors secrétaire au Trésor des États-Unis, lui a d’ailleurs remis le Distinguished Honor Award pour souligner son travail exceptionnel.
Avant de rejoindre la BAD, Mimi Alemayehou a été fondatrice et associée directrice de Trade Links, LLC, une société de conseil en développement qui travaillait avec des clients sur les marchés émergents et sur la promotion des exportations africaines dans le cadre de la loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique.
Auparavant, elle a travaillé pour l’International Executive Service Corps, où elle gérait un projet commercial multi-pays en Afrique. Elle a également occupé le poste de directrice des affaires réglementaires internationales chez WorldSpace Corporation, une entreprise de télécommunications par satellite axée sur les marchés émergents.
Mimi Alemayehou a commencé sa carrière au Congrès américain en travaillant pour le représentant américain Mac Thornberry.
En 2016, le président Obama l’a choisie pour siéger à son conseil consultatif sur les activités commerciales en Afrique, rôle qu’elle assume toujours aujourd’hui.