Le 19 novembre 2020, American Express a annoncé avoir disponibilisé un budget de 2,5 millions de dollars dans le programme «100 for 100» pour investir dans l’avenir des femmes entrepreneurs noires aux États-Unis. Le programme sera officiellement lancé le 1er janvier 2021. Cette initiative fait partie du plan d’action récemment annoncé d’American Express de lancer un programme d’un milliard de dollars sur 4 ans, pour pour favoriser la mixité et la diversité dans ses équipes et promouvoir l’égalité des chances auprès de ses clients et des communautés.
Le programme «100 pour 100» fait également partie de l’engagement plus large d’American Express à fournir un accès au capital et à l’éducation financière à au moins 250 000 petites et moyennes entreprises appartenant à des Noirs aux États-Unis d’ici la fin de 2024, afin de les aider à travailler dans l’environnement d’aujourd’hui et de prospérer dans le futur. American Express a créé ce programme en partenariat avec IFundWomen of Color, la principale plate-forme permettant aux femmes de couleur de lever des capitaux, afin de soutenir les femmes entrepreneures noires dans leurs efforts pour démarrer et développer leurs entreprises.
Les 100 femmes entrepreneurs noires sélectionnées pour son programme «100 pour 100» bénéficieront chacune des subventions de 25 000 $ et de 100 jours de formation en matière commerciale, y compris la formation aux affaires, le mentorat, le marketing, le réseautage virtuel, les crédits de réservation d’hôtel WorkSpaces by Hilton et plus encore. Les 10 entrepreneures africaines, toutes basées aux USA, ont notamment lancé des entreprises dans la gestion des talents, la mode, l’e-commerce de produits alimentaires africains, le fitness, les soins capillaires et la viticulture.
Les 100 jours de formation commerciale pour les entrepreneures commenceront en janvier 2021, avec un programme personnalisé axé sur des sujets pour les entreprises en démarrage, tels que la gestion de la trésorerie et de la croissance, la création et le maintien des relations avec les clients et la recherche d’un équilibre, le tout enseigné par des experts du secteur et des entrepreneurs chevronnés. De nombreux experts qui enseignent le programme serviront également de mentors aux 100 femmes tout au long du programme, en partageant leurs idées lors de séances de coaching pour aider ces entrepreneures à surmonter les défis commerciaux et à trouver le chemin de la croissance.
Les autres ressources pour les femmes incluent le soutien marketing d’American Express, l’accès gratuit à un abonnement premium d’un an avec l’application de sommeil et de méditation « Calm » et un crédit de 1000 $ à utiliser pour WorkSpaces. by Hilton, une nouvelle solution de travail depuis l’hôtel qui offre aux clients un espace de travail privé et sans distraction pour augmenter l’efficacité. Hilton, un partenaire de longue date d’American Express, offre également le statut de Hilton Honors Diamond aux 100 femmes, pour les aider à enrichir leur expérience de travail à l’hôtel et leur offrir des avantages précieux et élitistes. Les 100 jours de ressources se termineront par un événement en ligne organisé sur le campus virtuel Amex, réunissant les femmes pour le réseautage, des panels informatifs et plus encore. Les ressources incluent également la Classe Affaires d’American Express – une plate-forme de formation commerciale moderne offrant un savoir-faire de classe mondiale et des informations essentielles pour aider les entrepreneures à naviguer dans l’environnement actuel – accessible à tous, le tout gratuitement. Ci-dessous, les 10 entrepreneures d’origine africaine figurant parmi les bénficiaires de ce programme:
ChiChi Anyanwu, Fondatrice de CHI Talent Management (Nigeria/USA)
CHI Talent Management a pour objectif de conseiller, guider et responsabiliser un large éventail de talents dans l’industrie du divertissement. CHI Talent Management représente des talents dans les domaines du théâtre, du cinéma et de la télévision.
ChiChi Anyanwu a fondé CHI Talent Management après plus de 10 ans de travail dans la représentation des talents à New York. Elle a commencé sa carrière professionnelle dans le monde du casting chez Laura Stanczyk Casting et Finnegan / Keller Casting. Travailler dans le casting lui a fait découvrir que sa véritable passion était de détecter et de développer les talents en herbe. Les clients qu’elle a représentés ont été vus à Broadway et lors de tournées nationales de Wicked, Charlie and the Chocolate Factory et Jesus Christ Superstar. Ses clients ont également presté dans des films comme « Otherhood », « Standing Up », « Falling Down », « Boogie », « Vampires vs. the Bronx » et dans des séries télévisées comme « The Deuce », « Fosse / Verdon », « Power », « Gotham », « Snowfall », « Bull », « Madame Secretary », « The Code », « Alternatino », « Godfather of Harlem », « Law & Order : SVU », « FBI » et « Wu-Tang: An American Saga ».
ChiChi Anyanwu a également été productrice pour le NOW AFRICA: Playwrights Festival. NOW AFRICA est en partenariat avec le Center for Art and Public Policy et l’Institute of Performing Arts de la Tisch School of the Arts de l’université de New-York et l’institut Anna Deavere Smith sur les arts et le dialogue civique. La mission de NOW AFRICA est d’assurer la visibilité des dramaturges de la diaspora africaine. Lorsqu’elle ne représente pas les clients, ChiChi Anyanwu est consultante en diversité d’audience pour les théâtres de Broadway et Off-Broadway. Elle est diplômée de l’université de Pittsburgh avec un B.A. en communication, avec une mineure en études théâtrales et un certificat en études africaines.
Fikile Mthwalo, Fondatrice de Glubbs, gants jetables tendance et biodégradables (Lesotho/Tanzanie/Afrique du Sud/USA)
En période pandémie, Glubbs se propose de produire des Gants d’examen écologiques dans des formats de voyage pratiques, des couleurs tendance et des imprimés personnalisés. L’entreprise explique travailler avec le plus grand fabricant de gants au monde pour proposer à ses clients les dernières innovations en matière de fabrication de gants en nitrile respectueux de l’environnement.
Glubbs a été fondée par Fikile Mthwalo ,basée à Brooklyn. Née en 1989 au Lesotho, d’un père du Lesotho et d’une mère tanzanienne, Fikil Mthwalo a grandi au Lesotho et a longtemps travaillé dans le secteur sud-africain du cinéma et de la télévision avant de déménager à New York pour poursuivre des études supérieures en théâtre à l’université de New-York (NYU). Actrice et scénariste , elle est devenue célèbre en jouant dans la série sud-africaine Insidigo.
Fikile Mthwalo a fréquenté le Machabeng International College à Maseru, capitale du Lesotho, de 2001 à 2005, avant de déménager à Bloemfontein, en Afrique du Sud, où elle a terminé sa scolarité à la St Michael’s School for Girls en 2007. Elle a suivi une formation en production cinématographique et vidéo à l’université du Cap de 2009 à 2011 et a obtenu son diplôme d’études cinématographiques en 2012. Elle a ensuite déménagé à Johannesburg.
Fikile Mthwalo a joué dans de nombreuses publicités télévisées pour des clients tels que Nivea UK, Metropolitan, PEP, Shoprite, Ponds, Omo, Hi-Malt Nigeria et Etiselat Nigeria.
Christiannah Oyedeji, fondatrice de Trymyfab, entreprise de soins capillaires. (Nigeria/USA)
16,1 millions de femmes afro-américaines, explique-t-on, ont du mal à maintenir leurs cheveux dans leur état naturellement bouclés, à cause de trois facteurs: temps, argent et équité capillaire.
Trymyfab est une entreprise de technologie qui rationalise le processus de création et de maintien d’un régime de soins capillaires naturels unique. L’entreprise propose des conseils sur la création d’un programme de soins capillaires via son application qui analyse notamment les caractéristiques capillaires de l’utilisatrice et ses préférences personnelles pour fournir à l’utilisatrice un régime entièrement personnalisé.
Au fur et à mesure que l’utilisatrice interagit avec l’application, cette dernière lui suggère des ajustements de régime qui l’aideront finalement à atteindre ses objectifs capillaires. Tout au long du processus de création de régime, l’application présente également des produits et des outils en fonction des besoins des utilisateurs et des préférences de profil capillaire. L’utilisatrice est en mesure de tester des échantillons de ces recommandations (ou de tout autre échantillon de produit disponible) chaque mois et d’acheter ou de s’abonner aux produits qui fonctionnent le mieux pour ses cheveux. Le résultat, indique l’entreprise, est un régime complètement personnalisé et une tête avec des boucles magnifiques et saines.
Christiannah Oyedeji a fondé l’entreprise en 2016. Elle dirige actuellement l’ingénierie des applications Web, de la stratégie et du développement commercial, qui déterminent le positionnement de l’entreprise en tant qu’innovateur dans le domaine des soins capillaires naturels. Elle revendique avoir construit avec succès un moteur de recommandation de régime basé sur l’apprentissage automatique, défini et exécuté une stratégie de mise sur le marché et des méthodologies de support produit qui stimulent l’engagement de la marque. Elle explique également avoir fait croître l’entreprise, en partant de rien et travaille actuellement avec 53 marques, 12 experts du secteur et plus de 1000 utilisateurs.
Christiannah Oyedeji est détentrice d’une Licence en neuroscience et biologie comportementale, obtenue à l’université Emory, à Atlanta. Elle a commencé sa carrière commerciale très jeune, en organisant d’abord des collectes de fonds de sa ligue de football et de son école, en vendant des biscuits et des bonbons à l’école et à l’internat, puis a vendu de la nourriture qu’elle cuisinait elle-même. Elle a également fait la lessive lorsqu’elle avait besoin d’un peu d’argent supplémentaire. Elle a créé sa première entreprise officielle, Knapsac, au collège, puis Trymyfab quelques années après avoir obtenu son diplôme.
Spécialiste des startups et de la technologie, Christiannah Oyedeji est ingénieure autodidacte et professionnelle des partenariats stratégiques, passionnée par la résolution de problèmes, le développement des talents et l’innovation collaborative. Elle a travaillé dans l’industrie de la technologie pendant environ une décennie, d’abord en tant que responsable des partenariats chez Mailchimp et ensuite responsable du développement des affaires chez Calendly, un logiciel de planification automatisé qui a été conçu pour faciliter le processus de recherche des heures de réunion. Ces expériences entrepreneuriales et plus formelles, a-t-elle fait savoir lors d’une interview, lui ont fourni un cadre merveilleux pour comprendre ce qu’il faut pour créer et développer des entreprises prospères.
Ifeoluwa « Ife » Obi, Fondatrice de The Fit In (Nigeria/USA)
La mission de Fit In est de rendre la santé et le bien-être de qualité accessibles aux communautés sous-représentées. Ife Obi, 37 ans, est la fondatrice et directrice Marketing de « The Fit In ». L’entreprise propose une expérience de remise en forme à ceux qui se trouvent dans et autour du quartier historique de Bedford Stuyvesant à Brooklyn. Parallèlement aux cours exclusifs, The Fit In organise des ateliers, de cours éphémères et des événements pour promouvoir davantage la santé et le bien-être dans la communauté. Le Fit In, destiné à tout type de clients, débutant ou expert, est la première marque de fitness du genre à Bedford Stuyvesant et dans tout East Brooklyn, une région longtemps mal desservie par l’industrie de la santé et du bien-être.
Ife Obi travaille dans le domaine du fitness depuis 6 ans et enseigne à divers clients. Au sein de The Fit In à Bedford-Stuyvesant, elle donne des cours et des séances privées aux clientes en période prénatales et post-partum (fin de l’accouchement jusqu’au retour de couches, c’est-à-dire les premières règles après la grossesse) en s’assurant qu’elles maintiennent un corps et un esprit sains pour elles-mêmes et pour le bébé pendant et après la grossesse.
Ife Obi est coach de fitness ACE Group, instructrice Pilates certifiée et est formé en TRX & barre fitness.
Praise (Elorm) Dela-Seshie, Fondatrice de Adorn Me Africa (Ghana/USA)
Adorn Me Africa (AMA) est une plateforme en ligne, avec abonnement mensuel, proposant des vêtements contemporains de designers africains à des clients du monde entier. Adorn Me Africa organise professionnellement des packages individuels basés sur un questionnaire de style complet rempli par chaque client . Les vêtements inclus dans chacun des forfaits sont tous des sélections faites à partir de collections saisonnières de plusieurs créateurs avec lesquels AMA a créé un accord de partenariat. Ces créateurs sont originaires des pays comme le Ghana, le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud.
Elorm Dela Seshie a travaillé dans les opérations commerciales au sein d’entreprises américaines. Elle a également quelques années d’expérience dans la création et le lancement d’une start-up d’application de soins capillaires. Tout en travaillant sur son MBA à l’Université du Rhode Island, elle a pris un congé pour voyager afin de mieux comprendre les problèmes auxquels les designers africains sont confrontés et a ensuite été inspirée pour créer Adorn Me Africa pour aider à susciter un intérêt plus global pour les marques africaines.
Les concepteurs avec lesquels AMA travaille en partenariat, expliquer l’entreprise, sont établis en dehors des États-Unis et ont une clientèle de célébrités internationales et des fans fidèles et leurs créations ont été vues sur les podiums du monde entier.
Originaire de Boston, diplômée de l’université Johnson & Wales avec une Licence en pré-droit et en sciences politiques, Elorm Dela Seshie s’est lancée dans l’entrepreneuriat dans un contexte de récession économique et après une longue période de chômage. Elle s’est inspirée de ses parents, qui ont émigré aux États-Unis du Ghana avec peu de ressources matérielles et qui ont complété leurs revenus avec des initiatives entrepreneuriales pour subvenir aux besoins de leurs six enfants.
Whitney Osei-Akintaju, Fondatrice d’Ethnic District, (Ghana/USA)
En moins de deux ans, explique-t-on, Ethnic District, dont le siège est à Atlanta, est devenu le premier espace en ligne aux USA pour les produits d’épicerie africains authentiques, avec plus de 500 critiques positives et des partenariats avec plus de 100 marques africaines dans le monde. La plateforme indique permettre aux clients d’acheter des produits de beauté et de spécialités alimentaires africains authentiques approuvées et les faire livrer en quelques jours. « Cela signifie que vous aurez accès à une sélection organisée de milliers d’articles d’épicerie africains authentiques, abordables et de la meilleure qualité… Nous nous approvisionnons directement auprès de marques appartenant à des Noirs et d’organisations de commerce équitable certifiées en Afrique – leur fournissant la distribution nécessaire pour croître et évoluer sur le marché de détail américain », fait-on savoir.
Whitney Osei-Akintaju est née au Ghana et a émigré aux États-Unis avec son père quand elle avait six ans. Mariée et mère de deux enfants, elle a toujours voulue être entrepreneure dès son plus jeune âge. Elle a fréquenté le Georgia Gwinnett College et le Georgia Perimeter College pour son premier cycle d’université, mais a abandonné lors de sa deuxième année, après avoir changé quatre fois sa majeure.« J’avais juste l’impression que l’université était trop contraignante pour moi. Je n’y trouvais pas mon but. Je préférais l’apprentissage pratique, être sur le marché du travail et apprendre à partir de là. Heureusement pour moi, ma débrouillardise et ma capacité à apprendre rapidement m’ont donné l’opportunité de travailler pour des entreprises incroyables comme Bank of America, Sage Software, Apple et The 100 Companies où j’ai beaucoup appris sur la gestion d’une entreprise », a indiqué l’entrepreneure lors d’une interview avec artforpreneur.com.
Lancer Ethnic Distric, a-t-elle fait savoir, était en fait une solution à un problème auquel elle était personnellement confrontée. « J’étais tellement fatiguée de conduire 30 minutes pour me rendre au magasin spécialisé africain le plus proche de ma région – seulement pour constater qu’ils étaient en rupture de stock des articles que je cherchais. Je craignais que des amis et des membres de ma famille me demandent de leur apporter certains articles chaque fois que je me rendais au Ghana, car ils ne savaient pas comment obtenir ces articles aux États-Unis. Je me suis dit à quel point ce serait cool d’avoir un marché où les marques africaines peuvent vendre directement aux clients de la diaspora. C’est ce qui a conduit à la création d’Ethnic District… Être très en phase avec mon héritage africain est extrêmement utile car je connais déjà le type de marques et de produits que nos clients recherchent. Après tout, je suis moi-même cliente. Nous travaillons avec des femmes et hommes qui sont détaillant et des distributeurs en gros aux États-Unis pour obtenir les produits vendus. Pour les marques basées en Afrique, Instagram a été une bouée de sauvetage. Nous sommes en mesure de découvrir les marques émergentes, de rechercher leurs produits et de voir ce que leurs clients en disent avant d’établir un partenariat ».
Le référencement, a expliqué Whitney Osei-Akintaju, a été le principal moteur de vente et d’acquisition pour la plateforme de e-commerce, permettant à Ethnic District de réaliser ses premiers 30 000 Usd de ventes et d’obtenir ses premiers clients. « Actuellement, 90% de nos revenus sont générés de manière organique soit par les moteurs de recherche, soit par le bouche à oreille. Nous utilisons également les réseaux sociaux comme outil de marketing, en particulier Instagram et Facebook. Nous nous associerons également à quelques influenceurs pour mener des campagnes de marketing d’affiliation et de marketing d’influence ».
Christine Wachira, Fondatrice de The Wachira Group LLC dba Wachira Wines (USA/Kenya)
Wachira Wines, explique-t-on, est un domaine viticole appartenant à des femmes noires du comté d’Alameda (Californie) et le point culminant de la vision et des efforts extraordinaires du Dr Chris (Christine) Wachira, le premier vigneronne, distributrice, importatrice et exportatrice californienne née au Kenya. En tant que jeune immigrante poursuivant ses études universitaires et obtenant son doctorat, le Dr Chris Wachira, fait-on savoir, est tombée amoureuse de la science de la vinification et a développé une profonde appréciation pour le sens de la communauté résultant du partage d’une bouteille de vin avec de parfaits inconnus. Son histoire, indique-t-on,, porte sur la lutte pour l’équité et la capacité de réussir dans l’adversité.
Avec The Wachira Group, fait savoir l’entreprise, Christine Wachira célèbre la capacité de réaliser ses rêves et met l’accent sur l’importance de la famille et de ses racines. « Elle a créé un vin international qui célèbre la culture kenyane, les valeurs kényanes et sa double aventure kényane-américaine. Un vin vraiment kenyan-américain ». Wachira, son nom de famille, transmis depuis des générations, signifie « celui qui s’occupe des affaires » comme un avocat ou un juge. L’entrepreneure a également créé le KARIBU Wine Lounge by Wachira, une salle de dégustation communautaire située au 1419 Park Street à Alameda. KARIBU est un mot swahili qui se traduit par « vous êtes les bienvenus ». Le bar à vins, explique-t-on, répond au besoin de créer un espace où les vignobles de qualité mais mal desservis sont mis en valeur et célébrés.
Le Dr Chris Wachira est membre du Stanford Center for Innovation in Global Health et supervise les résultats cliniques en neurosciences à Stanford Healthcare. Elle est spécialisée en équité en santé des minorités, santé mondiale, médecine de précision, modélisation prédictive, analyse des parcours de soins, analyse de la similitude des patients et analyse de l’utilisation.
Elle est une professionnelle de l’amélioration de la qualité des soins de santé avec des compétences en leadership et plus de 10 ans d’expertise clinique pour changer la pratique, influencer les processus cliniques et les systèmes. Elle a une vaste expérience en amélioration des résultats cliniques et en gestion d’équipe. Elle est aussi coach d’équipe multidisciplinaire expérimentée utilisant des méthodologies lean pour améliorer la pratique. La méthodologie Lean se base sur le principe fondamental de l’amélioration continue.
« Être née et avoir grandi au Kenya m’a donné une perspective mondiale unique en matière de leadership. Dans mes rôles actuels, en tant que Fellow du Stanford Center for Innovation in Global Health et supervisant les résultats cliniques en neurosciences à Stanford Healthcare, je suis capable de diriger des projets internationaux et locaux complexes qui sont souvent de nature interfonctionnelle ciblant des changements dans les opérations, ayant un impact résultats et optimisation de l’utilisation des ressources. J’utilise ma diversité de connaissances et d’expérience pour créer des solutions d’amélioration innovantes en utilisant une planification stratégique, des analyses solides et souvent une bonne dose de débrouillardise. Je m’efforce d’être un leader audacieux et dynamique qui embrasse la science pour identifier les lacunes dans les systèmes et les processus et développer des améliorations créatives pour atténuer ces inefficacités », fait savoir l’entrepreneure. Cette dernière est également membre du Conseil d’administration d’ « Institute for Clinical Excellence – Africa » (ICE-Africa, une startup à but non lucratif dans le domaine de la santé mondiale qui vise à améliorer les résultats cliniques en Afrique grâce à des données et à des analyses.
Maryam Ajayi, 33 ans, Fondatrice de Dive In Well, (Nigeria/USA)
Dive In Well a pour objectif d’élargir la diversité et l’inclusion dans l’industrie du bien-être, dont le marché mondial est désormais évalué à 4,75 billions de dollars et a connu de nombreuses innovations. Dive in Well vise à rassembler les gens en tant que catalyseur du changement dans cet espace en constante évolution en créant un environnement propice à la connexion, à l’apprentissage et à la croissance ; présenter de nouvelles idées et les mettre en action et publier les meilleures pratiques en tant que norme pour participer et rester responsable.
« En 2019, nous avons rassemblé plus de 100 leaders et influenceurs dans l’espace bien-être pour des dîners intimes à New York et à Los Angeles intitulés «Diversity in Wellness», avec pour mission de travailler pour une industrie plus inclusive. Avec ces leaders, que nous appelons notre communauté Dive in Well, nous avons facilité des conversations et créé des plans d’action et de responsabilité. En février 2020, nous avons relancé Dive in Well avec le projet de multiplier nos dîners , de s’étendre dans de nouvelles villes et d’ajouter des ressources en ligne. Notre série d’événements s’est arrêtée avec le COVID-19, et nous avons accéléré nos activités en ligne. Cette pandémie a mis en évidence les inégalités flagrantes en matière d’accessibilité aux soins de santé et au bien-être, en particulier pour les communautés marginalisées », fait savoir la startup.
Maryam Ajayi, indique-t-on, est une entrepreneure avec plus de 10 ans d’expérience en stratégie de croissance d’entreprise et en partenariats stratégiques dans une multitude d’industries allant de la politique à la technologie. Ses passions incluent la déstigmatisation de l’industrie du bien-être, la promotion d’espaces inclusifs pour les communautés marginalisées et l’utilisation de sa voix pour autonomiser et élever les autres dans le monde. Elle a travaillé avec d’innombrables marques, notamment Nike Women, The Wing, General Assembly, Lululemon, The Girlmob et Sad Girls Club.
Maryam Ajayi est également la fondatrice et CEO d’ Indagba, entreprise qui vise à aider les personnes et les organisations à atteindre leur plein potentiel grâce à une stratégie de croissance.
Maryam Ajayi est née au Nigeria d’un père nigérian et d’une mère afro-américaine. Elle a déménagé aux États-Unis en 1992 à l’âge de 5 ans.
« Khadi » Olagoke, Fondatrice de Sober Black Girls Club, Inc. (Nigeria/USA)
Sober Black Girls Club, créé à New-York le 31 octobre 2018, est un collectif qui fournit des ressources et un soutien aux filles noires qui envisagent de belles vies sobres. Khadi A. Olagoke est avocate dans le secteur de l’immobilier. Elle est détentrice d’un doctorat en droit de la Buffalo School of Law. En l’automne 2018, explique-t-on, elle a décidé qu’elle voulait vivre une vie sobre. Lorsqu’elle est allée sur Internet pour obtenir des conseils et de l’influence, elle a remarqué que de nombreuses plateformes pro-sobriété s’adressaient à des femmes qui ne lui ressemblaient tout simplement pas et encore moins à quiconque dans sa communauté.
Lorsqu’elle s’est tournée vers des organisations comme les « Alcooliques anonymes », elle a fait une observation similaire. Depuis 2018, Khadi Olagoke, fait-on savoir, a remarqué trois choses importantes: (1) que l’alcoolisme peut affecter n’importe qui, (2) que n’importe qui peut se rétablir et (3) que son histoire, ses antécédents et sa situation économique affectent son rétablissement.
C’est donc en vue de partager son expérience et de se connecter avec des femmes de couleur à la recherche de la sobriété que Khadi Olagoke a créé Sober Black Girls Club. À cette époque, SBGC ne consistait qu’en un blog. Aujourd’hui, elle publie des articles, des bulletins d’information, des produits et des bourses / événements pour ses 13 000 membres, situés à New York, Washington DC, Baltimore, Boston, Burlington, Miami, Philadelphie, Denver, Minneapolis, Austin, Atlanta, Wilmington, Detroit, Grand Rapids, Chicago, Portland, San Diego, Los Angeles et San Francisco, Afrique du Sud, Royaume-Uni, France et Brésil.
La mission de SBGC est d’améliorer la santé, le bien-être et la sobriété des femmes noires, pour faire face aux luttes auxquelles elles sont confrontées, notamment avec la toxicomanie.
Andrea Osei, Fondatrice de Osei en Rose (Ghana/USA)
Osei en Rose est une marque de prêt-à-porter de luxe pour femmes qui célèbre la diversité et la représentation dans la mode. « Grâce à nos créations, nous autonomisons les communautés, élevons les femmes et rendons hommage à ceux qui nous ont fait naître. Ce qui a commencé comme une passion est devenu mon but à travers lequel je me définis et j’invite les femmes du monde entier à porter le monde tel que je le vois », explique Andrea Osei, détentrice d’un doctorat en pharmacie (PharmD) de l’École de pharmacie Ernest Mario de l’Université Rutgers.
À la fin de 2018 et après 10 ans de travail en tant que pharmacienne, elle a décidé de se lancer dans une carrière à plein temps en tant que créatrice de mode. En l’espace de seulement deux ans, explique-t-elle, la marque Osei en Rose a élargi progressivement sa clientèle nationale et a commencé progressivement à exploiter le marché international. La marque Osei en Rose a été présentée dans le magazine Teen Vogue en mars 2019 et a récemment figuré sur la liste Future 40 de BET des meilleurs entrepreneurs, artistes et acteurs du changement en l’honneur du 40e anniversaire du réseau en avril 2020.
« Je suis une Ghanéene-Américaine de première génération. Je suis née à Newark, New Jersey, mais mes deux parents sont originaires du Ghana. Mon héritage était une grande partie de mon projet. Lorsque je cherchais l’inspiration et le style, j’avais en fait une boîte de vieilles photos de ma mère. J’ai pris des photos d’elle et de mes tantes des années 50 ou 60 jusqu’aux années 80, lorsque mes sœurs et moi sommes nées. Même si les tendances ont changé, leur style est toujours resté le même. Quand vous regardez ma marque, il y a des pièces qui rendent hommage au style ghanéen, mais de manière moderne, presque comme un Ghana vintage ou une sensation de « Coming to America ». Vous verrez une barboteuse mélangée à un bas en popeline ou à une robe plissée, mais toujours avec une garniture délicate et riche », a fait savoir Andrea Osei à Teen Vogue.