Maryam Salim succède à la lettonne Inguna Dobraja, qui a déménagé en Moldavie, après avoir passé cinq ans à Phnom Penh. Maryam Salim sera chargée de gérer un portefeuille de projets d’une valeur de 1,1 milliard de dollars.
Maryam Salim, fait-on savoir, dirigera les activités quotidiennes de la Banque mondiale avec le gouvernement et les partenaires de développement, y compris un portefeuille de 1,1 milliard de dollars de projets mis en œuvre par des agences gouvernementales avec le financement et le soutien technique de la Banque. Les projets, explique-t-on, sont alignés sur les priorités de développement du Cambodge, avec le double objectif de la Banque mondiale de réduire la pauvreté et d’accroître la prospérité partagée.
Le cadre de partenariat-pays de la Banque mondiale pour le Cambodge pour 2019-2023, indique-t-on, met l’accent sur l’amélioration de l’efficacité du secteur public et la promotion du développement du secteur privé, l’investissement dans le capital humain en améliorant l’accès à une éducation de la petite enfance et à des services de santé de qualité, la diversification de l’agriculture et l’augmentation de sa productivité, la promotion de l’utilisation durable des ressources naturelles et le renforcement de la gouvernance, des institutions et de la participation citoyenne.
Plus de 20 ans d’expérience à la Banque mondiale
Maryam Salim est la fille de l’ancien Premier ministre tanzanien, Salim Ahmed Salim. Elle justifie d’une expérience de plus de 20 ans à la Banque mondiale, au cours de laquelle elle a dirigé un certain nombre d’initiatives de réforme des programmes et des politiques. Avant sa nomination, elle était directrice pays de la Banque mondiale pour l’Albanie.
Tout au long de sa carrière, elle a occupé plusieurs fonctions notamment celle de conseillère au bureau du directeur général de la Banque mondiale et de première vice-présidente de la Banque mondiale pour les opérations. Elle a également été conseillère en opérations et gestionnaire de programme pour le financement de projets d’investissement.
Maryam Salim a rejoint la Banque mondiale en tant que jeune professionnelle en 1998 et a travaillé sur des programmes de santé et de protection sociale en Afrique, en Europe, en Asie centrale et Asie de l’Est ainsi que dans le Pacifique.
Elle est titulaire d’un Master en économie internationale et en relations internationales de la Paul H. Nitze School of Advanced Studies de l’université Johns Hopkins et d’un Juris Doctor (JD) ou diplôme de droit de l’université de Georgetown.
Maryam Salim a déclaré : « j’ai hâte de travailler avec mes collègues cambodgiens pour aider le pays à gérer les impacts actuels de la pandémie de COVID-19, à jeter les bases d’une reprise solide et à renforcer sa résistance aux futurs chocs économiques ».
