Hadeel Ibrahim, Directrice de la Fondation Mo Ibrahim, nommée présidente de l’Institut d’art contemporain de Londres

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A ce nouveau poste, elle envisage de donner la priorité à l’amélioration de l’accessibilité «à la fois de l’espace et du contenu» dans l’institution.

Hadeel Ibrahim, 35 ans, est la fille du milliardaire britannique d’origine soudanaise, Mo Ibrahim, Elle a co-fondé, la Fondation Mo Ibrahim en 2006, à l’âge de 22 ans, juste après l’obtention de son diplôme en philosophie politique à l’université de Bristol.

La fondation offre un prix de 5 millions de dollars à un chef d’État africain qui a démontré son excellence en tant que leader, basé sur l’Indice de gouvernance africaine Mo Ibrahim.

Hadeel Ibrahim a grandi à Londres et passait ses vacances en Égypte, où réside sa famille élargie, après avoir émigré du Soudan. (Sa mère est retournée à Khartoum en 2009.)

© Jackie Nickerson

Ses parents, dit-elle, l’ont élevée avec son frère aîné pour être fiers de leur identité africaine et les ont encouragés à exprimer leurs opinions.. Selon Mo Ibrahim, Hadeel a commencé à s’investir dans des conversations sophistiquées pour adultes dès l’âge de huit ans, notamment avec les invités à dîner au domicile de la famille à Londres qui étaient principalement des associés d’affaires de son père et divers dirigeants africains

Une fois, encore écolière, en rendant visite à son père dans son bureau, elle lui a demandé de façon explicite pourquoi il n’y avait pas plus de femmes cadres…

Un de ses séjours au Nigeria, a coïncidé avec l’enlèvement des d’écolières de Chibok. Elle avait alors activé son réseau en rédigeant une lettre appelant à une action mondiale rapide et en veillant à ce qu’elle soit publiée dans Financial Times et signée par de nombreuses personnalités, dont Arianna Huffington, Ted Turner et Desmond Tutu.

©Françoise Spiekermeier

Africa Center pour promouvoir la culture africaine

Jeune femme au carnet d’adresses bien rempli, Hadeel Ibrahim est également coprésidente du conseil d’administration de l’Africa Center à New York, qu’elle a relancé en septembre 2014, avec notamment le concours de Chelsea Clinton qui devenue l’un des ses proches.

Les deux jeunes femmes se sont rencontrées lorsque Hadeel Ibrahim a pris la parole au cours d’un panel sur la jeunesse et l’économie africaine lors d’une conférence organisée par la Clinton Foundation en Afrique du Sud et modérée par Chelsea et son père.

L’Africa Center, un complexe de 7000 m2, situé près Central Park, a pour mission est de promouvoir le partenariat, la collaboration, le dialogue et la compréhension entre les artistes africains, les dirigeants d’entreprise et la société civile et leurs homologues aux États-Unis et ailleurs.

Membre de multiples conseils d’administration

Hadeel Ibrahim siège également au conseil consultatif du doyen de la School of Architecture and Planning Institute du Massachusetts Institute of Technology et au conseil consultatif de l’Institute for Innovation & Public Purpose de l’UCL.

Elle est membre du conseil mondial du secrétaire général d’Amnesty International, membre du comité consultatif international et du jury de la Biennale du design de Londres et mécène de Restless Development, une agence de développement dirigée par des jeunes.

Elle siège aussi aux conseils d’administration de la Fondation Mary Robinson pour la justice climatique, de l’ancienne et première femme présidente d’Irlande; de la Fondation Clinton, de l’Institut Synergos, de Femmes Africa Solidarité (FAS) de la sénégalaise Bineta Diop, de la Foire de l’art contemporain africain 1:54 et Directrice des relations extérieures du Conseil d’administration de l’Institut africain de la gouvernance (AGI).

Auparavant, elle a déjà été été membre du groupe de haut niveau sur le financement humanitaire du secrétaire général des Nations unies ; membre du conseil d’administration de l’Institut Synergos, de Refugees International, du Centre Carter (Royaume-Uni), de BMCE Bank of Africa et du comité de sélection des récompenses de The FT/IFC Transformational Business.

Hadeel Ibrahim a aussi siégé au conseil d’administration du programme Local Effort And Preservation (LEAP) de l’UNESCO, qui encourage les efforts locaux et la préservation du patrimoine culturel et a travaillé pour la section Afrique d’Actis Private Equity Investors, une société de capital-investissement sur les marchés émergents, ainsi que pour EMP Africa.

Patrick Ndungidi
Journaliste et Storyteller
https://africanshapers.com

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